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Test : Dying Light 2 – Parkour et zombies, une formule toujours magique

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A la tombée de la nuit, que ferez-vous ? Quand les monstres prennent possession des rues. Quand survivre est une course contre la montre… Comme tout le monde, vous courrez. Dying Light 2 est brutal, et jamais il ne s’arrête.

Encore une histoire de virus et de pandémie

Sept années séparent Dying Light 2 du 1. Mais dans le jeu, le temps passe plus vite. Cet épisode se déroule en 2036, soit une quinzaine années après le premier. Un virus s’est échappé d’un laboratoire et a semé la zizanie. A vrai dire, il faudrait plutôt parler de fin du monde.

Dans les rues de The City, tout le monde est infecté. Les survivants portent des biomarqueurs ; c’est un petit bracelet qui indique son état de santé. Rester trop longtemps dans l’obscurité —comme la nuit— c’est perdre son humanité. Et au bout de quelques minutes, c’est la mort. Pour rester en vie, la nuit, il faut donc rester dans la lumière, celle de lampes UV. Ce sont elles qui font remonter cette petite jauge.

Au début, elle est minuscule. En obtenant des inhibiteurs, on la fait progresser. Et en même temps, on gagne soit en santé soit en endurance.

Trancher dans le vif du sujet (littéralement)

Dying Light 2, c’est du Parkour, du Loot, et des Zombies à massacrer. Ça se joue à la première personne, avec essentiellement des armes de mêlée. Il s’agit en fait de la formule du premier, affinée. On massacre des monstres dans des affrontements sanglants, brutaux. Les membres volent, le sang gicle partout. Il faut être vif, sur ses gardes. Il faut contrer, esquiver. Les armes à une main permettent des coups rapides ; celles à deux mains sont plus lentes mais plus puissantes. Elles se cassent au bout d’un moment, et il est souvent intéressant de les modifier. Ajouter des mods électriques ou brûleurs créent ainsi un joli feu d’artifice.

Avec ce genre d’arme, visez les jambes pour voir le zombie descendre d’un étage ou être à cloche pied.

Le bestiaire est varié. Il y a des zombies rapides, puissants, explosifs… Le jour, ils se trainent dans la rue. D’autres se cachent dans des bâtiments. Il vaut mieux donc explorer ces lieux la nuit, quand ils sont tous sortis. Néanmoins, quand le soleil se couche, tous deviennent surexcités. Ils sortent dehors et attendent impatiemment de la chair fraiche. Dans le lot, il y a même des hurleurs. S’ils vous repèrent, ils rameutent tout le monde. S’en suit alors une course poursuite effrénée où il faut trouver un abris avec des lumières UV…

Un level design maitrisé

Face à des troupes de zombies, on peut se battre ou fuir. Les affrontements sont intenses, même s’il y a un petit manque de lisibilité. Le champ de vision (FOV) est étriqué et il souvent compliqué de savoir si des ennemis sont derrière soi.

S’échapper, c’est faire usage du Parkour. Dans Dying Light, on saute, on enjambe, on glisse, on s’accroche… On peut aussi courir sur les murs, se balancer… Tout est très fluide, tout se fait naturellement. Le level design ne freine jamais le joueur. Au contraire, il l’encourage, il lui offre sans cesse des possibilités. Le but est simple : courir du début à la fin, sans jamais s’arrêter.

Lors des premières heures, notre personnage est forcément limité. Sa panoplie de mouvement est faible. Son endurance est peu développée. Avec le temps, il gagne en agilité et en performance. Il maitrise davantage de coups et de gestes. Tout devient alors beaucoup plus agréable ; rien ne peut nous arrêter.

Une ville évolutive

Dès le départ, on a quand même affaire à un héros surpuissant. Car différent. Il s’épuise lentement et a une détente verticale indécente. Cela est lié à l’histoire de notre héros, Aiden. Dans sa jeunesse, il a servi de cobaye à diverses expériences. Maintenant adulte, il veut comprendre ce qui lui est arrivé. Et où est passée Mia, sa soeur.

La deuxième ville étant très verticale, le parapente est plutôt pratique.

Le ton est assez sérieux, mais le récit peu intéressant. Outre ce fil rouge, on côtoie aussi deux factions. Ce sont deux groupes n’ayant pas les mêmes ambitions pour cette ville. Il faut alors jongler entre les deux. On rend service à chacun et de temps en temps, on fait des choix. On prend des décisions qui avantagent un camp plus qu’un autre. Les territoires évoluent au fil de ces dilemmes en ajoutant par exemple des tyroliennes ou des pièges. C’est un peu superficiel, mais ça fait le job.

