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Test: FIFA 21 (PS4, Xbox One, PC) – Vivement la next-gen…
FIFA 21 est de retour. Et avec lui, les stades sont pleins. Tous les spectateurs sont là, prêts à assister à un joli spectacle. Comme chaque année, on espère que le jeu a multiplié les changements, apporté du sang neuf à l’équipe. Mais pour FIFA 21, le mercato a été très léger…
Au moment de penser à ce que j’allais écrire, j’ai relu mon test de FIFA 20. Surprise, c’est à peu près ce que je voulais mettre pour FIFA 21. Ce jeu de foot est très proche de ce qu’on connait déjà. Il n’y aucune révolution dans le gameplay, pas de nouvelle fonctionnalité qui mériterait un trailer de 3 minutes. FIFA 21, c’est grosso modo FIFA 20. Est-ce vraiment un mal en soi?
FIFA 21, un jeu qui ne surprend pas
On dit grosso-modo car il semble y avoir quelques ajustement par-ci par-là. Cela se ressent au niveau des déplacements des joueurs; les attaquants sont ainsi mieux positionnés sur le terrain. Il y a aussi plus de fluidité et un meilleur temps de réaction lorsqu’un joueur effectue deux actions différentes. Enfin, on peut ajuster la direction d’un joueur pendant une une-deux ou dribbler plus facilement dans les petits espaces. Tout ça rend le jeu plus agréable. Mais ça reste un FIFA 20 légèrement boosté avec des effectifs à jour.
Ça signifie aussi que FIFA 21 demeure toujours ce jeu de foot archi-complet. Il a la Ligue des Champions et l’Europa League. Il embarque un mode carrière où on peut simuler les matchs, des équipes féminines, et Volta, pour du foot en 3v3, 4v4 ou 5v5 avec en plus un scénario. Et enfin, il y a Ultimate Team, ce mode ultra populaire qui permet de créer sa propre équipe via des pochettes mystère. En terme de contenu, c’est hyper carré. Et sur le terrain, FIFA 21 jouit d’une belle profondeur de jeu.

Il ne faut pas oublier que c’est un titre qui permet de créer plein d’actions différentes. On peut attaquer sur les ailes puis centrer. Certaines préféreront une bonne passe dans le dos de la défense ou tout miser sur la contre-attaque. D’autres aiment avoir le contrôle de la balle avant de lâcher une frappe de mule. On retrouve vraiment une belle variété. Problème: on se rend compte que c’est un jeu qui avantage toujours la vitesse. On note aussi que les dribbles restent un peu trop prioritaires.
Vivement FIFA sur Next-Gen pour du renouveau
Malgré toutes ces possibilités, mieux vaut donc multiplier les accélérations rectilignes et aligner des joueurs capables de réaliser de gros sprints. On évitera aussi de faire monter les latéraux car le retour de bâton peut être terrible. Mais bon, ça, on n’y est habitué depuis un petit moment. Et dans le même genre, face au gardien, tirez au premier poteau. C’est ainsi depuis plusieurs années maintenant et rien ne change.
FIFA 21 est un jeu qui résume bien la longue épopée de cette série sur cette génération de consoles. Il a un contenu énorme, une chose qu’il a bâtie au fil des épisodes. Il propose bien souvent une jolie ambiance grâce à son moteur Frostbite, apparu en cours de route. Et il a un gameplay qui peine à évoluer.

On l’a vu, PES a jeté l’éponge. Cette saison, il s’agit d’une simple mise à jour des effectifs. Konami n’a jamais su inverser la tendance sur cette génération. Alors il se concentre sur la prochaine. Il compte se rattraper en changeant de moteur. PES 2022 devient tout de suite assez excitant car il promet de tout bouleverser. On ignore s’il sera bien, mais il y a cette idée de renouveau.
A l’aube de la PlayStation 5 et de la Xbox Series X|S, FIFA est en bout de course. Il n’y a aucun doute sur le fait qu’il a gagné cette génération. Ce FIFA 21 est bien et même très bien sur de nombreux aspects. Il n’est toutefois plus aussi flamboyant qu’avant sur le terrain; son armada de stars lui suffit pour s’en sortir. FIFA 21, c’est ce jeu qui oublie de recruter alors que son effectif vieillit. Dès l’an prochain, il sera obligé de recruter. Et avec un peu de chance, on aura un Clasico de légende où chacune des deux équipes aura révolutionné son jeu…
FIFA 21 est développé et édité par Electronic Arts. Jeu sorti officiellement le 9 octobre 2020 sur PC, PS4, Xbox One et Switch. Des versions Stadia, PlayStation 5 et Xbox Series X|S sont prévues pour cette fin d’année. Ce test de FIFA 21 a été réalisé sur une PS4 normale. PEGI 3 malgré quelques tacles à la gorge.
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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir
Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?
Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty
Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.
