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PS5 : Quand l’effet Next-Gen passe par la manette DualSense
On ne dépense pas 500€ dans une nouvelle console pour rien. Il faut quelque chose qui justifie cet investissement. Généralement, c’est l’effet Next-Gen qui s’en occupe, ce petit plus que vous en met plein la vue et vous convainc définitivement de passer à la caisse. Souvent, ça se déclenche grâce à de meilleurs graphismes. Sur PS5, il en est autrement. Ça passe par ce que l’on tient dans les mains : la DualSense, une manette qui nous a bluffés.
Ne l’appelez pas Dualshock. Avec la PlayStation 5, Sony procède à une petite révolution, une nouvelle manette qui héberge tellement de nouvelles technologies que le Japonais a modifié son petit nom. Il faut donc désormais parler de DualSense et, oui, c’est elle qui provoque l’effet next-gen sur cette console.

Dans le passé, ce fameux effet next-gen était provoqué par les jeux de lancement. Ryse et Killzone Shadow Fall étaient absolument magnifiques sur Xbox One et PS4. Ces titres étaient classiques mais on en prenait plein les yeux et donc on était content. Sauf qu’on est désormais en 2020 et tous les jeux sont au minimum beaux. Il en faut donc plus, et c’est là qu’intervient la DualSense, une manette capable de proposer une immersion sans commune mesure.
Astro’s Playroom est LE jeu qui montre les pouvoirs magiques de la DualSense
Sa prise en main ressemble à celle de la Dualshock 4. Ce sont les mêmes boutons placés aux mêmes endroits ou presque, et il y a toujours ce pavé tactile. C’est dans ses entrailles que la DualSense cache ses secrets. Elle est équipée de retours haptiques et de gâchettes adaptatives. Dès le début, Sony a communiqué sur ces fonctionnalités mais soyons honnêtes : ces termes restaient très flous.
Dans les faits, les retours haptiques offrent des vibrations beaucoup plus précises. Elles semblent aussi être situées partout dans les poignées, donnant l’impression qu’elles peuvent traverser la manette de haut en bas, de la gauche vers la droite. Les gâchettes adaptatives offrent quant à elles un degré de résistance selon les jeux et les situations. Elles peuvent ainsi se durcir ou intégrer comme un cran.
Cela peut paraître gadget quand on lit ces quelques phrases, mais quand on lance pour la première fois l’excellent Astro’s Playroom, on se rend compte à quel point la DualSense transcende l’expérience. La manette réagit ainsi différemment selon que le petit robot marche sur du sable ou une surface métallique. Face à un ventilo, on ressent le puissant souffle à travers la manette. Et lorsqu’il fait du patin, on a véritablement l’impression de fendre la glace.
Une nouvelle manière de ressentir ses jeux
La DualSense porte bien son nom : tout est lié à l’effet de sensation, de toucher. C’est aussi accentué par l’excellente qualité du haut-parleur de la manette. Au final, la DualSense réussit à retranscrire ce que l’on voit à l’écran. Et il en va de même pour le nouveau Spider-Man. Dans l’intro du jeu, Miles Morales est dans le métro; on ressent alors les vibrations de la rame avec une surprenante justesse.

Le retour haptique de la DualSense est un immense plus à l’immersion dans les jeux vidéo. Les gâchettes adaptatives aussi, en plus d’avoir un impact sur notre manière de jouer. Dans Astro’s Playroom, lorsqu’il s’agit de diriger les deux réacteurs d’une petite fusée, les gâchettes opposent une forte résistance en plus de vibrer. Et quand on utilise des armes, elles réagissent différemment. Dès lors, il ne s’agit plus d’appuyer sur les gâchettes mais plutôt de les enclencher ou les enfoncer.
Un effet next-gen sur le court ou long terme?
C’est une nouvelle façon de vivre ses jeux. Tout est harmonieux, logique et cohérent avec l’action à l’écran. La DualSense apporte une forme de continuité. Les possibilités à l’avenir sont gigantesques et on est très curieux de voir comment studios indés et producteurs de jeux AAA utiliseront ces technologies. Il existe toutefois un risque que les développeurs passent à côté de la DualSense. Après tout, chez Nintendo, la Switch embarque aussi un retour haptique mais tout le monde s’en fout. Et c’est aussi le cas chez le constructeur japonais puisqu’il a supprimé ces vibrations HD dans sa Switch Lite.
Pour le moment, nous n’avons testé que deux titres sur PS5: Astro’s Playroom et Marvel’s Spider-Man – Miles Morales. Ce sont deux très beaux jeux, mais l’effet next-gen a été provoqué par la DualSense. Elle est très importante car elle apporte tout de suite une immersion inédite. Elle est nouvelle et donc rompt avec le passé; on assiste à un vrai changement de génération à travers elle. Actuellement; je joue à DiRT 5 sur PS4, et je n’ai qu’une seule envie : le faire sur PS5 pour profiter de la DualSense. Je veux voir de quelle manière les gâchettes adaptatives et les retours haptiques selon les types de surface seront gérées. Bien sûr, profiter de meilleurs graphismes, c’est génial, mais ce que je recherche actuellement, c’est quelque chose de nouveau. Et ça, c’est la DualSense qui s’en occupe.

