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Xbox : qu’en est-il de tous ces studios rachetés en 2018 ?
																								
												
												
											A l’été 2018, Microsoft annonçait fièrement le rachat de plusieurs studios, en plus de la création de The Initiative. Six ans plus tard, quel bilan pouvons-nous en tirer?
Il y a 10 ans, Phil Spencer reprenait les rênes de Xbox. La marque n’allait pas très bien à l’époque, notamment à cause du lancement compliqué de la Xbox One —merci Kinect.
Au cours de cette décennie, Phil Spencer s’est notamment illustré en multipliant les consoles, en lançant le Game Pass, et en sortant le chéquier. L’américain a racheté bon nombre de studios, en plus de s’offrir des éditeurs comme Zenimax-Bethesda ou Activison-Blizzard-King.
Ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est de revenir sur les débuts de ces folles acquisitions. On est alors à l’E3 2018, et sur la scène de Microsoft, Phil Spencer annonce le rachat de 4 studios. En bonus, il confirme la création d’une nouvelle équipe : The Initiative. Et depuis, que s’est-il passé ? Cette question est d’autant plus importante qu’elle permet de comprendre la situation actuelle. Après tout, ces studios ont été créés pour préparer la génération Xbox Series et aider le Game Pass.
Undead Labs n’a toujours pas sorti de jeu
L’histoire d’Undead Labs se résume à une seule série : State Of Decay. Après un épisode encourageant (78/100 sur Metacritic) et un autre plus décevant (66/100), Microsoft s’est offert le studio
La logique derrière ce rachat était sans doute de favoriser le Game Pass ; ces titres misent sur la coopération, un genre qui permet de retenir davantage les joueurs.
En 2020, un teaser de State Of Decay 3 a été révélé. Et depuis, pas grand chose si ce n’est cet article de Kotaku qui évoque qu’au sein du studio, la vie n’est pas rose.
Compulsion Games s’apprête à lancer South Of Midnight
En 2013, Compulsion Game sort son premier jeu original : Contrast. Ce titre est plutôt connu car il a été offert sur le PlayStation Plus pour le lancement de la PS4.
Plus tard, Compulsion se fait un nom grâce aux trailers de We Happy Few, un titre à l’esthétique unique. Ce jeu a sans doute tapé dans l’oeil de Microsoft qui a alors racheté le studio quelques semaines seulement avant la sortie de cette fameuse production; un pari compliqué puisque We Happy Few n’a pas convaincu la presse — 62/100 sur Metacritic.
Depuis, Compulsion a sorti des DLC et peaufine South Of Midnight, un titre qui a là encore une aura unique. Il ne reste plus qu’à espérer que manette en main, ce soit aussi magique à jouer.
Ninja Theory compte sur Hellblade 2 pour oublier Bleeding Edge
En 2018, quand Microsoft annonce tous ces rachats, celui de Ninja Theory est le plus impressionnant. Contrairement à Compulsion et Undead Labs, c’est un studio habitué à sortir des AAA : Heavenly Sword, Enslaved ou encore DmC : Devil May Cry.
C’est également un studio souvent associé à Sony. Heavenly Sword était une exclusivité importante de la PS3 même si elle n’a pas trouvé son public. Quant à Hellblade : Senua’s Sacrifice (2017), ce jeu a bénéficié du soutien marketing de Sony et a d’abord été commercialisé sur PS4.
Depuis le rachat par Microsoft, Ninja Theory n’a lancé qu’un seul titre : Bleeding Edge. Il s’agit d’un jeu d’action en ligne avec toute une panoplie de héros à la Overwatch. Neuf mois après sa sortie, le studio britannique a annoncé qu’il ne développerait plus de contenu pour ce jeu multi. En d’autres termes, il l’a abandonné faute d’un succès suffisant.
Désormais, Ninja Theory se concentre sur Senua’s Saga : Hellblade 2, un titre qui pourrait bien être le plus beau jeu de l’année, haut la main. Il ne faut toutefois pas s’attendre à un AAA. Le studio prévient que Hellblade 2 sera proposé à une cinquantaine d’euros afin de refléter sa courte durée de vie. Il ne faut donc pas s’attendre à une aventure de 30h mais plutôt quelque chose proche des 8/10h.
Playground Games, le roi des studios Xbox
Parmi tous les rachats, Playground Games est celui qui semblait le plus logique. Dès ses débuts, le studio a travaillé main dans la main avec Microsoft. C’est en effet à lui que l’on doit l’excellente série des Forza Horizon. On peut d’ailleurs se demander si dans la famille Forza, Horizon n’est pas plus populaire que Motorsport, alors qu’il s’agissait à l’origine d’un spin-off.
Depuis 2012, Forza Horizon, c’est l’excellence. Et le dernier épisode en date —le 5, sorti en 2021— l’a une nouvelle fois prouvé.
Devant cette capacité à sortir des jeux de qualité à rythme régulier, Microsoft a confié à Playground la licence Fable. Le studio anglais a donc monté une seconde équipe —outre celle dédiée à Forza Horizon— et travaille depuis un bon petit moment sur ce RPG en monde ouvert. Fable n’a pas encore de date, mais son unique vidéo de gameplay est impressionnante.
The Initiative se cherche encore
Il est assez rare qu’un constructeur fonde un nouveau studio. Cela signifie tout recommencer à zéro, ce qui est souvent compliqué.
