Connect with us

Jeux Vidéo

Test : LittleBigPlanet 3 (PS4)

Publié il y a

le

Le jeu étant disponible depuis 2 mois maitenant, ce test de LittleBigPlanet 3 (LBP3) se concentre lui aussi sur l’essentiel.

Noyé au milieu des grosses sorties de fin d’année, LittleBigPlanet 3 (PS3/PS4) est quelque peu passé inaperçu en novembre dernier, d’autant plus que sa campagne de com’ fut légère. Si on se fie à nos voisins anglais, LBP3 a quand même réussi à dépasser, en terme de ventes, Sunset Overdrive ou PES 2015, mais il reste toutefois très loin derrière des productions comme TitanFall, The Evil Within, Thief ou Alien Isolation. On pourrait facilement rejeter la faute sur ce marketing paresseux, mais quid de la qualité même du jeu? Une question primordiale dans la mesure où MediaMolecule, le créateur de Sackboy, a définitivement quitté le projet, au profit de Sumo Digital.

test_littlebigplanet_3_ps4_lbp3_1Play.Create.Share. Le triptyque reste le même, mais la formule a cependant beaucoup évolué depuis le premier épisode sorti en 2008. LittleBigPlanet 3, qui n’est autre que le cinquième LBP, fait évoluer la recette jadis créée par MediaMolecule, et lui offre plus de profondeur, au sens propre comme au figuré. Les plans se sont ainsi multipliés (16 contre 3 auparavant) tandis que Sackboy peut notamment escalader ou utiliser de nombreux objets différents qui rendent le jeu encore plus riche et intéressant. Les niveaux du mode solo s’avèrent malins et ingénieux, et certains tendent même à rappeler VVVVVV, Super Meat Boy ou Portal, toutes proportions gardées. Malheureusement, ce mode Histoire se révèle bien trop avare en contenu et celui-ci se boucle rapidement — comptez une grosse après-midi. On a finalement l’impression de n’effleurer que l’ensemble des possibilités offertes, et ce sentiment est largement renforcé par la très faible présence à l’écran de la Oddsock, Toggle et Swoop qui jouent plus les rôles de guests de luxe que de vedettes. La véritable star reste donc Sackboy dont la maniabilité n’a guère changé depuis les précédents épisodes : cela signifie des sauts toujours un peu lunaires et des déplacements patauds.

test_littlebigplanet_3_ps4_lbp3_3L’introduction de nouveaux personnages jouables n’est donc pas si anodine puisque cela répond à la principale critique du jeu, à savoir l’inertie de ce cher Sackboy. Oddsock, capable de courir et de bondir sur les murs, Swoop, pouvant voler et foncer tête baissée, et Toggle, ayant la possibilité de devenir gros ou petit, rendent le gameplay général bien plus dynamique qu’autrefois, et apportent aussi un petit vent de renouveau. Hélas, seule une poignée de niveaux leur est consacrée et il faudra donc se tourner vers la communauté pour jouer davantage avec ces nouveaux compagnons. On rassure les sceptiques, la communauté a largement suivi depuis le lancement de cette licence et plus de 8 millions de niveaux sont disponibles, certains ayant été créés sur LBP1, LBP2 ou LBP3. Le choix est gigantesque et on ne cachera pas que la qualité de ces levels tend à être très inégale mais en cherchant bien, on peut facilement dénicher de nombreuses pépites. Il n’est cependant pas uniquement nécessaire de se reposer sur les autres, puisque les développeurs nous invitent largement à nous lancer dans la création de niveau, notamment via la présence de plusieurs passages très didactiques. Malgré cet effort, réussir à modeler son propre univers reste une tâche très complexe et longue dès que l’on cherche à intégrer des mécanismes élaborés. Encore plus pour cet épisode, le mode création est destiné aux plus motivés.

test_littlebigplanet_3_ps4_lbp3_2LittleBigPlanet 3 demeure l’épisode le plus complet de la série, mais n’est pas pour autant le meilleur. Les joueurs aguerris apprécieront la multitude de gadgets qu’ils ont dans les mains, mais les nouveaux venus risquent d’être vite rebutés par un mode histoire vite expédié et un mode Création assez difficile à appréhender les premières fois. La version PS4 de LBP3 n’est pas non plus sans reproche. Outre divers bugs plus ou moins gênants allant du personnage invisible à l’interrupteur disfonctionnant qui oblige à relancer un niveau, on notera que les temps de chargement sont très fréquents et qu’aucun bond visuel n’est véritablement proposé par rapport à l’ancienne génération. La framerate a même tendance à parfois flancher lorsque l’écran devient surchargé et on note aussi en de rares occasions du tearing à gogo. Le bilan technique reste cependant satisfaisant, mais à l’image du contenu de base, on en attendait mieux.

LittleBigPlanet 3 est développé par Sumo Digital et édité par Sony Computer Entertainment. Jeu sorti le 26 novembre sur PlayStation 3 et PlayStation 4. Version testée : PS4. PEGI 7.

Jeux Vidéo

Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

Publié il y a

le

Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

Continuer à lire

Jeux Vidéo

Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

Publié il y a

le

Par

Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

Continuer à lire

Jeux Vidéo

Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Publié il y a

le

Par

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

Continuer à lire