Au fil du temps, nos rapports avec ces factions évoluent. Selon les développeurs, on se prive même d’un quart du contenu lors d’une première partie ; en faisant des choix, on se ferme forcément des portes. On n’a pas pu le vérifier par nous-même, mais ça ne nous semble pas illogique.

Un rythme parfois bancal

Au milieu de ces deux importants camps, il y a bien sûr les zombies et les renégats. Le danger est partout, mais rien n’arrête Aiden. Il a besoin de réponses, et il les obtiendra quoi qu’il en coûte. Pour arriver à ses fins, il croisera un large casting. Beaucoup de personnages —un peu caricaturaux— qui ont souvent besoin d’aide. Sans surprise, on passe son temps à rendre service. Il s’agit fréquemment de quêtes à tiroirs où il faut interroger des gens, trouver un objet, ou libérer une zone.

Le jeu est plutôt bavard, que ce soit avant, pendant ou après les missions. Un gros travail a été fait sur la narration, non sans quelques maladresses dans l’écriture. Cela nuit aussi au rythme du jeu. Dans le même genre, le loot. Il faut fouiller partout : placards, sacs de sport, corps, coffres… Il y a parfois un surplus d’animations. Et jamais on ne regarde ce qu’on récupère.

Le loot n’en reste pas moins le coeur du jeu. A sa manière, il assure notre survie. En dénichant tout un tas de petits trucs, on va pouvoir acheter et confectionner de meilleures armes.

On peut se servir de l’environnement pour éliminer bandits et zombies, mais c’est souvent sous exploité par le jeu.

Les moments où il faut looter offrent aussi de jolis moments de tensions. Parfois, on se retrouve dans un bâtiment militaire abandonné. Notre biomarqueur s’affole et autour de nous, il y a des zombies. On se dit également qu’il faut prendre en compte le temps pour remonter à la surface. Mais il y a cette porte. Cette porte qu’il faut crocheter. Afin de trouver un précieux inhibiteur.

Pas le GOTY, mais un coup de coeur

Dying Light 2 met un peu de temps à démarrer mais ensuite, il devient jouissif. Il y a cette tension, ces combats gores, et ce délicieux parkour. Il n’a rien à envier à un Mirror’s Edge, mis à part son côté flottant ou la noblesse de son code couleur. Car oui, Dying Light 2 n’est pas très élégant. On a beau l’avoir testé sur PS5, les textures manquent de finesse, la distance d’affichage est décevante et la résolution en prend un sacré coup quand on passe en 60FPS. Dans les endroits clos ou sur les gros plans, il propose de jolies choses. Mais quand la vue est dégagé, c’est loin d’être raffiné.

Il y a un petit manque global de finition. Le jeu est parfaitement jouable mais certains scriptes tardent parfois à s’afficher. Il y a aussi des petits soucis de collisions ou divers bugs ; cela dit, rien d’anormal pour un jeu de cette taille.

A quelques reprises, on peut pester contre un manque de lisibilité ou d’autres petits problèmes. Mais on oublie tout quand on part réellement à l’aventure. On prend un plaisir fou à gambader et affronter des zombies. La formule est en soi très classique mais elle est affinée avec davantage de coup et de mouvement. On peut aussi évoquer l’ajout d’un parapente pour ne jamais perdre son élan, ou un grappin différent : il ne sert plus à se hisser mais à se balancer. Et au passage, son obtention est là aussi très tardive.

Dans les faits, Dying Light 2, c’est une narration plus ambitieuse. On a toutefois du mal à être convaincu sur ce point. On a plutôt envie de résumer ce titre à son gameplay fluide et son contenu très généreux. Outre une campagne très dirigiste, on recense énormément de défis, contre-la-montre, ou quêtes additionnelles. Et bien sûr, du coop à 4.

Dying Light 2 n’est pas la révolution promise par les développeurs. Ce n’est pas pour autant une suite au rabais. Au contraire, elle reprend tous les points fort du premier opus et les améliore un par un. La formule est connue. Elle est très classique. Mais au final, ce qui compte, c’est ce que l’on ressent manette / souris en main. Et quand il s’agit d’affronter des zombies ou courir un peu partout, Dying Light 2 est fabuleux.

Dying Light 2 est développé et édité par Techland. Jeu sorti le 4 février sur PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X|S et Switch (Cloud). Ce test de Dying Light 2 a été réalisé sur PlayStation 5. PEGI 18, bien sûr.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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