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Le streaming dans le cloud débarque sur PlayStation Portal : une révolution pour les joueurs PS5
Dès le 6 novembre 2025, le streaming dans le cloud fait son entrée sur le PlayStation Portal, ouvrant une nouvelle ère pour les joueurs PlayStation Plus Premium.
Concrètement, il sera désormais possible de jouer à ses jeux PS5 directement depuis le cloud, sans passer par le Remote Play ni allumer sa console à la maison. Une avancée majeure pour le jeu nomade signé Sony.
Jouer à ses jeux PS5 partout, sans console allumée
Grâce à cette mise à jour, les abonnés PlayStation Plus Premium pourront profiter de leurs jeux PS5 en streaming, où qu’ils soient : à l’hôtel, dans un café ou chez un ami.
Le service permet de se connecter directement au cloud PlayStation pour lancer ses jeux, même si la PS5 est éteinte ou utilisée par un autre compte.
Des milliers de jeux compatibles dès le lancement
Dès le déploiement du service, les joueurs auront accès à une large sélection de titres compatibles avec le cloud gaming sur PS Portal, dont :
Astro Bot, Final Fantasy VII Rebirth, Fortnite, Resident Evil 4 ou encore GTA V.
Les abonnés au PlayStation Plus Game Catalog et au Classics Catalog retrouveront également plusieurs centaines de titres streamables, comme :
- Cyberpunk 2077
- God of War Ragnarök
- Hogwarts Legacy
- Sword of the Sea
- The Last of Us Part II Remastered
Une offre colossale qui rapproche encore un peu plus Sony du cloud gaming à grande échelle.
Une interface repensée pour le PlayStation Portal
Le PlayStation Portal profite aussi d’une interface modernisée articulée autour de trois onglets clairs :
- Remote Play : pour jouer aux jeux installés localement sur la PS5.
- Streaming dans le cloud : pour lancer instantanément les jeux compatibles.
- Recherche : pour trouver rapidement un titre et y accéder via QR code.
Les nouveautés à retenir
Cette mise à jour ne se limite pas au cloud. Sony ajoute aussi une série de fonctionnalités très attendues :
- Audio 3D sur les jeux compatibles (casques Pulse Explore & Pulse Elite)
- Verrouillage par mot de passe
- Écran d’état réseau pour surveiller la connexion
- Boutique intégrée pendant le streaming
- Options d’accessibilité (lecteur d’écran, taille du texte ajustable)
- Invitations en jeu directement accessibles depuis le menu rapide
Tout est pensé pour fluidifier l’expérience, du confort visuel à la sécurité.




Une sortie mondiale dès le 6 novembre
Le streaming cloud sur PlayStation Portal sera disponible en France et dans toutes les régions proposant PlayStation Plus Premium à partir du 6 novembre 2025, à 15h.
Les joueurs pourront alors découvrir une nouvelle façon de profiter de leur bibliothèque PlayStation, sans contrainte matérielle.
Sony franchit un cap historique avec l’arrivée du cloud gaming sur PlayStation Portal. Une avancée qui rapproche les joueurs d’un futur où la puissance de la PS5 tiendra littéralement dans la main — sans console, sans câble, et sans limite.
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
- On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
- Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
- Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
- Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
