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Test : GTA V (PS4, One) est-il un bon FPS?

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Pour leur première année d’existence, la PS4 et Xbox One auront surtout connu des jeux précédemment sortis sur PS3 et Xbox 360. Ce fut ainsi le cas de Sleeping Dogs, Tomb Raider ou The Last Of Us, des titres proposant de meilleurs graphismes, mais une expérience de jeu similaire. De son côté, Rockstar a préféré miser sur une mini-révolution pour son fameux GTA V : outre de nombreuses améliorations visuelles, le studio britannique met pour la première fois à disposition une vue FPS. Un simple argument marketing ou un véritable coup de maître?

test_gta_v_fps_2Why did I move here? I guess it was the weather. C’est bien connu, Los Santos baigne souvent sous un soleil radieux, éclairant de mille éclats chaque détail des rues. Et quoi de mieux alors qu’une remasterisation en 1080p pour mieux les admirer? L’arrivée d’une version next-gen de GTA était largement pressentie, mais le résultat final dépasse les attentes. Même s’il n’a pas le même cachet qu’un inFamous Second Son conçu directement pour la PS4, ce GTA V reste tout simplement saisissant. La résolution augmentée offre un jeu plus fin, la distance d’affichage a été étendue, les arbustes ont envahi les plaines et on note l’apparition de petits ajouts qui savent largement faire la différence comme un trafic plus dense, l’eau qui stagne sur les routes lors de gros orages, des chats errants. . . Il y a bien un peu d’aliasing par-ci par-là couplé à du clipping inhérent au genre, mais cela demeure presque insignifiant par rapport à l’immensité de la map.

C’est généralement ce que l’on attend le plus d’une remasterisation : des graphismes améliorés. Le titre de Rockstar passe avec brio cette épreuve, et ce peut-être même mieux que ses camarades Tomb Raider Definitive Edition et The Last Of Us Remastered. De par son statut de jeu en monde ouvert, GTA V se doit de mettre à disposition une ambiance visuelle repoussant les limites de l’excellence afin de proposer un meilleur plongeon dans ce Los Santos plus beau que jamais. C’est le cas ici et on a clairement l’impression d’évoluer dans une ville qui, véritablement, vit et, quitte à se répéter, possède un sens du détail hallucinant. Et tout cela est renforcé par l’introduction d’une vue à la première personne.

test_gta_v_fps_3L’arrivée d’une vue FPS ne bouleverse pas ce GTA V mais permet de redécouvrir Los Santos sous un nouvel oeil. On gagne là aussi en immersion mais l’aventure principale perd cependant de son charme puisque l’on a alors moins l’impression de contrôler Michael, Franklin et Trevor. On s’identifie de ce fait beaucoup moins au personnage et tout ce qui est lié à la personnalisation du héros devient caduc : débouler dans une rue passante en slip ou en costume trois pièces n’a que peu d’importance car mis à part certains passages uniquement accessibles avec une vue à la troisième personne, on ne voit jamais son avatar. L’expérience diffère donc, tout comme les sensations.

test_gta_v_fps_4Sans surprise, c’est principalement aux commandes d’un deux roues hyper-rapide et au milieu de ce trafic revu à la hausse que l’on apprécie le plus cette vue à la première personne dans GTA V. Les autres véhicules (voitures, avions, hélicoptères et même sous-marins) ne sont pas en reste et proposent aussi de jolis intérieurs, mais les sensations de vitesse sont forcément moindres. On dénote cependant 3 bémols, allant du futile au plus dérangeant : le klaxon se déclenche avant que la main ne touche le volant, les rétroviseurs ne permettent pas de voir correctement derrière soi et surtout, la caméra ne cesse de se réinitialiser. De base, notre pilote a tendance à légèrement baisser la tête plutôt que de regarder au loin devant lui; un réflexe logique lorsque l’on conduit, mais légèrement gênant dans un jeu vidéo où on se fiche alors du compteur. Un petit coup sur le stick droit corrige ce défaut, mais la caméra ne cesse de se remettre à défaut si on relache le stick R. On retrouve ce même souci à pied avec une caméra qui se reset si on regarde trop longtemps autour de soi. Rien de bien méchant, mais cela est parfois légèrement agaçant.

Ne faisant jamais les choses à moitié, Rockstar propose aussi une multitude d’options pour sa vue FPS, vue qu’il n’impose d’ailleurs jamais. C’est bien le joueur qui décide de quelle manière il souhaite expérimenter cette nouvelle fonctionnalité et on note aussi deux types de visée différentes : une à la hanche pour les combats rapprochés et une vue iron-sight pour les affrontements à moyenne et longue distance. La visée manque encore un peu de souplesse et pourra même en surprendre plus d’un : il faut soit opter pour une visée libre sans aucune aide (ou presque) ou une très assistée, donnant l’impression de jouer avec un aimbot. Les gunfights sont quant à eux très pêchus, bien aidés par de bons bruitages, un moteur physique plaisant et une mise en scène souvent très élaborée. GTA V à la vue FPS épouse aussi les standards du genre; le recul est ainsi peu marqué et les rechargements se font de manière (très) rapides. Le titre de Rockstar conserve aussi les mécaniques du jeu d’origine et invite à utiliser un système de couverture. Cela implique alors naturellement d’avoir le nez collé aux murs, et d’admirer quelques textures encore un peu old-gen, mais cela reste parfaitement jouable avec la possibilité de tirer à couvert ou de sortir de sa cachette pour arroser furieusement les ennemis d’une pluie de balles.

test_gta_v_fps_5La vue FPS de GTA V nécessite donc un petit temps d’adaptation mais apporte toutefois un plus indéniable à l’aventure. Le jeu devient alors plus spectaculaire et même plus frappant tandis que certaines rencontres tarifées justifient largement le PEGI 18 situé dans le coin inférieur gauche de la jaquette. Plus qu’un simple lifting, ce GTA V s’apparente presque comme une nouvelle aventure au sein d’un Los Santos qu’on connait finalement déjà. Alors forcément, cette remasterisation est principalement destinée à ceux qui rêvent de refaire cet épisode avec une vue subjective, ou bien ceux qui sont passés à côté de l’un des meilleurs jeux de la dernière génération. Quant aux joueurs ne jurant que par la vue à la troisième personne, cela reste la même expérience en plus jolie même si le haut-parleur de la manette PS4 est intelligemment utilisé, que les radios se gonflent de quelques chansons supplémentaires ou encore que le multi voit son nombre de joueurs doubler.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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