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Test: Hitman (Episode 5 Colorado) – Plus Absolution que Blood Money?
																								
												
												
											Quand il s’agit d’éliminer des cibles, l’Agent 47 n’hésite pas à faire le tour du monde. Pour cet avant-dernier épisode, Hitman nous emmène cette fois-ci aux Etats-Unis d’Amérique. Le cadre choisi est moins glamour que l’hôtel paradisiaque de Bankgok, le défilé de mode de Paris ou encore la ville côtière de Sapienza, puisqu’il s’agit ici d’une ferme transformée en un terrain d’entraînement pour une milice. Mais au final, le Colorado peut-il quand même devenir l’El Dorado des fans de Hitman?
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C’est assez étrange mais un parfum de nostalgie se dégage de cet épisode 5 de Hitman. Il y a ce nom « Freedom Fighters » qui fait écho à ce jeu d’action sorti en 2003 sur Xbox, PC, GameCube et PlayStation 2. Puis il y a ce petit easter egg avec Kane & Lynch. Et enfin la structure de cette mission qui rappelle Absolution. Pour un peu, on croirait presque qu’il s’agit du dernier jeu signé IO Interactive avant que le studio ne mette la clef sous la porte. Heureusement, cela ne semble pas encore être au programme. Après tout, l’équipe danoise doit encore livrer un épisode —au Japon— et a souvent laissé entendre qu’une saison 2 était en préparation. Une excellente nouvelle puisque ce cinquième épisode confirme que ce jeu Hitman flirte avec l’excellence.
Cette mission au Colorado se veut différente des précédentes. Cette fois-ci, l’Agent 47 est directement plongé en territoire ennemi. Dans ce camp d’entraînement où on retrouve différents bâtiments dont une grange et une demeure sur 2 niveaux en plus d’un sous-sol, on ne peut pas se mêler à la foule ou se promener librement. Cela évoque alors des missions d’Hitman Absolution qui tendaient beaucoup vers l’infiltration/action, tel un Splinter Cell. Pour progresser dans cette ferme où grouillent des dizaines de soldats lourdement armés, il faut alors avancer furtivement ou bien trouver les bons uniformes. Naturellement, ces derniers donnent ensuite accès à différentes zones et permettent de se rapprocher plus facilement des 4 (!) cibles à abattre.
C’est alors que vient le paragraphe habituel où on rappelle que ce nouveau Hitman propose une expérience très riche et très convaincante. Il y a une véritable impression de vie au sein de ce camp: les soldats sont tous affairés à différentes tâches, ils discutent entre eux. . . Dans certains cas, ils racontent un peu n’importe quoi, tandis que dans d’autres, ils aident indirectement le joueur en révélant de précieuses informations sur les 4 personnes à exécuter. Et bien entendu, pour se débarrasser de ces deux hommes et deux femmes, les possibilités ne manquent pas. Outre les traditionnelles attaques au corps à corps ou les tirs de précision à distance, on dénombre encore et toujours des accidents à foison. Certains sautent rapidement aux yeux alors que d’autres demandent véritablement d’explorer toute la zone pour comprendre comment ils peuvent être actionnés.
Puis après avoir parlé des qualités de Hitman, il est temps d’évoquer à nouveaux ces mêmes griefs. On pense à ces gadgets que l’on aimerait revoir comme la malette servant à transporter le fusil sniper —même si pour cette map ce serait un peu inutile—, cette IA encore capricieuse, ces scripts qui peuvent parfois oublier de se déclencher, ou les poches magiques de l’Agent 47. Avant de partir en mission, le grand chauve ne peut choisir que deux petits objets. Mais une fois sur le terrain, il peut en transporter des dizaines, ce qui n’est pas très logique.
Comme les précédents, ce cinquième épisode embarque aussi un mode Contrat —assassiner des cibles sélectionnées par d’autres joueurs— qui s’enrichit d’un moteur de recherche, d’un mode Escalade —éliminer une ou plusieurs personnes selon plusieurs contraintes— ou encore une nouvelle cible de Sarajevo pour les joueurs PS4. Cette fois-ci, la personne à éliminer est entourée de plusieurs soldats sur les nerfs et même un peu omniscients. Enfin, on notera qu’avec cette mission au Colorado, l’histoire de Hitman décolle véritablement, même si elle reste encore empreinte de beaucoup de mystère —on sent d’ailleurs qu’elle a été construite pour s’étaler sur au moins deux saisons. Bref, Hitman: Episode 5 fait du Hitman, et c’est une excellente nouvelle.
Hitman – Episode 5: Colorado est développé par IO Interactive et édité par Square Enix. Jeu disponible depuis le 27 septembre sur PC, Xbox One et PlayStation 4 en dématérialisé. Une version boîte sortira en janvier 2017. PEGI 18. Version testée : PS4.
																	
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
														La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
 - On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
 
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
 - Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
 - Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
 - Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
 
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
														Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
 - Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
 - Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
 - Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
 - Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
 
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
 - Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
 - Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
 - Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
 
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
 - Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
 - Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
 
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
														Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
 - Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
 - Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
 - Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
 
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
 - Ergonomie des outils de construction à la manette
 - Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
 
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
