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Ghost Of Tsushima, le Days Gone du Samurai

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Sucker Punch aura mis six ans pour concevoir et sortir Ghost Of Tsushima. Il s’agit d’une nouvelle licence, du dernier gros jeu de la PS4 signé Sony. C’est surtout un titre bien différent d’inFamous. On reste dans l’action-aventure, mais on passe d’un super-héros moderne à un guerrier japonais au XIIIème siècle. Sucker Punch a pris là un véritable risque. Cela rappelle lorsque Guerrilla est passé de Killzone à Horizon. Aloy a alors surclassé les Helghasts et Guerrilla est devenu l’un des leaders de PlayStation Studios. Avec Ghost Of Tsushima, Sucker Punch ne parvient pas à s’élever. Il pose néanmoins les fondations de ce qui pourrait, à l’avenir, être l’une des franchises majeures de PlayStation.

Les développements de inFamous Second Son et son add-on First Light ont été bouclés en 2014. Dès lors, Sucker Punch s’est lancé dans la création d’une nouvelle licence. Cela faisait un peu moins de dix ans qu’ils travaillaient main dans la main avec le super-héros électrique, il était temps de passer à autre chose. Plusieurs idées ont été explorées: les pirates, les mousquetaires, les contrées écossaises au XVIIème siècle… Le but était de créer un monde ouvert avec du combat au corps à corps via différentes armes de mêlée.

A un moment, Sucker Punch s’est même lancé dans Prophecy. Derrière ce nom, on retrouve une aventure à la troisième personne qui semble être un mix entre The Order 1886 et les premiers Assassin’s Creed. On ne sait pas combien de temps ce projet a vécu au sein des bureaux du développeur américain. Le fait est qu’il a préféré tout abandonner pour Ghost Of Tsushima. Et à la vue des premiers chiffres de ventes, il a eu raison.

https://www.youtube.com/watch?v=4GCpolhOrsY

Ghost Of Tsushima, c’est tout simplement le meilleur lancement pour une nouvelle licence sur PlayStation 4. En 3 jours, Jin Sakai a convaincu plus de 2,4 millions de personnes. A titre de comparaison, Horizon: Zero Dawn a fait 2,7 millions de ventes en l’espace de 7 jours. Oui, c’est forcément plus simple de réaliser une telle performance quand le parc installé de PlayStation 4 est immense —plus de 100 millions de consoles. Mais il ne faut pas oublier que Ghost Of Tsushima est sorti un mois après The Last Of Us: Part II. De la part de Sony, c’est presque cruel envers Sucker Punch.

The Last Of Us: Part II est un chef d’oeuvre. On ne voit pas ce qui pourrait l’empêcher d’être le jeu de l’année 2020 et même le jeu de cette génération. C’est un immense triomphe. Mais à quel prix? Le budget du jeu a dû être colossal. Quand on voit tous les détails apportés au moindre pixel, c’est indécent. C’est un jeu qui impressionne sans cesse, qui repose sur une action magnifiée par une IA de haut niveau, et une narration sans faute.

Alors forcément, quand Ghost Of Tsushima débarque quelques jours seulement après le périple d’Ellie, il se fait discret. Sucker Punch n’a pas les mêmes moyens qu’un Naughty Dog. Sans compter l’externalisation, le californien compte plus de 300 développeurs dans ses rangs et héberge en plus l’ICE Team; cette division conçoit des outils et aident tous les développeurs pour leurs projets. Sucker Punch reste un gros studio, mais avec moins de 200 employés, il aura forcément du mal à rivaliser.

Voici Jin Sakai, successeur de Cole MacGrath et Delsin Rowe.

Les jeux de ce studio n’ont jamais été des monstres technique. Le premier inFamous (2009) était ainsi très moche. Sa suite, un peu moins. inFamous Second Son était en revanche très mignon. Malgré des graphismes peu spectaculaires —sauf sur PS4—, cette saga de super-héros se démarquait par un gameplay jouissif et une très bonne montée en puissance de son personnage.

Ghost Of Tsushima reprend à peu près cet héritage. Comme inFamous, c’est un jeu d’action en monde ouvert et non un GTA-Like. Toutes les raisons sont bonnes pour déloger les Mongols, après que ceux-ci ont envahi l’île de Tsushima. Les combats sont excellents. Les ennemis ne sont pas des sacs à PV. On a véritablement la sensation de faire mal. Les animations sont saisissantes. Et il y a une très bonne courbe d’apprentissage. Plus on joue, plus on débloque des postures —pour lutter contre certains types d’ennemis—, des attaques, ou des armes supplémentaires (Kunai, arc, bombes…)

Les combats gagnent ainsi en profondeur. Ils deviennent aussi plus difficiles, le jeu nous mettant souvent face à de nombreux ennemis en même temps. Et c’est en utilisant tout ce que l’on a appris dans le passé que l’on s’en sort. En soi, c’est une formule classique, mais Sucker Punch a réussi trouvé le dosage parfait pour qu’on ne se lasse jamais. C’est une totale réussite, et certains passages, de par leur mise en scène ou l’incroyable OST, sont somptueux.

