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Test : inFamous First Light

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Ce stand-alone étant sorti depuis près de 4 mois, ce test d’inFamous : First Light va à l’essentiel.

Dans la même veine que Festival Of Blood (2011), Sucker Punch a à nouveau opté pour le développement d’un stand-alone afin d’assurer le suivi d’inFamous Second Son. Les vampires cèdent toutefois leur place à différentes mafias et cet épisode fait office de préquelle afin de présenter plus en détails le passé de la lumineuse Fetch. Mais ce n’est pas ce mode histoire que l’on retiendra de First Light.

test_infamous_test_light_3Retour à Seattle, mais avant les événements de Second Son. Delsin Rowe n’a pas encore fait connaissance de ses nouvelles capacités, et Fetch, porteuse spécialisée dans l’utilisation du néon, est l’héroine de cette aventure se déroulant sur la toute première île du jeu, ce petit bout de terre sur lequel on retrouve la Space Needle. L’histoire de First Light s’intéresse à la relation qu’entretient Fetch avec son frère, et ses multiples tentatives pour le libérer des mains de différents malfaiteurs. Malheureusement, cela reste assez superficiel, au même titre que cette aventure en règle générale. Les missions principales (attaquer/défendre une zone) et secondaires (récupérer collectibles) sont sympathiques mais peu inspirées et ce stand-alone, à l’instar des autres jeux inFamous, n’est guère compliqué et ce, même après avoir activé la difficulté max’ en début de partie. On rajoutera que la ville de Seattle semble encore moins vivante que dans Second Son et que le pouvoir du néon n’est pas si sensationnel. Cette dernière remarque est naturellement subjective, mais à mon sens, les pouvoirs de Delsin Rowe et de Cole MacGrath, respectivement la fumée/feu et l’électricité, sont plus spectaculaires et proposent des déplacements plus aériens et grâcieux, là où le néon confère principalement une vitesse de déplacement plus élevée et la possibilité de courir à la verticale.

test_infamous_first_light_1Mais si le néon se révèle moins clinquant, il est en revanche parfaitement adapté pour le mode de jeu arène qui, comme son nom le laisse légèrement suggérer, permet d’affronter des vagues d’ennemis dans un endroit clos. Trois maps sont au total disponibles et chacune dispose de ces propres spécificités (tourelles etc.), tout en sachant que Fetch et Delsin, à condition d’avoir joué à Second Son, sont jouables. On se rend rapidement compte que l’héroine d’inFamous First Light dispose de sacrés avantages grâce au néon qui permet de se déplacer rapidement, ralentir le temps pour mieux viser ou de quelques attaques à distance ou au corps à corps extrêmement destructrices qu’il faut soigneusement débloquer en remplissant des défis. Face à des ennemis de tous types et ayant chacun des points forts et faibles, le pouvoir du néon rend les affrontements hyper dynamiques et même finalement stratégiques. Naturellement, ce mode de jeu se révèle un peu répétitif —comme tout mode survie—, et Sucker Punch offre la possiblité de jouer avec ou sans otages afin de pimenter ces arènes mortelles. Dans le cas où la réponse est positive, à un rythme régulier, des civils font leur apparition et doivent être sauvés. Si Fetch ou Delsin échouent à plusieurs reprises, le game-over apparaît. Cela peut sembler anecdotique, mais ce petit ajout rend le jeu plus difficile et plus punchy. Enfin, on n’oubliera pas de préciser qu’un leaderboard est disponible, histoire de narguer ses amis avec ses scores à minimum 7 chiffres.

test_infamous_first_light_2A mi-chemin entre jolie surprise pour ses combats en arène et déception pour son mode aventure assez mou mis-à-part une fin plus explosive, cette préquelle de Second Son reste un titre efficace et plaisant, sans pour autant faire de l’ombre à son ainé. On terminera ce test d’inFamous First Light en rappelant que ce stand-alone est actuellement offert à tous les abonnés du PlayStation Plus et que son trophée platine se débloque facilement en moins de 8 heures ce qui est, pour certains, un sacré argument.

inFamous First Light est développé par Sucker Punch et édité par Sony Computer Entertainment. Jeu exclusif à la PlayStation 4 sorti fin août 2014 sur le PSN et en septembre 2014 en boîte. PEGI 16.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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