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Test : Battlefield 3
Bien décidé à enrayer la machine à succès que représente Call Of Duty, Electronic Arts joue son plus grand atout en l’honneur de Battlefield 3. Depuis de longs mois, EA multiplie les trailers, créant par la même occasion une très grande attente de la part des joueurs. Ou bien une trop grande attente? Verdict.
Note: C’est la version console, et PS3 plus précisément qui est ici testée. Les versions consoles sont pratiquement identiques, excepté que l’édition 360 comporte 2 DVDs (solo et multijoueur) et un pack facultatif de textures HD à installer (1,5Go – disque dur indispensable). Sur PS3, une installation est requise au premier lancement du jeu. La version PC quant à elle propose de meilleurs graphismes, si l’ordinateur le permet, et quelques maps plus vastes pouvant accueillir jusqu’à 64 joueurs là où les versions consoles sont limitées à 24 joueurs.
Afin de mettre dans le bain le joueur, et de le préparer au mode multijoueur, dixit EA, Battlefield 3 propose une campagne solo d’une dizaine de missions, pour une durée totale d’environ 5-6h. C’est peu, c’est vrai, et de toute manière, il faut prendre cette campagne comme un mode bonus, car le principal intérêt du soft demeure bien son mode multijoueur particulièrement addictif. C’est à travers de nombreux flashbacks que le soldat Blackburn va devoir expliquer à deux membres du gouvernement américain pourquoi il craint un attentat terroriste au cœur de New York. L’histoire ici racontée est plutôt plaisante à suivre car elle est bien narrée, et surtout, nous évite un bon nombre de blabla inutiles comme on aurait pu le craindre avec ce genre de jeu.
Sans surprise, DICE nous livre ici une campagne solo très scriptée et dirigiste, principalement située au Moyen-Orient. Il faut donc attendre à chaque fois que les coéquipiers ouvrent une porte, ou éviter d’aller ailleurs que dans les couloirs imposés. Les séquences proposées ne sont guère très originales et le rythme n’est pas toujours savamment dosé, mais DICE a réussi à créer une très bonne ambiance par l’intermédiaire de quelques introductions tout simplement excellentes et surtout, une maîtrise du son. Si on devait lister les qualités du jeu, nul doute que c’est cela qui se retrouverait tout en haut. L’ambiance sonore frôle tout simplement la perfection. Et le tout est soutenu par une discrète mais très bien exploitée bande-originale.
Malheureusement, on ne peut pas forcément dire la même chose des combats qui manquent véritablement de punch. Alors que la mise en scène est plutôt bien fichue, avec des alliés qui se déploient un peu partout, que des effets visuels envahissent notre écran, force est de constater que les combats déçoivent. Tout d’abord, les adversaires sont parfois atteints de cécité et se mettent mal à couvert. Cela dit, ces problèmes touchent aussi nos alliés qui peuvent laisser filer sans aucune raison un ennemi qui passe devant eux… Et le second point est que l’on ressent mal la puissance des armes. Pourtant, tout est là pour nous mettre en bonne condition avec les bruits des armes particulièrement convaincants et le décor qui s’effrite à chaque coup de feu. Mais lorsque l’on touche un ennemi, ce dernier s’écroule mal. On ne ressent pas l’impact. Les animations, pourtant excellentes lorsqu’il s’agit de regarder nos coéquipiers se mouvoir, paraissent terriblement scriptées lorsqu’il s’agit d’animer la mort d’un ennemi. De même, les affrontements manquent un peu de violence. La localisation des dégâts n’est pas très réussie et les corps disparaissent rapidement après avoir laissé peu de sang au sol. Loin de moi l’idée de prôner les jeux très violents – oh non! – mais il y a un véritable contraste entre certaines séquences et cinématiques très brutales et criantes de réalisme, et les affrontements… Enfin, on notera également l’apparition de quelques actions contextuelles peu réussies mettant cependant en avant le bon body-awareness. Il suffit de n’appuyer que sur un bouton pour voir toute une séquence se réaliser et puis franchement, devoir effectuer un QTE afin de se débarrasser d’un rat…
Le mode solo de Battlefield 3 reste plaisant mais pas inoubliable, loin de là. Pour les amateurs de coopération, le soft de DICE propose également 6 missions seulement jouables à 2 et en ligne. Il est alors possible de rejoindre un ami, ou bien faire confiance au jeu pour nous trouver un coéquipier digne de confiance. Bien qu’inspirées de la campagne solo, les missions proposées sont uniques et offrent pas mal d’action. Enfin, notons que le mode coop intègre du scoring. Sympa’.
