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Uncharted 3 : L’Illusion de Drake – Un succès critiqué
Bis repetita. Après l’immense succès critique d’Uncharted 2 : Among Thieves, Naughty Dog n’avait d’autre choix que de s’engouffrer dans la production d’un troisième épisode. Certains développeurs avaient cependant d’autres envies et étaient courtisés par d’autres écuries. Pour éviter de perdre ses meilleurs éléments, Naughty Dog a finalement opté —une nouvelle fois— pour la création d’une seconde équipe avec, à sa tête, Bruce Straley et Neil Druckmann, respectivement Game Director et Co-Lead Designer sur Among Thieves. Et pendant que ce duo planchait sur l’élaboration de The Last Of Us, toute une partie du studio travaillait sur Uncharted 3 : Drake’s Deception, ou plutôt Uncharted 3 : L’Illusion de Drake comme on dit chez nous.
Après la jungle et la neige, Naughty Dog a choisi le sable brûlant du désert comme environnement principal d’Uncharted 3. Mais à l’instar d’Among Thieves qui avait d’abord préféré montrer ses rues népalaises, le studio dirigé par la doublette Evan Wells – Christophe Balestra a en premier lieu dévoilé un château français en train de se consumer à petit feu. Que ce soit pour Uncharted 2 ou pour Uncharted 3, l’explication est la même : au moment de montrer le jeu, la technologie liée à la neige ou au sable n’était pas encore prête. Autre point commun avec ce second épisode, le teaser révélant un violent crash d’avion au milieu du désert a été créé alors que les équipes de développement ignoraient encore de quelle manière ce passage s’imbriquerait dans le jeu. Avant de livrer une histoire, Naughty Dog conçoit en effet avant tout un jeu vidéo et le récit doit donc s’adapter aux différentes séquences clefs. Ainsi, la longue course-poursuite à pied a été créée avant même de savoir qui serait la mystérieuse personne que poursuivrait Nathan Drake. Le studio américain a également mis plusieurs mois avant de déterminer si Nate serait accompagné d’Elena et/ou Chloe au cours de son périple.
Malgré l’expérience acquise avec les deux précédents épisodes, le développement de ce troisième opus fut une nouvelle fois compliqué et Naughty Dog a largement couru après le temps, en plus d’externaliser une bonne partie de sa prod’. Lors de l’E3 2011, le studio californien devait ainsi livrer à la fois un trailer et deux démos : Le Cargo Plan et le Cruise Ship, soit deux des passages les plus impressionnants du jeu. Cela a d’ailleurs eu un prix avec un Crunch Time —période pendant laquelle on ne compte plus vraiment ses heures— qui a débuté très tôt. Interrogé au moment de la sortie du jeu, Christophe Balestra nous confirmera d’ailleurs que ses équipes avaient travaillé « comme des tarés à la fin » et que deux années de développement étaient trop justes : « C’était quand même un peu de la folie pour le finir. » Et si l’issue finale a été positive, Uncharted 3 a pourtant frôlé la catastrophe. Quelques jours avant la fin officielle du developpement, Naughty Dog s’est ainsi rendu compte que les bugs visuels se multipliaient, passé un certain cap, si le jeu était lancé sur d’anciennes PS3.
En dépit d’une équipe de développement quelque peu renouvelée, l’ambition de ce troisième et dernier épisode d’Uncharted sur PlayStation 3 n’a pas été revue à la baisse. Il s’agit même sans-doute du jeu le plus impressionnant de la série avec des séquences très marquantes comme l’avion qui se déchire en plein air, le paquebot qui sombre ou encore ce château français qui disparaît dans les flammes. Naughty Dog a cependant dû alléger quelques passages. L’immense navire devait à l’origine être de la taille du Titanic et se briser en deux. Le chapitre lié à l’avion devait quant à lui proposer un gunfight à gravité zéro. Malgré ces révisions, ces passages restent parmi les moments les plus forts de toute la saga. Uncharted 3 : L’Illusion de Drake pâtit toutefois de sa grande ressemblance avec Among Thieves qui, deux ans auparavant, avait mis la barre déjà très haut.
L’effet de surprise était donc moindre à sa sortie, mais cet Uncharted 3 : L’Illusion de Drake a quand même su proposer son (gros) lot de nouveautés. D’un point de vue scénaristique, le jeu explore les origines de Drake, ce qui, à l’époque, avait mis dans l’embarras Sony Bend qui avait les mêmes intentions pour son Uncharted PSVita. La bromance entre Nate et Sully est également au coeur même du jeu en réponse aux nombreux fans qui se disaient déçus de voir ce bon vieux Victor Sullivan beaucoup trop absent dans Among Thieves. Au niveau du gameplay, il a été décidé dès novembre 2009 de revoir les combats au corps à corps. Ceux-ci bénéficient d’une meilleure chorégraphie, gagnent en profondeur, et sont logiquement fréquemment mis en avant, notamment au début du jeu; une scène qui se déroule alors dans un pub anglais, le même que l’on retrouve dans The Last Of Us. Quant au rythme, il a lui aussi été revu pour proposer des montées en puissance plus maîtrisées tandis que les puzzles ont gagné en complexité.
