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EA ferme Visceral Games et reboote le jeu Star Wars d’Amy Hennig

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Electronic Arts a annoncé la fermeture de Visceral Games

Electronic Arts a annoncé la fermeture de son studio Visceral Games. Cette équipe travaillait depuis plusieurs mois sur un jeu vidéo Star Wars sous la direction d’Amy Hennig, la créatrice d’Uncharted.

C’est une nouvelle à laquelle on ne s’attendait pas forcément: Electronic Arts a annoncé son intention de fermer Visceral Games. Si on connait principalement ce studio pour la série Dead Space (2008 à 2013), ses premières productions remontent néanmoins à la fin des années 90. Sous le nom de EA Redwood Shores, cette équipe californienne s’est d’abord fait remarquer avec Future Cop LAPD. Ce titre avait notamment la particularité d’être livré avec un mode multi aux faux-airs de MOBA. On peut même se demander s’il n’est pas l’un des premiers MOBA de l’histoire du jeu vidéo.

Ce studio a ensuite planché sur des jeux de licences (James Bond et le Seigneur des Anneaux) avant de créer ses propres franchises. Il y a eu Dante’s Inferno, un jeu dans la lignée d’un God Of War, et surtout Dead Space. Cette série a connu 4 épisodes: trois opus qui ont petit à petit basculé du côté de l’action pour plaire un public plus large, et un spin off. Ce dernier, sous-titré Extraction, était un jeu de tir jouable à la Wiimote (Wii) et au PSMove (PS3). Sur cette génération, Visceral n’aura sorti qu’un seul jeu: Battlefield Hardline.

L’annonce de la fermeture de Visceral Games a été faite par le biais d’un communiqué, sur le site d’Electronic Arts. Dans un long message, Patrick Söderlund, vice président d’EA, indique implicitement que cela est lié au développement compliqué de Ragtag, nom de code d’un futur jeu Star Wars.

En mai 2013, Electronic Arts officialisait un accord avec Disney pour le développement exclusif de plusieurs jeux vidéo Star Wars. L’éditeur indiquait alors que DICE, Bioware et Visceral Games étaient déjà au travail sur des titres inspirés de la Guerre des Etoiles. Un an plus tard, on apprenait qu’Amy Hennig quittait Naughty Dog pour finalement rejoindre Electronic Arts. Son rôle était alors précisé dès l’officialisation de son arrivée: Creative Director sur le projet Star Wars de Visceral Games.

On ne sait pas si elle conservera ce poste à l’avenir.Le doute est permis car ce jeu Star Wars a été rebooté et est désormais supervisé par Steve Anthony, au sein d’EA Vancouver.

Patrick Söderlund ne parle pas explicitement de reboot, mais ça en a tout l’air. Le dirigeant d’Electronic Arts confirme que ce projet Star Wars était un jeu d’action-aventure très scénarisé et linéaire; bref, un jeu dans la lignée d’Uncharted. A l’avenir, il y aura du changement. « Tout au long du développement, nous avons fait tester le jeu à des joueurs, nous avons écouté leurs retours sur la manière dont ils veulent jouer, et nous observons attentivement les évolutions du marché. Il nous a paru évident que pour offrir une expérience visant le long terme et une grande rejouabilité, nous avions besoin de revoir le design [du jeu] » explique le Suédois.

A l’avenir, la nouvelle équipe en charge du projet Ragtag aura pour tâche de « réimaginer des éléments centraux du jeu afin d’offrir aux joueurs une aventure Star Wars plus profonde. » L’objectif est de conserver une réalisation graphique de haut vol tout en visant une expérience plus riche. Indirectement, cela renvoie à l’idée même des Games As A Service. De toutes manières, Electronic Arts ne s’est jamais caché être très attiré par ce nouveau modèle économique.

En conséquence, ce jeu Star Wars est repoussé à une date indéterminée. Il était à l’origine attendu pour la prochaine année fiscale, qui prendra fin au premier trimestre 2019.

On n’avait vu qu’un seul petit extrait de ce jeu Star Wars par Visceral. C’était notamment dans la vidéo ci-dessous, à partir de 2:15.

Bien sûr, beaucoup rejetteront la faute à Electronic Arts. Mais on ignore encore beaucoup trop d’éléments. On peut simplement dire que l’éditeur s’adapte au marché actuel et que Visceral Games n’a pas su convaincre sa maison mère, malgré 3 ans de travail sur ce projet.

Pour Amy Hennig, il s’agit en quelque sorte d’un nouveau coup dur. Pendant plus de deux ans, elle a travaillé sur Uncharted 4. Elle a finalement quitté Naughty Dog en 2014, sans qu’on ne connaisse les raisons officielles. Il se dit notamment que le développement du jeu n’avançait pas assez rapidement. A son départ, c’est la doublette DruckmannStraley qui a repris le projet et a considérablement revu l’histoire du jeu.

En allant chez Electronic Arts, Amy Hennig a emmené avec elle Todd Stashwick. Ce dernier jouait Sam dans la première version d’Uncharted 4. Ensemble, ils devaient écrire l’histoire de Ragtag, le jeu Star Wars de Visceral Games. Là encore, on ne sait pas si Todd Stashwick continuera de plancher sur ce projet à l’avenir.

Pour l’anecdote, ce n’est pas la première fois qu’un jeu Star Wars est annulé. Dans le passé, on se souvient du cas Star Wars 1313. Ce projet a pourtant failli être sauvé par… Electronic Arts et Visceral Games. Le studio californien a cependant préféré plancher sur son propre jeu, tout en offrant des contrats à une partie des effectifs de LucasArts.

L’annonce de la fermeture de Visceral Games et du reboot de ce jeu Star Wars met aussi en avant la difficulté qu’ont les jeux solo à exister de nos jours. Il semblerait que pour réussir, ces titres doivent remplir l’une des deux conditions suivantes. La première est de posséder différentes fonctionnalités en ligne. La seconde est de reposer sur un immense monde ouvert, capable de proposer une centaine d’heures de jeu. Cela se comprend facilement: les budgets explosent. Il faut donc que les jeux se vendent à plusieurs millions d’exemplaires pour être rentables ou bien assurent des revenus sur le long terme. Cela est possible avec les Season Pass, DLC et autres microtransactions.

Au final, tous les jeux se ressemblent un peu et les titres solo linéaires sont en voie de disparition. Il y a bien Bethesda avec Prey, Dishonored et The Evil Within. Mais malgré les qualités des deux premiers cités —un gameplay très ouvert et exemplaire—, l’ensemble de ces jeux paraissent avoir du mal dans les charts. En Angleterre, concernant le format physique, The Evil Within 2 a ainsi manqué son départ — -75% par rapport au premier épisode.

Electronic Arts est naturellement au courant de la transformation du marché. Sa décision, même si elle fait mal au coeur, est logique. On ne saura peut-être jamais à quoi devait ressembler ce Star Wars façon Visceral Games. Mais une chose est sûre, selon EA, ce jeu ne correspondait pas aux attentes du public actuel.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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