Puis on se lance à bras ouverts dans le mode multijoueur contenant 9 maps toutes de tailles différentes (allant de moyenne à très grande) et avec 3 modes de jeu: Deathmatch, Ruée (destruction d’objectifs afin de progresser) et Conquête (dominer des zones). Qu’on se le dise, 9 maps, c’est peu. Heureusement, elles sont dans l’ensemble très bien faites et proposent de nombreux chemins alternatifs afin de compléter son objectif. La plupart des cartes proposent également la possibilité de se déplacer en véhicules: jeeps, hélicoptère, etc. Si le frostbite 2, nouveau moteur du jeu, fait son petit effet avec des graphismes dans le haut du panier, on ne peut pas dire que la destruction des décors ait été améliorée. Il est toujours par exemple impossible d’exploser les planchers. Et n’imaginez pas raser tout Paris. Le Frostbite 2 n’est pas Red Faction, mais assure pas mal dans la capitale française avec des pans entiers de façade qui s’effondrent suite à un tir de roquette.
L’intérêt du multijoueur de Battlefield 3 réside dans sa variété et le plaisir quasi-immédiat avec des moments jouissifs. Il y a les traditionnels affrontements contre les tanks où, seul avec son lance-roquettes, on se demande de quelle manière on va aborder la situation ou bien partir en hélicoptère avec son escouade. Et des moments plus uniques avec notamment une carte proposant du base-jump afin d’atteindre une base bien gardée en contre-bas. Et n’oublions pas que le jeu intègre un browser avec la possibilité de rajouter des filtres dans sa sélection. C’est tellement rare de nos jours sur console…
Les affrontements au sol se font généralement à moyenne distance. Les balles fusent de chaque côté et peuvent brouiller notre vision. Généralement, il en faudra 4 bien placées afin de venir à bout d’un adversaire. Blessé, on peut toujours se mettre à couvert et attendre que la vie remonte toute seule, ce qui peut prendre plusieurs dizaines de secondes, à moins qu’un médecin ne vienne apporter sa trousse de soin. Le multi de BF3 comporte 4 classes: le médecin (avec défibrillateur), l’ingénieur (pouvant réparer les véhicules), le sniper et le soutien qui peut réapprovisionner en munitions. Il est à tout moment possible de former des escouades, même si ces dernières ne sont pas toujours bien gérées, afin notamment de réapparaitre sur chacun des membres lors des respawns. A chaque frag, le joueur gagne des points ce qui lui permet ainsi d’améliorer ses armes et d’en débloquer des nouvelles. Bref, plus vous jouez, meilleures sont vos armes. Oui, ce n’est pas très juste. Surtout lorsque cela s’applique également aux véhicules avec divers bonus à débloquer.
Outre ce petit désagrément, le principal problème se révèle être le nombre de joueurs sur une carte. Sur les maps de taille moyenne, comme celles situées à Paris, 24 joueurs est un bon compromis. En revanche, sur d’autres, bien plus vastes comme Caspian, force est de constater que c’est parfois un peu vide. De plus, lorsque de trop nombreux véhicules sont proposés, l’infanterie au sol peut aisément souffrir de solitude. Passer à 32 joueurs, et donc 4 joueurs en plus dans chaque équipe, n’aurait pas été de refus.
Malgré tout, même si ce n’est pas la révolution à laquelle on pouvait s’attendre, la recette prend toujours aussi bien. Personnellement, j’aurais aimé une petite prise de risque de la part de DICE avec un jeu un peu plus réaliste (HUD minimaliste, rechargement par chargeur et no par balles, véritable zoom de la lunette de visée et non de l’écran entier etc.).