A mesure que Jin Sakai se transforme en fantôme, la météo devient de plus en plus capricieuse.

Ces moments sont néanmoins assez rares. Bien souvent ce sont des missions assez banales où il faut vider un camp de ses ennemis. Ça marche parce que les combats sont très bons, mais un aspect répétitif se dégage forcément du jeu. Ghost Of Tsushima narre l’histoire de Jin Sakai prêt à tout pour libérer son île de l’oppresseur. Son premier objectif sera de sauver son oncle, mais de quelle manière? Le samurai va peu à peu se transformer en fantôme, quitte à mettre de côté le Bushido. Cela signifie multiplier les éliminations furtives mais on ne joue pas pour autant un Ninja. Tout l’aspect infiltration est d’ailleurs assez léger, la faute à une IA très quelconques et des possibilités (ramper sous un bâtiment, utiliser le décor…) sous-exploitées.

On passe donc son temps à galoper entre les différents villages à libérer. C’est l’occasion de découvrir les paysages de Tsushima, une végétation luxuriante dansant au rythme des caprices de la météo. Ce n’est pas pour rien si le mode photo est accessible d’une simple touche: Ghost Of Tsushima est divin. Dans le détail, on se rend néanmoins compte que tout n’est pas parfait. Les soleils couchants et les feuilles qui virevoltent au gré du vent font l’illusion, mais quand on s’approche, les textures et le rendu des matériaux ne sont pas au niveau. Les rochers donnent ainsi l’impression de sortir tout droit d’Eurodisney.

Le plus grand reproche que l’on peut faire à Ghost Of Tsushima n’est toutefois pas lié à ses graphismes. Son véritable défaut reste cette caméra qui se bloque parfois derrière le décor. On ne peut pas non plus verrouiller un ennemi. L’action perd en lisibilité et on se retrouve à taper à côté; c’est alors ridicule. Avec le temps, on s’y fait, mais souvent, on peste contre cette caméra.

Les champs de bataille accueillent fréquemment de nombreux guerriers, qu’ils soient Japonais ou Mongols.

Malgré tout, Ghost Of Tsushima est un titre accrocheur. Ses combats et son ambiance font clairement la différence. Mais si on le compare à The Last Of Us: Part II, le constat est qu’il n’évolue pas dans la même division. Il est aussi différent. Ghost hérite d’une narration éclatée à cause de son monde ouvert. L’attention au détail est également moindre. On assiste ainsi à un nombre incalculable d’ellipses temporelles dès qu’il s’agit de faire une action particulière: allumer un feu, enfiler une armure… Là où The Last Of Us: Part II montre absolument tout, Ghost Of Tsushima fait pas mal d’économies. Et ça lui confère un petit côté cheap.

Le dernier jeu de Sucker Punch rappelle le cas Days Gone. Days Gone, c’est ce jeu de tir en monde ouvert hyper classique. On enfourche sa moto et va dégommer bandits et zombies sur toutes la map. Mis à part afficher par moment plusieurs centaines de monstres, il n’a rien de spécial. C’est de l’action à la troisième personne comme on peut le voir un peu partout. Mais ce qu’il propose fonctionne parfaitement: montée en puissance du personnage, scénario plaisant, quelques scènes qui sortent du lot, et des affrontements qui font le job.

Ghost Of Tsushima se rapproche de cette philosophie. Il est d’ailleurs bien plus abouti qu’un Days Gone. Son histoire peine à décoller mais la fin est majestueuse; ses affrontements au sabre procurent un plaisir fou; certains paysages sont d’une beauté folle; l’OST est sans doute la plus marquante de l’année. Mais Ghost Of Tsushima, c’est aussi un jeu techniquement inégal, une caméra aux fraises, et très classique. C’est notamment lié au fait qu’il cherche à être un minimum réaliste. Il n’y a pas de double saut, on n’affronte pas des dragons, et on ne peut pas faire de boule de feu. On se contente alors de repousser l’invasion mongole en reprenant le contrôle de forts et villages. Mais est-ce un tort en soi?

Si Ghost Of Tsushima fait mieux qu’Horizon au niveau de ses ventes sur le court terme, il ne permet pas à Sucker Punch de passer un cap. Le studio américain livre toutefois ce qui restera une oeuvre majeure de la PlayStation 4, un jeu que l’on aime malgré ses défauts et qui, à l’avenir pourrait concurrencer les plus gros titres de Guerrilla et Naughty Dog.

Ghost Of Tsushima propose de faire le jeu avec des voix japonaises. Optez pour ce choix, ça vaut le coup, même si la synchronisation labiale a été faite sur la voix anglaise.

Ghost Of Tsushima est développé par Sucker Punch et édité par Sony Interactive Entertainment. Jeu sorti le 17 juillet en exclusivité sur PlayStation 4. Ce test de Ghost Of Tsushima a été réalisé sur une PS4 classique. PEGI 18 car ça tranche dans tous les sens.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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