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Test : FIFA 16 ou PES 2016 cette année? – Ou Rocket League, bien sûr

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Cette année, Konami a dégainé le premier, sortant son PES 2016 une semaine avant FIFA 16. Une stratégie plutôt habile qui vise naturellement à prendre de court son adversaire et à conquérir les plus impatients, tout en surfant sur la bonne presse faite à PES 2015 il y a une dizaine de mois. Electronic Arts n’a quant à lui pas voulu changer ses habitudes. Après tout, le champion, c’est lui, et ce sont donc les autres qui doivent s’adapter pour espérer le faire vaciller. Et si l’an dernier le duel était des plus serrés —au niveau des qualités, pas des chiffres de vente—, un leader non sans défaut se dessine bien plus facilement pour cette nouvelle saison.

Le test de PES 2016 étant déjà paru, cet article se consacre davantage à FIFA 16.

test_fifa_16_ou_pes_2016_cette_annee_5La Premier League a dépensé près d’un milliard d’euros cet été pour renforcer l’ensemble de ses formations. On ne retrouve toutefois aucune trace de cet argent dans PES 2016, pour le moment. C’est l’un des paradoxes de cet épisode : avoir revu en profondeur plusieurs aspects du jeu et oublier de mettre à jour les effectifs, donnant alors l’impression d’avoir un jeu incomplet entre les mains. Un patch sera cependant déployé à partir du 1er octobre pour les modes de jeu en ligne et dès le 28 octobre pour tout ce qui concerne le offline mais cela signifie qu’il aura fallu entre 2 et 6 semaines pour disposer d’un jeu fini. Cela fait désordre, notamment face à un FIFA toujours aussi rigoureux dans sa manière d’aborder cet énième face-à-face.

Inutile de revenir sur FIFA 15, nous avons déjà plusieurs fois par le passé taclé le jeu les deux pieds en avant. Après cet épisode raté, Electronic Arts se devait de redresser la barre afin de reconquérir son public grâce à un jeu plus proche de la simulation que de l’arcade. Inutile de faire durer le suspense, l’éditeur américain a su revoir sa copie. FIFA 16 est différent de son prédécesseur, il affiche un rythme plus lent — mais sans doute encore trop rapide — et met en avant la défense.

test_fifa_16_ou_pes_2016_cette_annee_4PES 2016 et FIFA 16 partagent en effet cette même volonté de reposer sur le jeu défensif. Dans le jeu de Konami, la défense se place bien, les tacles glissés sont d’une efficacité redoutable et les passes à moyenne et longue distance sont très fréquemment interceptées. Du côté de FIFA 16, le pressing s’est intensifié et les joueurs visent toujours à couvrir les espaces, quitte à permuter de poste ce qui est assez troublant. Les passes aériennes en profondeur (L1 Triangle / LB Y) ont perdu de leur superbe et la vitesse balle au pied a largement été revue à la baisse; résultat, les défenseurs rattrapent très facilement les attaquants adeptes du « tout-droit. » Les accélérations fulgurantes sont toujours de la partie mais elles sont toutefois plus difficiles à placer puisqu’il faut pousser loin la balle avec le joystick droit. Porter le ballon vers le camp adverse dans FIFA 16 ne se fait donc plus à travers de longues courses sur la ligne de touche, mais plutôt par l’intermédiaire d’un jeu de passe révolutionné.

Le jeu offensif a lui aussi été modifié dans le jeu d’EA. Les centres ont été retravaillés et les transmissions fusent alors que le jeu est, de base, plus lent. Il est extrêmement simple de sauter les lignes à l’aide des nouvelles passes fortes (R1/RB) mais cette nouvelle fonctionnalité reste assez délicate à utiliser. Le passeur doit ainsi se trouver dans une bonne position, il faut que le récepteur soit à moyenne ou longue distance et il doit être capable d’effectuer un joli contrôle. Cette passe très appuyée permet aussi de sortir proprement le ballon de sa défense, ce qui implique que les contre-attaques peuvent se multiplier. Encore faut-il alors passer les centraux qui veillent et, surtout, les gardiens.