TL;DR: Battlefield 3 ne brille pas par son solo classique mais par son multi des plus efficaces. Le frostbite 2 assure une réalisation de haute volée et voir des pans entiers de murs s’écrouler suite au tir d’un tank, le tout survolé par un hélicoptère avec en son sein une escouade entière prête à sauter en parachute pour prendre par surprise l’adversaire, voilà un vrai régal! Si sur console, on sera légèrement déçu du nombre de joueurs restreint sur certaines cartes très vastes, les joueurs PC se plongeront avec plaisir dans les modes multi à 64 joueurs, pour peu que l’on accepte Origin.
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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer
Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.
Une sélection variée pour tous les profils
Stray : l’indé française qui charme
Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.
EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye
Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.
Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.
Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti
Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.
À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.
Conclusion
En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.
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Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne
Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.
Un concept simple et efficace
Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.
Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.
Coopération renforcée et gameplay évolutif
L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.
Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.
En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.
Un univers coloré et apaisant
Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.
Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.
Du contenu et de la rejouabilité
Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.
Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.
Un jeu accessible à tous les profils
- En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
- En solo : plus technique, mais toujours amusant.
- En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.
Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.
Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch
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Le streaming dans le cloud débarque sur PlayStation Portal : une révolution pour les joueurs PS5
Dès le 6 novembre 2025, le streaming dans le cloud fait son entrée sur le PlayStation Portal, ouvrant une nouvelle ère pour les joueurs PlayStation Plus Premium.
Concrètement, il sera désormais possible de jouer à ses jeux PS5 directement depuis le cloud, sans passer par le Remote Play ni allumer sa console à la maison. Une avancée majeure pour le jeu nomade signé Sony.
Jouer à ses jeux PS5 partout, sans console allumée
Grâce à cette mise à jour, les abonnés PlayStation Plus Premium pourront profiter de leurs jeux PS5 en streaming, où qu’ils soient : à l’hôtel, dans un café ou chez un ami.
Le service permet de se connecter directement au cloud PlayStation pour lancer ses jeux, même si la PS5 est éteinte ou utilisée par un autre compte.
Des milliers de jeux compatibles dès le lancement
Dès le déploiement du service, les joueurs auront accès à une large sélection de titres compatibles avec le cloud gaming sur PS Portal, dont :
Astro Bot, Final Fantasy VII Rebirth, Fortnite, Resident Evil 4 ou encore GTA V.
Les abonnés au PlayStation Plus Game Catalog et au Classics Catalog retrouveront également plusieurs centaines de titres streamables, comme :
- Cyberpunk 2077
- God of War Ragnarök
- Hogwarts Legacy
- Sword of the Sea
- The Last of Us Part II Remastered
Une offre colossale qui rapproche encore un peu plus Sony du cloud gaming à grande échelle.
Une interface repensée pour le PlayStation Portal
Le PlayStation Portal profite aussi d’une interface modernisée articulée autour de trois onglets clairs :
- Remote Play : pour jouer aux jeux installés localement sur la PS5.
- Streaming dans le cloud : pour lancer instantanément les jeux compatibles.
- Recherche : pour trouver rapidement un titre et y accéder via QR code.
Les nouveautés à retenir
Cette mise à jour ne se limite pas au cloud. Sony ajoute aussi une série de fonctionnalités très attendues :
- Audio 3D sur les jeux compatibles (casques Pulse Explore & Pulse Elite)
- Verrouillage par mot de passe
- Écran d’état réseau pour surveiller la connexion
- Boutique intégrée pendant le streaming
- Options d’accessibilité (lecteur d’écran, taille du texte ajustable)
- Invitations en jeu directement accessibles depuis le menu rapide
Tout est pensé pour fluidifier l’expérience, du confort visuel à la sécurité.




Une sortie mondiale dès le 6 novembre
Le streaming cloud sur PlayStation Portal sera disponible en France et dans toutes les régions proposant PlayStation Plus Premium à partir du 6 novembre 2025, à 15h.
Les joueurs pourront alors découvrir une nouvelle façon de profiter de leur bibliothèque PlayStation, sans contrainte matérielle.
Sony franchit un cap historique avec l’arrivée du cloud gaming sur PlayStation Portal. Une avancée qui rapproche les joueurs d’un futur où la puissance de la PS5 tiendra littéralement dans la main — sans console, sans câble, et sans limite.