Mais c’est aussi du côté de la technique que le jeu a fait un énième bond en avant. Alors que le précédent épisode était déjà magnifique à l’époque, Uncharted 3 est encore plus rayonnant et bénéficie en plus d’un affichage en 3D stéréoscopiques sur les quelques téléviseurs compatibles avec cette mode éphémère, sans oublier du coop en écran partagé sur quelques missions additionnelles. Naughty Dog a également amélioré les déplacements de Nathan Drake en ajoutant plusieurs animations contextuelles qui rendent son comportement plus crédible. Le long passage sur le navire est également une grosse prouesse technique puisque celui-ci pivote sur lui-même à un moment précis du jeu et réagit en plus en temps réel à la formation aléatoire/procédurale des vagues. Le multijoueur a également fait peau neuve avec de nombreuses options pour personnaliser son armement et son avatar, ainsi que l’apparition de maps dynamiques qui évoluent au cours de la partie. Enfin, Naughty Dog a pu compter pour la première fois sur son propre studio de Motion-Capture, situé à Culver City, ce qui a permis à l’équipe californienne de faire deux fois plus de sessions MoCap dans Uncharted 3 que dans Drake’s Fortune et Among Thieves. Pourtant, c’est bien le scénario de cet épisode qui a été le plus montré du doigt, souvent jugé trop faible et trop évasif sur de nombreux points.
Uncharted 3 a beau être un excellent jeu vidéo, c’est aussi celui qui a généralement le plus déçu les fans de la série. Outre son histoire qui semble incomplète, les nombreux trailers diffusés ont eu pour effet d’éventer tout effet de surprises tandis que plusieurs passages sont très similaires à ceux d’Among Thieves. Difficile dans ces cas là de (re)créer ce que l’on appelle le « Wow effect. » Justin Richmond, Game Director d’Uncharted 3 et désormais Producteur chez Riot Games (League Of Legends), reconnait qu’avec du recul il aurait aimé modifier certains éléments. Mais, interrogé par IGN, il préfère toutefois nuancer les critiques et évoque notamment une narration qui a permis de rendre le personnage de Drake plus intéressant. Evan Wells avance quant à lui que ce n’est qu’une question d’ordre et assure que si Uncharted 3 avait été commercialisé en 2009, il aurait alors eu la même reconnaissance qu’Uncharted 2 en son temps.
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Et Uncharted : Golden Abyss? Sorti sur PSVita, ce jeu nomade a été développé par Sony Bend qui planche désormais sur une nouvelle licence destinée à la PS4. Là encore, le développement de cet épisode fut compliqué et le livrer à temps fut un exploit. On vous renvoie à l’excellent post-mortem publié sur gamasutra ou bien à notre résumé de ce précieux document, publié il y a 3 ans. Eh oui, déjà.
Et Uncharted 4 : A Thief’s End? On suppose assez facilement que le développement n’a pas été de tout repos. Amy Hennig et Justin Richmond ont ainsi quitté le projet en cours de route et ont été remplacés par le duo Neil Druckmann – Bruce Straley. En conséquence, toute une partie de l’histoire a été réécrite et l’acteur Todd Stashwick a finalement été écarté du projet pour être remplacé par Troy Baker —alias Joel dans The Last Of Us— tandis qu’Alan Tudyk (Star Wars Rogue One, Con Man) a préféré partir de lui même. Petites précisions importantes: Todd Stashwick travaillait depuis plus de 6 mois sur Uncharted 4 et a maintenant rejoint Amy Hennig chez Electronic Arts pour co-écrire le futur jeu Star Wars développé par Visceral Games (Dead Space, Battlefield Hardline). A cela, on peut aussi ajouter que le 60fps pour le mode solo d’Uncharted 4 a été abandonné et que Corrinne Yu, développeuse de renom ayant notamment collaboré sur Halo 4, travaille désormais pour Amazon. On ne sait pas si elle a été poussée vers la sortie, si elle est partie d’elle-même ou si elle a directement été contactée par le géant américain. Enfin, petite révolution pour la série, la Facial Motion Capture a pour la première été utilisée.
Et le film Uncharted? L’affaire semble assez mal embarquée actuellement. Sous Pascale Lamy, le projet avançait à son rythme, plusieurs scripts avait été proposés et on évoquait alors une enveloppe de 100 millions de dollars pour la production. Thomas Rothman a cependant remplacé il y a quelques mois Lamy —partie à la suite du scandale Wikileaks— et le nouveau dirigeant a demandé à ce que l’on revoit largement à la baisse le budget de ce film d’aventure. Une décision qui n’a pas plu à Seth Gordon qui a alors choisi de claquer la porte. Le film Uncharted n’a donc officiellement aucun réalisateur et on ignore qui sera sa tête d’affiche. Bref, ça craint un peu.
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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5
Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.
Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.
Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?
Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.
Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.
L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.
Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?
Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.
Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.
Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?
Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.
Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.
Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.
On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.
Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.
Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?
Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.
Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.
En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.
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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer
Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.
Une sélection variée pour tous les profils
Stray : l’indé française qui charme
Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.
EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye
Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.
Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.
Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti
Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.
À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.
Conclusion
En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.
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Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne
Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.
Un concept simple et efficace
Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.
Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.
Coopération renforcée et gameplay évolutif
L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.
Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.
En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.
Un univers coloré et apaisant
Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.
Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.
Du contenu et de la rejouabilité
Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.
Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.
Un jeu accessible à tous les profils
- En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
- En solo : plus technique, mais toujours amusant.
- En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.
Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.
Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch



