Jeux Vidéo
Test: God Of War – La paternité, ça change un Dieu

Avec God Of War, les équipes de Sony Santa Monica ont osé relever de nombreux défis. Zeus et Poséidon ont été remplacés par Odin et Thor, et le gameplay a largement fait sa révolution. En voulant tout bouleverser, il existe toujours un risque de dénaturer l’oeuvre d’origine. Lors des premières vidéos, on ne reconnaissait pas vraiment le God Of War d’autrefois. Manette en main, on comprend mieux pourquoi Santa Monica a voulu quitter l’Olympe: pour atteindre de nouveaux sommets.
Il faut saluer le courage de Sony Santa Monica qui a pris la décision de tout changer dans God Of War. Kratos est maintenant accompagné de son fils, Atreus. Il se bat à la hache. Il a déménagé dans le froid, quittant les dieux grecs pour la mythologie nordique. Puis il y a cette caméra libre. Placée juste derrière Kratos, elle a longtemps semé le doute chez les fans de la licence.
Mais surtout, il faut saluer le talent de Sony Santa Monica; God Of War est une expérience captivante. C’est une oeuvre maitrisée de bout en bout qui ne cesse de surprendre par sa qualité. Bien sûr, ce que l’on remarque en premier quand on lance God Of War, c’est cette incroyable réalisation. Par moment, pour décrire le jeu, on souhaiterait reprendre l’expression de « peinture qui prend vie« . Artistiquement, certains passages sont incroyablement beaux. Techniquement, il n’existe presque aucun problème de fluidité malgré des déluges d’effets visuels.
God Of War: un petit côté The Last Of Us et Tomb Raider
God Of War impressionne, Kratos en impose. La star de God Of War, ça reste lui. Contrairement à d’autres personnages rencontrés au cours de ce long périple, la modélisation du héros grec est bluffante. Kratos resplendit; malgré le poids des ans, il n’a jamais paru aussi fort. Cette impression est liée à l’excellent travail réalisé sur les animations du jeu. Quand le natif de Sparte déploie son bouclier ou attrape sa hache, il se dégage un véritable sentiment de puissance. A l’écran, c’est un vrai régal, et ce plaisir se retrouve aussi manette en main.
Ce God Of War est nettement différent des précédents épisodes. C’est comme si Naughty Dog avait hérité de la garde de Kratos, diront certains pour résumer grossièrement. La présence de cet enfant —Atreus— ou de cette narration omniprésente rappelle naturellement The Last Of Us. Le côté beat’em all est également mis sur la touche puisque ce jeu penche clairement vers l’action-aventure. C’est aussi un titre moderne au niveau de sa construction qui s’approche beaucoup des productions en monde ouvert.
Au petit jeu des comparaisons, on est proche des derniers Tomb Raider. Il y a un HUB central puis de nombreuses zones à explorer. Si God Of War est plutôt dirigiste —il indique clairement où il faut se rendre—, les niveaux ne sont pas linéaires. Il existe souvent des chemins alternatifs afin de récupérer divers collectibles ou coffres. Certains lieux sont également bloqués; pour y accéder, il faudra revenir plus tard, avec le bon pouvoir.
God Of War: un véritable sentiment de puissance
Si les combats représentent l’essentiel de l’aventure God Of War, on note de nombreux passages de plateforme (en martelant « X ») ou des énigmes faciles à résoudre à l’aide de la hache de Kratos; celle-ci peut en effet geler des mécanismes. Toutes ces petites interludes assurent un excellent rythme au jeu. Cela supprime toute forme de répétitivité. On peut aussi évoquer ces cinématiques, certes nombreuses, mais jamais trop longues. Et le fait que le jeu soit entièrement réalisé avec un seul (!) plan séquence dynamise l’ensemble.
L’envie de casser toute forme de monotonie se retrouve aussi à travers le bestiaire du jeu. Dans une même arène, il y a certes beaucoup de clones. Mais dans l’ensemble, il y a un grand nombre de types d’ennemis différents. Bien sûr, ils héritent à chaque fois de coups et de caractéristiques différents. Cela ne signifie pas qu’il faut apprendre par coeur les points faibles de chacun. Néanmoins, au cours d’un affrontement, il vaut mieux parfois éliminer certains ennemis en premier, histoire d’être un peu plus tranquille.
Contrairement à la trilogie grecque, la caméra de ce God Of War est plus proche. Elle est presque située derrière l’épaule de Kratos. Pour autant, le gameplay de cet épisode est loin d’être lourd. Kratos est vif. Il pare et esquive les coups avec aisance. Et quand il frappe, cela fait mal. Ce sentiment de puissance, il apparait à travers des animations hyper convaincantes et des mini-ralentis sublimes. On ressent parfaitement les impacts, la folle puissance qui se dégage de Kratos. Les combats sont brutaux, la hache crève l’écran. La palette de coups est suffisamment large pour proposer quelques combos dévastateurs, que ce soit à la hache ou à mains nues —il n’y a que peu d’armes au final. Sans atteindre l’incroyable démesure d’un God Of War 3, la mise en scène et le spectacle proposés demeurent magnifiques et d’une parfaite fluidité dans les enchainements.
Atreus: son fils, sa bataille
Lorsqu’il affronte des ennemis, Kratos n’est jamais seul. A ses côtés, il y a Atreus, son fils. Ce dernier se bat à l’arc et peut notamment assomer les ennemis grâce à ses flèches. Chaque adversaire a deux jauges de vie: une barre de santé normale et une ligne qui correspond à l’étourdissement. Lorsque cette jauge est remplie, Kratos peut activer une exécution dont il a le secret. Mais aucun QTE n’apparait; on a toujours le contrôle à moins que ce ne soit directement une cinématique.
Invincible ou presque, Atreus est un membre indispensable dans ce duo. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant s’il a droit à son propre arbre de compétences ou à des équipements additionnels. God Of War souhaite ainsi proposer une aventure plus complète. On serait tenté de dire qu’il y a un léger aspect RPG qui se dégage de ce titre. Cela se remarque en ouvrant le menu, à la jolie interface. Kratos et ses armes affichent un niveau; les équipements ont aussi diverses statistiques toutes réparties dans de nombreuses catégories. Et pour confectionner certaines armures ou améliorations d’armes, il faudra voyager, récupérer les bons matériaux.
God Of War propose ainsi un gros contenu. Il faut compter une bonne bonne vingtaine d’heures pour venir à bout de la quête principale. Sans même parler des différents modes de difficulté, on doublera facilement ce nombre avec les multiples collectibles, les boss optionnels, les arènes ou encore les quêtes secondaires. Le plus impressionnant est peut-être le fait que ces missions nous envoient dans des lieux que l’on n’a pas forcément visités au cours de l’aventure principale.
Ce God Of War peut-il avoir Thor?
Il y a beaucoup de choses à faire dans ce God Of War, et beaucoup de choses dont on se souviendra. Ce titre explore plusieurs thèmes dont la colère, la violence. La violence d’un père prêt à tout pour exaucer le dernier voeu de sa femme, et désireux de protéger leur fils. Un enfant qui représente le futur d’un homme hanté par son passé. La relation père-fils est au coeur de ce God Of War. Kratos est un personnage froid, il garde en lui de terribles secrets. Atreus est quant à lui un personnage qui évolue beaucoup au cours de ce périple.
Ce God Of War est une immense réussite. Sa réalisation est à tomber, les combats sont excellents, la difficulté est bien dosée et un gros contenu est proposée. La bande-son est souvent discrète mais elle apporte un véritable plus à cette aventure. Dans ses lignes, on ne retrouve que peu de reproches faits au jeu. Sans doute parce qu’il est difficile de critiquer un titre pour ce qu’il n’est pas.
On aurait par exemple aimé plus d’interactions avec le décor. Lors des combats à mains nues, il est dommage de ne pas voir Kratos s’aider davantage de l’environnement qui l’entoure. Plus problématique, il n’y a finalement que peu de combats de boss. Il y a en revanche beaucoup de mini-boss qui se ressemblent beaucoup, tant au niveau du gameplay que du look. Enfin, sans trop en dire, le scénario est plutôt léger. Il n’y a pas cette soif de vengeance comme dans les précédents opus. Kratos a une simple mission: répandre les cendres de sa femme sur le plus haut sommet des environs. Au cours de cette aventure, le spartiate et son fils vont croiser plusieurs personnages, tous bien écrits — certains ont un ton grave, d’autres sont au contraire drôles. Ce casting est néanmoins surprenant car il ne comprend que des figures peu connues du grand public.
C’est finalement un risque de plus qu’ont pris les équipes de Santa Monica. Le studio américain a fait fort en repartant à zéro dans le but de moderniser une série qui en avait un grand besoin après un Ascension aux retours mitigés. A l’avenir, il y aura des suites, c’est presque sûr. Il y aura une montée en puissance d’un point de vue scénaristique, et c’est tant mieux. En attendant, ce God Of War pose les bases d’un renouveau. Mais il n’évolue pas pour autant à l’ombre des géants; il est déjà colossal. Ce premier épisode est le résultat d’une magnifique prouesse; une magistrale claque qui s’étale sur plusieurs dizaines d’heures grâce à travers une incroyable maitrise. Divin, tout simplement.
God Of War est développé par Sony Santa Monica et édité par Sony Intertactive Entertainment. Jeu disponible le 20 avril, en exclusivité sur PlayStation 4. Ce test de God Of War a été réalisé sur une PS4 ‘normale’. PEGI 18.

Jeux Vidéo
Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
Jeux Vidéo
Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
Jeux Vidéo
Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.