test_fifa_16_ou_pes_2016_cette_annee_3Dans PES 2016, les gardiens sont décevants et sont souvent capables du meilleur comme du pire. Dans FIFA 16, ces derniers remparts sont de vrais murs capables de dégoûter n’importe quel attaquant. Il y a bien quelques rares ratés, mais si les goals de FIFA 16 sont souvent élus homme du match, c’est qu’il y a une raison. Arrêt main opposée, face-à-face gagné. . . Cela en deviendrait presque frustrant mais en fin de compte, il a rarement été aussi jouissif de marquer dans un FIFA. Sur ce point, les jeux de Konami et d’EA diffèrent, et ils sont même diamétralement opposés quand on en vient à comparer l’arbitrage. Un tacle emportant tout sur son passage a ainsi peu de chance d’être sanctionné dans PES 2016. A contrario, FIFA 16 remporte la palme de l’injustice avec un homme en noir qui siffle le moindre contact ridicule. Et quand celui-ci a lieu dans la surface, cela débouche sur un penalty. L’expression « péno-mytho » n’a jamais aussi bien portée son nom.

De manière générale, FIFA 16 dispose d’un gameplay plus riche que celui de PES 2016, mais il est aussi plus brouillon à cause des arbitres qui cassent le jeu, du gros pressing général et de passes parfois totalement ratées pour des raisons incompréhensibles. PES 2016 est lui beaucoup plus propre mais aussi plus prévisible. Si chacun dispose de ses propres forces et faiblesses, la différence se fait au niveau de la marge de progression qui est bien plus importante avec le jeu d’Electronic Arts. Les actions sont souvent confuses —comme dans la réalité et contrairement au slogan « Play Beautiful » de FIFA 16— mais petit à petit, on peut réussir à créer des phases très intéressantes même si les coups de sifflets et les passes aléatoires nuisent à l’expérience. Que ce soit pour PES 2016 ou FIFA 16, il ne serait pas étonnant de voir un patch débarquer dans les prochains jours afin de peaufiner le gameplay de chacun. Mais en l’état, si un choix devait être fait, FIFA 16 l’emporte volontiers sur son adversaire même s’il ne convainc pas toujours.

test_fifa_16_ou_pes_2016_cette_annee_2Mais il n’y a pas que le gameplay qui compte, il y a aussi les graphismes. Force est de constater que FIFA 16 et PES 2016 font à peu près jeu égal sur ce point. Le jeu d’EA bénéficie d’une plus large palette d’animations mais les transitions ne sont pas toujours optimales tandis que l’ambiance dans le stade —tant sonore que visuelle— demeure très bonne. Du côté de Konami, les visages sont souvent d’une étonnante précision tandis que les joueurs ont gagné en souplesse. Enfin, question mode de jeu, pas de grand chamboulement chez PES 2016 qui a souhaité améliorer son MyClub et proposer un ravalement de façade à sa Ligue des Masters. Du côté de FIFA 16, le FUT Draft —un mode ultimate team permettant de sélectionner des joueurs suivant une liste pré-établie— fait son apparition. Son coût d’entrée est (très) élevé, mais le jeu sait récompenser ceux qui réussiront à gagner plusieurs matchs d’affilée. La grande nouveauté de FIFA 16 est toutefois bien entendu l’arrivée des équipes nationales féminines. Cela reste encore un peu chiche en contenu —seulement 12 équipes et aucune trace du Japon pourtant finaliste de la Coupe du Monde 2015—, mais on apprécie grandement tout le travail effectué sur les animations et le gameplay qui est plus léger et moins axé sur le physique. On est bien loin du simple argument marketing.

Et Rocket League dans tout ça? Il est bien entendu impossible de comparer ce jeu avec FIFA 16 et PES 2016. Rocket League se fiche du hors-jeu, des prises de balle illégales etc. Ici, on fait des crochets avec son clignotant, on se propulse dans les airs pour frapper l’énorme ballon d’un bon coup de pare-chocs. . . C’est un titre bien plus technique qu’il n’y paraît et c’est un excellent jeu d’équipe. Une perle dont on n’a pas fini d’entendre parler.

http://www.youtube.com/watch?v=9SZUNGUuV2Q

Pro Evolution Soccer 2016 est développé et édité par Konami. Jeu sorti le 17 septembre sur PlayStation 3, Xbox 360, PlayStation 4, Xbox One et PC. Version testée : PS4. PEGI 3.

FIFA 16 est développé et édité par Electronic Arts. Jeu sorti le 24 septembre sur PlayStation 3, Xbox 360, PlayStation 4, Xbox One et PC. Version testée : PS4. PEGI 3.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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