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Le PSNOW double son nombre d’abonnés mais reste derrière le Xbox Game Pass
Sony a révélé de nouveaux chiffres concernant le PlayStation Now, ce service payant qui permet de profiter d’un large catalogues de jeux, via le cloud gaming ou en téléchargement.
On a souvent tendance à l’oublier: le PSNow est un service qui est loin d’être récent. Aux Etats-Unis, il a été lancé dès janvier 2014. Il a ensuite fallu attendre avril 2015 pour qu’il traverse l’Atlantique et débarque chez nous. Et depuis? Il peine à faire la différence. Fin 2019, Sony a néanmoins décidé de redoubler d’efforts pour qu’il décolle enfin. Une baisse de 40% a ainsi été opéré sur le prix de l’abonnement et le catalogue grossit.
A ça, on ajoute aussi la possibilité de télécharger les jeux PS4 et PS2 directement sur sa console; autrefois, seule l’option du cloud gaming était proposée. Ces décisions fortes ont permis au PSNow d’atteindre le million d’abonnés fin octobre. Et en ce mois de mai, Sony a annoncé que 2,2 millions de personnes avaient souscrit à un abonnement payant. La croissance est nette mais au final, le PSNow reste très loin derrière le Xbox Game Pass et ses 10 millions d’abonnés.
En matière de cloud gaming, le PSNow possède une immense marge de progression
Avec le PSNow, Sony ne mise pas uniquement sur les possesseurs d’une PlayStation 4 ou d’une future PS5. Ce service en ligne payant est également disponible sur PC. En d’autres termes, Sony est capable de toucher un très large nombre de joueurs à travers le monde. Il est néanmoins important de rappeler que sur PC, on ne peut jouer qu’en cloud gaming; le téléchargement des jeux PS4 et PS2 n’est disponible que sur console.
Le cloud gaming proposé par Sony est perfectible. A ce jour, le PSNow propose uniquement du 720p. Quand on lance des jeux PS3, cela n’est pas gênant puisque c’est la résolution d’origine de ces jeux. On a en revanche fait le test avec Marvel’s Spider-Man. Il existe naturellement une différence entre la version téléchargée en 1080p et celle en cloud gaming en 720p. Le jeu reste très joli, très fluide, mais dans le détail, le rendu est un peu moins net.
Le temps de latence se ressent aussi lorsqu’on joue en cloud gaming. En soi, on s’y habitue et les jeux restent jouables. Il faut en revanche éviter les titres demandant une grande précision comme les jeux de combat. Dès que le rythme est un peu plus lent, tout se passe très bien. On a simplement l’impression que le personnage est légèrement plus lourd.
Un catalogue de jeux encore faible
Si on compare la liste des jeux disponibles sur le Xbox Game Pass et le PlayStation Now, c’est le jour et la nuit. Microsoft ne cesse de faire des annonces. Il vient d’ajouter Red Dead Redemption II, et un grand nombre de titres sortent en même temps dans le commerce que sur le Xbox Game Pass. Le PlayStation Now est quant à lui un service qui permet de rattraper son retard avec pas mal de titres anciens.
On retrouve quand même quelques gros jeux sur le PSNow. Il y a actuellement Control, The Evil Within et sa suite, Just Cause 4, Shadow Of The Tomb Raider, PUBG, les Wolfenstein, Fallout 4, DOOM, MGS V, Prey, Sniper Elite 4… La liste complète est disponible ici. Mais dans le lot, on retrouve peu d’exclusivités. Sony voit le PSNow comme une manière de leur offrir une seconde vie; elles ne débarquent dessus que plusieurs mois après leur sortie officielle. Et elles n’y restent que peu de temps. Marvel’s Spider-Man partira ainsi à la fin de l’été. Avant lui, on pouvait jouer à Horizon Zero Dawn, God Of War, Persona 5 ou Uncharted 4. Ces titres ont depuis quitté le PSNow.
Il y a néanmoins quelques jeux exclusifs qui sont amenés à rester pour toujours sur le PlayStation Now. Il y a par exemple Bloodborne ou LittleBigPlanet 3. On note aussi que le catalogue d’exclu’ PS3 est très fourni avec The Last Of Us, les Uncharted, MotorStorm Apocalypse… Mais pour les premiers cités, on aurait préféré avoir leur version remasterisée.
Le PSNow, allié essentiel de la PlayStation 5?
Microsoft et Sony n’ont pas la même stratégie. Le Xbox Game Pass est hyper complet avec un mélange d’oldies, de jeux récents, et la présence de toutes les exclusivités Microsoft le jour même de leur sortie. Sony voit plutôt le PSNow comme un complément. Mais quand on voit le succès du Game Pass, difficile d’imaginer que Sony ne va pas revoir ses plans. Le Japonais ne semble pas enclin à mettre ses titres exclusifs Day 1 sur le PSNow. En revanche, on pense qu’il va étoffer grandement son catalogue de jeux.
Il ne faut pas non plus oublier le cloud gaming. A une époque où on ne parle que de la 4K, il est impensable que le PSNow reste en 720p. A terme, le cloud gaming devrait devenir un canal de distribution important au même titre que le dématérialisé et le jeu physique. Ce devrait aussi être un nouveau moyen pour profiter de ses jeux sur n’importe quel écran, quand on le souhaite. L’industrie du jeu vidéo tend vers cela: Stadia, xCloud… et forcément le PSNow.

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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
- On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
- Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
- Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
- Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
- Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
- Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
- Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
- Ergonomie des outils de construction à la manette
- Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
