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Helldivers 2 et le sentiment de danger permanent

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Avec plus de 5 millions de ventes, Helldivers 2 est un beau succès. Chaque jour, des centaines de milliers de personnes se connectent afin de propager la démocratie. C’est un devoir, mais aussi un plaisir. D’où cette question pas très française : pourquoi c’est bien Helldivers 2 ?

Helldivers 2 a un mois. Les premières semaines ont été compliquées. Les développeurs ne s’attendaient pas à une telle affluence et les serveurs n’ont pas tenu. A l’époque, sur Steam, Helldivers 1 réunissait au maximum 6700 soldats ; Helldivers 2 a pour le moment un record à 458 000 joueurs en simultanée.

Il faut bien le dire, Helldivers 2 est un excellent jeu. Il a un gameplay accrocheur et ses mise à jour gonflent son contenu. Des méchas sont ainsi disponibles. Ils possèdent 1000 balles —ça part très vite—, 14 roquettes —ça aussi, ça part très vite— et une résistance plus que limitée. Mais ils confèrent un immense sentiment de puissance. Le jeu a aussi rajouté des pluies de météore ou des tornades de feu. Cela donne sans cesse envie de relancer une partie. Helldivers 2 est en fait un jeu différent, un titre qui a ce petit truc en plus.

Un voyage en enfer

Helldivers 2 se distingue de la concurrence car il renvoie un sentiment de vulnérabilité. On joue un simple soldat, pas un super-héros avec de super-pouvoirs. On a un gros fusil, un petit pistolet, 4 grenades et autant de seringues pour panser ses plaies. Les déplacements sont assez limités; on ne passe pas son temps à sauter, la jauge d’endurance est assez faible, et pris dans le souffle d’une explosion, notre personnage est balancé à l’autre bout de la map.

En face, on retrouve deux camps. D’un côté, des Terminators tirant lasers et roquettes. Et de l’autre, des insectes imposants privilégiant essentiellement le corps à corps.

Helldivers 2 est un titre où les ennemis attaquent toujours en surnombre. Face à un seul adversaire, c’est d’une facilité sans nom. Face à plusieurs, ça devient infernal. Ils nous encerclent, nous débordent, et nous poussent à vider des chargeurs entiers alors que les munitions sont faibles. Helldivers 2 est un jeu difficile, mais intelligemment. Il ne va pas d’un coup gonfler la résistance des ennemis pour qu’ils deviennent des sacs à PV. A la place, il augmente sans cesse le nombre d’adversaires à l’écran. On est alors submergé.

Il y a donc ce sentiment perpétuel d’être seul au milieu d’un conflit qui nous dépasse; comme l’impression d’être envoyé dans une mission suicide où remplir l’objectif importe davantage que quitter la zone en vie. Le danger est omniprésent et la pression constante. En fait, on ne se sent jamais en position de force. Plus le temps avance, plus la résistance augmente. Et sans même évoquer le tir ami, il y a ces stratagèmes, ces demandes de renfort auprès de son état major. Cela peut être le déploiement d’un nouveau soldat ou d’un appui aérien. Il faut alors faire la bonne combinaison de touches, et bien souvent, attendre la fin d’un compte à rebours. Attendre sous les coups ennemis. Attendre à ne plus y croire.

Une autre approche

Helldivers 2 n’a pas inventé ce sentiment de danger, de vulnérabilité. Mais cela change tout de même de pas mal de jeux visant le grand public. Prenez Far Cry par exemple. Mis à part le deuxième épisode, tous les jeux donnent l’impression que le joueur est une menace pour l’environnement. Il est surpuissant, se balade avec 15 000 armes, a une santé élevée, et fait face à des ennemis souvent stupides et rarement en nombre. On passe un (très) bon moment mais cela manque d’intensité.

Ce n’est pas une question de jeu facile ou difficile. Tout est lié en fait à ce sentiment de progression, à l’ambiance globale, et un ressentiment général. Dans Helldivers 2, on part à la guerre et on ne sait pas si on en reviendra.

On pourrait aussi prendre l’exemple de Elden Ring où tout y est certes différent. C’est un jeu de rôle où le levelling est très important. Prenez l’exemple du chevalier doré au tout début du jeu. Il semble invincible et pourtant, quelques heures plus tard, vous le battrez facilement. Car vos armes tapent plus fort et votre armure est alors plus résistante. De ce fait, plus on attend, plus on grimpe de niveau, plus le jeu devient abordable. Du moins en théorie.

Helldivers 2 est un jeu d’action, et uniquement ça. Il n’y a pas cette notion d’XP ou de loot avec des armes qui font 1,4% de dégât en plus selon leur couleur. C’est une autre approche du jeu vidéo, plus terre à terre, plus immersive. Et de nos jours, c’est rare un jeu qui promet un tel danger sans changer ses mécaniques quand on augmente la difficulté.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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