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Test : Hitman PSVR 2 – un (tueur à) gage de grande qualité

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Test Hitman PSVR 2 – Immersion totale, mais quelques défauts

La réalité virtuelle a perdu son pari et beaucoup semblent l’avoir abandonnée. Mais de temps en temps, on croise encore des jeux qui nous bluffent. Sur PSVR2, Hitman remplit parfaitement son contrat, malgré quelques couacs.

Pour jouer en réalité virtuelle à Hitman, il vous faudra une PS5, un PS VR2, le jeu Hitman 3 World Of Assassination, et le DLC VR Access facturé 10€. Cette extension permet alors de jouer à tout Hitman en réalité virtuelle, à l’exception du mode Freelancer.

On rappelle que sur le site, on aime beaucoup Hitman. On a d’ailleurs testé le 1, puis le 2 et enfin le 3. Pour résumer : Hitman est une petite merveille ; un puzzle-game mortel du début à la fin. Sur PS4, Hitman 3 proposait déjà de tout faire en réalité virtuelle. Il fallait néanmoins se contenter d’un rendu peu joli et d’une jouabilité à la Dualshock 4. Sur PSVR 2, Hitman hausse son niveau de jeu grâce à ses manettes Sense et sa puissance supplémentaire. L’expérience est saisissante, mais aussi différente.

Comment se joue Hitman au PSVR 2 ?

De base, Hitman oublie de vous faire passer par la case tuto’. Sur le menu principal, rien n’est indiqué. Il faut en fait se rendre dans le complexe de l’ICA pour découvrir un didacticiel rapide mais efficace.

Deux armes de poing peuvent être mises en raccourci au niveau des hanches, et on gère son inventaire en appuyant sur L1 / R1 quand notre main est placée prêt de notre poitrine. Pour piquer un costume, on attrape une personne à la ceinture ; pour cacher un corps, on la tire par le col. Le rechargement des armes se veut réaliste. On éjecte le chargeur, on en attrape un nouveau, on l’insère, et on tire la culasse.

Au PSVR 2, Hitman est uniquement jouable à la première personne, à l’exception des phases de plateforme qui se font avec une caméra fixe. Il n’y a pas de mini-map, et forcément, on perd alors beaucoup en informations. En revanche, en terme d’immersion, c’est absolument parfait. Et il est toujours possible d’activer la vision détective en appuyant sur Carré. Les silhouettes se dessinent alors à travers les murs, simplifiant grandement les choses.

C’est bien ? A qui s’adresse Hitman PSVR 2?

Sur le papier, c’est véritablement Hitman en réalité virtuelle. Ce sont les mêmes missions, les mêmes maps, les mêmes interactions, la même profondeur de jeu. C’est également un titre qui est très beau en VR. Certes, il faut faire l’impasse sur les reflets des miroirs, et tout est un peu moins dense, mais cela reste un plaisir de se balader sur cette grosse quinzaine de maps.

Refaire le jeu à la première personne offre également une toute nouvelle expérience. On voit alors les lieux sous un nouvel angle. La VR transforme aussi le jeu en un FPS. On a davantage envie d’utiliser les armes à feu. On peut même avoir un pistolet dans chaque main. Avec de la pratique, Hitman PSVR 2 peut se transformer en un John Wick Simulator. Tout est alors très rapide, violent et brutal si on maitrise parfaitement ses armes.

Mais bizarrement, tout est moins pratique. Il y a par exemple un souci avec la visée qui n’est pas si intuitive. Mieux vaut activer le laser avant de tirer sur une cible pour être sûr de son coup, même à courte distance. De loin, beaucoup préféreront le sniper, mais celui-ci a des problèmes. On approche la tête de la lunette, on ne voit pas grand chose, et on risque en plus de passer à travers le viseur.

Certaines interactions avec le décor sont également compliquées ; il faut souvent répéter plusieurs fois les gestes pour arriver à ses fins. Or, dans un Hitman, il y a souvent une notion de timing. Rater un assassinat car on n’arrive pas à actionner une manivelle est très frustrant — ça nous est arrivé. De manière générale, le jeu réagit mal à la précipitation et est moins facile et précis que dans sa version classique.

Hitman classique confère au joueur beaucoup plus d’informations. On voit davantage son environnement à la troisième personne, et on a accès à une mini map. Les commandes sont également plus simples. On appuie sur une touche, et ça s’exécute. Enfin, prendre un objet ou une arme dans son inventaire met le jeu en pause.

A travers le PSVR2, Hitman est bien plus exigeant. On est davantage livré à soi-même. On est moins omniscient, et tout se veut plus réaliste. Les rechargements sont plus longs ; fouiller dans son inventaire est en temps réel ; et il faut faire les vrais gestes en guise d’action. Mais il faut souvent s’y reprendre à deux fois. Ouvrir une simple porte avec une carte de sécurité peut ainsi demander plusieurs essais.

Hitman PSVR2 n’est pas parfait, c’est certain. Il y a plein de petits ajustements à revoir afin de rendre l’ensemble plus fluide et donc intuitif. Mais malgré ces défauts, il propose une excellente expérience, que ce soit pour son rendu, son contenu ou son immersion. Sans les petits tracas évoqués plus haut, on aurait aimé dire que Hitman PSVR 2 était la même chose que le jeu classique, mais en mieux. On dira finalement que c’est une expérience différente que les fans, à la fois de la franchise et de la réalité virtuelle, doivent absolument essayer.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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