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Test Ghost Of Tsushima Director’s Cut : notre avis sur le DLC Iki Island

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Autrefois, on appelait ces portages next-gen des Definitive Edition. Désormais, chez Sony, il faut parler de Director’s Cut. Le nom change, le contenu également. Il ne s’agit pas d’un simple lifiting graphique. Le but est de proposer quelque chose en plus, une aventure nouvelle. Bref, c’est comme jouer à une version GOTY en un peu mieux. Et cela va parfaitement à Ghost Of Tsushima, l’un des meilleurs jeux de ces dernières années.

Dans les faits, Ghost Of Tsushima : Director’s Cut, c’est le jeu de 2020, agrémenté du nouveau DLC Iki Island. Cette aventure est directement accessible depuis la deuxième île. Il suffit de se rendre sur la côte Est pour découvrir que quelque chose d’étrange se trame. Des guerriers mongols sont présents, mais ils sont différents; ils sont comme transformés par les chants des chamans. Ces derniers se tiennent à l’écart et transcendent leurs troupes. Elles sont plus hargneuses, plus agressives. Pour elles, c’est comme une revanche à prendre sur le fantôme de Tsushima. Pour Jin Sakai, ce n’est qu’un combat de plus.

Iki, un best-of de Tsushima

Une fois ces quelques ennemis vaincus, le joueur découvre le pot aux roses. L’Aigle a envoyé des éclaireurs à Tsushima. Après avoir envahi Iki, elle lorgne sur cette île. Deux choix s’offrent alors à Jin : l’attendre ou bien combattre le mal à la racine. C’est bien sûr cette seconde option qui est choisie.

Après un petit voyage compliqué en bateau, Jin Sakai débarque sur la terre de ses ancêtres. Les mauvais souvenirs font rapidement surface. Ils sont mêmes décuplés par l’Aigle, cette chef mongole qui distille son poison un peu partout. Les hallucinations sont fréquentes, les flashbacks aussi.

Ce DLC s’intéresse aux origines du héros. L’histoire est efficace et plutôt simple. Cela dit, elle doit faire face à un petit problème de temps. Le scénario principal dure environ 4 heures ; pour boucler toutes les quêtes annexes, comptez une dizaine d’heures.

Iki Island va directement à l’essentiel; il ne s’éparpille pas à droite à gauche. Cela se retrouve dans sa map. C’est une île plus compacte, plus dense que Tsushima. Les points d’intérêt sont nombreux et tous relativement proches.

Il en va de même pour ses combats. On affronte directement des adversaires de haut niveau. Ils sont tous lourdement armés et font très mal. Pour s’en sortir, il est indispensable de maitriser les contres et d’utiliser toutes ses armes (Kunai, Arc etc.). Il faut également maitriser les changements de posture.

Certains ennemis transportent en effet une épée, un bouclier et une lance. A tout moment, ils peuvent changer de style de combat, et le joueur doit s’adapter. Il en ressort des confrontations plus intenses que jamais.

Une recette qui fonctionne toujours

Pour faire simple, Iki Island est un DLC dans la lignée de Ghost Of Tsushima. L’essentiel du jeu repose sur ces affrontements contre les mongols. Grâce aux chamans, ils sont déchainés. Les missions prennent place dans des lieux clos ou au milieu de la nature. Avec certains effets de lumières, les duels sont d’une fascinante beauté. Et le tout est sublimé par des musiques somptueuses.

Ghost Of Tsushima reste ce jeu d’action d’une rare efficacité. Jin Sakai répond au doigt et à l’oeil ; les animations sont excellentes ; l’impact de chaque coup est parfaitement retranscrit ; les adversaires sont variés…

L’infiltration est également possible. L’IA ne réagit toutefois pas toujours très bien, et ça manque de profondeur.

Dans ce DLC, on ne retrouve pas de nouvelles armes ou de nouvelles techniques. On peut en revanche charger avec son cheval. Ça ne révolutionne pas le gameplay ; ça apporte simplement un petit truc en plus par moment.

Avec Iki Island, Sucker Punch a fait le choix de la continuité. C’est une aventure prenante mais prévisible. Elle s’appuie sur ce que le jeu sait faire de mieux : des panoramas incroyables et d’excellents combats.

En parallèle, ce DLC propose toute une part d’exploration. Cela permet de dénicher de nouvelles armures pour soi ou son cheval ; de tomber sur des sanctuaires pour animaux ; d’affronter des samurais esseulés ; d’accepter des défis (cibles à détruire avec son arc) etc. Il y a largement de quoi faire, sans oublier ce plaisir simple de se perdre dans ces contrées verdoyantes.

Outre le mode coop Legends, Ghost Of Tsushima Director’s Cut propose une aventure remarquable. Le jeu de base est excellent et son DLC s’appuie sur la même recette. Il peine toutefois à se différencier ; c’est la même chose, face à un nouvel antagoniste. Bref, l’excellence mais avec un côté déjà-vu.

Combien ça coûte ? Comment ça se débloque ? Quid de sa sauvegarde ?

Si vous ne possédez pas Ghost Of Tsushima, la Director’s Cut coûte 70€ sur PS4 et 80€ sur PS5.

Si vous avez déjà le jeu, il en va autrement. La mise à jour Director’s Cut —donnant accès à Iki Island— coûte 20€ sur PS4. Pour accéder à la Director’s Cut PS5, il faudra en revanche débourser 30€.

Il est également possible d’acheter la Director’s Cut PS4 (20€) puis, plus tard, de passer à la version PS5, contre 10€.

En parallèle, une mise à jour de Ghost Of Tsushima a été déployée sur toutes les versions du jeu. Celle-ci ajoute un lock, afin de verrouiller un ennemi. Cela se fait en appuyant sur la flèche directionnelle ‘Haut’ et se révèle bien pratique. Des options permettant de rejouer des duels ou des camps ont également été ajoutées.

Enfin, il est possible d’importer sa sauvegarde PS4 de Ghost Of Tsushima sur la version PS5 de Ghost Of Tsushima Director’s Cut. Pour cela, il suffit de la mettre sur le Cloud ou une Clé USB puis de la télécharger sur le SSD de sa console next-gen.

Que vaut la version PS5 de Ghost Of Tsushima ?

Sur PS5, Ghost Of Tsushima est forcément plus beau que sur PS4. Ce n’est toutefois pas un jeu next-gen. C’est de la 4K, du 60FPS, un éclairage toujours aussi indécent, mais des textures qui font parfois la grimace. Il s’agit grosso modo d’une version boostée et non transformée.

En revanche, manette en main, c’est une autre histoire. La DualSense fait là encore des miracles. Les vibrations accompagnent parfaitement l’action ; on parvient parfois à ressentir ce que l’on voit. Le haut-parleur est également bien utilisé, là encore pour immerger davantage le joueur. Et pour les plus impatients, les temps de chargement sont ridiculement faibles. Lancer le jeu prend une poignée de secondes. Les voyages-rapides portent quant à eux très bien leur nom ; Jin Sakai n’a besoin que de deux secondes (!) pour se téléporter à l’autre bout de la map.

Autre ajout fort agréable, seule la version PS5 de Ghost Of Tsushima propose une synchronisation labiale avec les voix japonaises.

Enfin, en ce qui concerne notre avis sur le jeu base, on vous renvoie sur ce dossier. Pour faire court, c’est un titre qui, malgré un côté très classique, parvient à faire des merveilles.

Ghost Of Tsushima Director’s Cut est développé par Sucker Punch et édité par Sony Interactive Entertainment. Jeu sorti le 20 août sur PS4 et PS5. PEGI 18.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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