Microsoft a osé prendre ce risque avec The Iniative, une équipe chargée de produire des AAA, comprendre des jeux à très gros budget.
L’annonce de la création de The Initiative a donc lieu à l’été 2018. Microsoft précise que Darrell Gallagher (ex-Crystal Dynamics) dirigera ce studio situé à Los Angeles. C’est alors l’occasion de piocher parmi les talents locaux : Naughty Dog, Insomniac, Rockstar etc.
Lors des Game Awards 2020, The Initiative confirme travailler sur un jeu Perfect Dark et dévoile un teaser. Et depuis… pas grand chose. Alors que cela fait quand même pas loin de six ans.
Selon une enquête d’IGN, le développement de Perfect Dark a longtemps piétiné, notamment à cause d’un manque de vision. The Initiative ne serait qu’une petite structure, loin des studios comptant 100, 200, 300 ou 500 développeurs. Alors, l’Américain aurait fait appel à Certain Affinity pour avancer plus rapidement. Hélas, des tensions d’ordre créative auraient ralenti le projet. Et désormais, c’est Crystal Dynamics qui fait le gros du travail. Mais forcément, ça a demandé de rebooter une partie du projet.
Et la même année…
Tous les achats précédents ont eu lieu au cours de l’été 2018. A l’automne, Microsoft a ensuite annoncé les acquisitions de inXile et Obsidian.
inXile : du tour par tour au FPS
inXile est notamment connu pour ses RPG. On lui doit notamment les Wasteland dont le dernier épisode —le 3, 85/100 sur Metacritic— est sorti en 2020 sur PC, PS4 et Xbox One.
Désormais, le studio travaille sur Clockwork Revolution, un jeu de rôle à la première personne dont l’esthétique rappelle un certain Bioshock Infinite. Ce sera une exclusivité Xbox Series, sans doute prévue pour ces prochains mois.
Obsidian, le bon élève de Xbox Game Studios
Obsidian est un prestigieux studio, lui aussi spécialisé dans les RPG. On lui doit notamment Alpha Protocol, Neverwinter Nights 2, Fallout New Vegas, South Park Le Bâton de la Vérité et la série des Pillars Of Eternity.
Il s’agit également d’un studio prolifique qui a déjà sorti plusieurs jeux depuis son rachat: The Outer Worlds (pour le compte de Private Division/2K), Grounded et Pentiment.
D’ici la fin d’année, Obsidian devrait normalement dégainer le très attendu Avowed sur PC et Xbox Series. Et plus tard, on aura droit à une suite de The Outer Worlds.
Au final, quel bilan pouvons-nous faire de tous ces rachats ?
En 2018, au moment de ces multiples annonces, Microsoft donnait l’impression de taper fort. Depuis, le bilan est contrasté.
A ce jour, parmi ces 7 nouvelles recrues, trois studios n’ont toujours pas sorti de nouveaux jeux : Compulsion, Undead Labs et The Initiative. Du côté de Ninja Theory, Bleeding Edge n’a pas marqué les esprits mais Hellblade 2 devrait redresser la barre ; et chez inXile, Wasteland 3 est un très bon jeu mais de niche et multiplateforme.
Il reste donc Obsidian dont la productivité est louable, mêlant petits jeux et titres plus ambitieux ; et bien sûr, Playground Games dont les Forza Horizon sont excellents, et un Fable qui a toute notre confiance.
On ne peut s’exprimer au nom de Microsoft. On peut toutefois imaginer qu’il attendait mieux de tous ces rachats. En 2018, il avait en tête la nouvelle génération, il espérait que la Xbox Series X|S rattrape enfin PlayStation. Pour ça, il espérait notamment sortir une exclusivité par trimestre. Cela n’a pas toujours été le cas, et on a alors envie de pointer du doigt une partie de ces studios dont le rendement est faible.
																	
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
														La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
 - On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
 
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
 - Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
 - Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
 - Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
 
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
														Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
 - Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
 - Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
 - Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
 - Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
 
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
 - Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
 - Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
 - Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
 
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
 - Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
 - Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
 
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
														Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
 - Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
 - Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
 - Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
 
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
 - Ergonomie des outils de construction à la manette
 - Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
 
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
