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La PS4 en 2018: l’artillerie lourde
En 2018, la PlayStation 4 de Sony essaiera de faire aussi bien qu’en 2017. Spoiler: elle en a largement les moyens.
Avant de parler de 2018, il est important de rappeler quelques chiffres portant sur l’année écoulée. En douze mois, de décembre 2016 à décembre 2017, Sony a écoulé 20 millions de PlayStation 4. Au total, cette console s’est vendue à plus de 70 millions d’exemplaires depuis son lancement en novembre 2013. La PS4 domine sans partage; comparé à la Xbox One, elle ferait deux fois mieux. Ceci est lié à de nombreux facteurs différents, à la fois du côté de Sony et de Microsoft qui peine notamment à afficher une vision claire pour sa console.
Pour en revenir à 2017, Sony a su maintenir son excellente dynamique à travers une offre exceptionnelle en matière d’exclusivités. Sur le premier semestre, Gravity Rush 2, Nioh, Persona 5, Nier Automata, Yakuza 0, Crash Bandicoot et l’excellent Horizon Zero Dawn ont mené la danse. La seconde moitié 2017 a quant à elle vu débarquer des jeux peut-être moins marquants comme Hellblade, Gran Turismo Sport, la gamme Playlink et Knack 2.
Pour palier ce line up automnal un peu plus faible, Sony a noué de précieux partenariats: Call Of Duty WWII, Destiny 2, FIFA 18 et Star Wars Battlefront 2 se sont tous affichés aux côtés de la PS4. Il était parfois question de contenus exclusifs temporaires ou simplement d’accords marketing. Dans tous les cas, le résultat était le même: ces titres étaient affiliés à la PS4 bien que multiplateforme.
Les ventes le prouvent: cette stratégie paye. Pour 2018, Sony continuera donc dans cette voie. Le programme s’annonce très chargé. Il est peut-être même encore plus fort qu’en 2017. Il y aura ainsi Detroit, Dreams et la doublette God Of War – Spider-Man. Ce sont des jeux ambitieux capables de toucher un public très large; à la fois des joueurs occasionnels et chevronnés. On n’oublie pas non plus Days Gone qui est, aux dernières nouvelles, toujours prévu pour 2018. Son absence lors de la conférence de Sony à la Paris Games Week ou bien lors du PSX nous étonne toutefois.
Volontairement, nous n’avons pas souhaité inclure The Last Of Us: Part II, Death Stranding et Ghost Of Tsushima. Ce ne sont pas des jeux que l’on voit pour 2018. On se trompe peut-être, mais à l’heure actuelle, s’il fallait prédire leurs dates, on miserait sur 2019 aux côtés du remake de Final Fantasy VII et du troisième épisode de Shenmue 3 —officiellement, ce dernier est toujours prévu pour 2018. Quoi qu’il en soit, Sony a de quoi faire un E3 exceptionnel.
En ce qui concerne ses alliances avec les éditeurs tiers, Sony a déjà officialisé deux partenariats. Le premier est avec Ubisoft pour Far Cry 5. Pour cette aventure dans le Montana, les joueurs PS4 auront droit à des missions additionnelles. Le second allié de Sony est d’un tout autre calibre: c’est Red Dead Redemption 2. Le constructeur japonais a confirmé que les joueurs PS4 bénéficieront d’une exclusivité temporaire sur certains contenus en ligne. Et il y a fort à parier que le logo PS4 apparaitra sur chacun des documents publicitaires du jeu.
Difficile de s’inquiéter pour la PS4 en 2018. Cela ne signifie pas pour autant que tout se déroule comme prévu pour Sony. La réalité virtuelle reste encore un grand point d’interrogation. Certes, le géant japonais domine ses concurrents, mais le parc installé croît à une faible vitesse —2 millions de PSVR en un an. Résultat, certains jeux autrefois exclusifs aux casques de réalité virtuelle se jouent maintenant de manière classique. C’est le cas de Star Trek: Bridge Crew et de EVE Valkyrie. Certes, l’immersion en prend forcément un coup mais ça permet à ces titres de s’ouvrir à un plus grand marché.
Il y a néanmoins quelques titres intéressants à suivre en 2018 sur PSVR. Il y a Blood & Truth, par l’équipe de The London Heist, mais aussi The Inpatient et Bravo Team. Tous deux développés par Supermassive (Until Dawn), ils reposeront sur deux genres parfaits pour la réalité virtuelle: la peur et le FPS. WipEout Omega Collection VR est également dans les tuyaux mais cela ne devrait pas suffire à faire véritablement décoller la réalité virtuelle. C’est sans doute une nouvelle baisse de prix du casque qui permettra cela.
Enfin, un petit mot pour la PSVITA: elle est toujours en vie! Oui, ça peut paraître curieux. Et si certains demandent des preuves, dites-leur que Papers, Please vient de sortir et qu’en 2018, il y aura Stardew Valley, Secret Of Mana, Persona 3: Dancing Moon Night et Persona 5: Dancing Star Night et le retour de Catherine. Pas mal, non? De là à dire en revanche qu’il s’agit d’un retour en force, il y a un monde.
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
- On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
- Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
- Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
- Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
- Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
- Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
- Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
- Ergonomie des outils de construction à la manette
- Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
