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Red Dead Redemption 2: ce qu’il faut retenir

Cette semaine, Rockstar a diffusé le premier trailer de gameplay de Red Dead Redemption 2. Comme ça, en plein mois d’août. Avec une annonce au moment même où le Nintendo Direct dédié à Smash Bros débutait. Rockstar se fiche de la concurrence. Rockstar se fout des règles. Car il sait qu’il a dans les mains un produit qui s’annonce exceptionnel.
Ce côté exceptionnel a cependant mis pas mal de temps à apparaître. On rappelle que Red Dead Redemption 2, c’est quand même une date de sortie repoussée deux fois —pour un an de retard au final—, une annonce qui met l’accent sur le multi, et deux trailers manquant un peu de mordant. Ils étaient uniquement centrés sur l’histoire et donc contenaient essentiellement des extraits de cinématiques. Là, Rockstar change la donne. Avec cette vidéo de gameplay de Red Dead Redemption 2, il accélère. Pour repartir sur de bonnes bases, il a repris la formule d’autrefois avec une voix qui vise à tout expliquer, tout expliciter. C’était nécessaire voire même indispensable car dans les faits, ce RDR 2 restait encore mystérieux. Avec cette vidéo de 6 minutes, on en sait enfin plus; d’autres vidéos arriveront dans les prochaines semaines, notamment pour aborder les quêtes ou le multi.
Bizarrement, ce qui se dégage de ce Red Dead Redemption 2, c’est l’absence de démesure. Il n’y a pas cette promesse d’un monde gigantesque, presque infini. L’envie est de proposer un monde cohérent et vivant. Rockstar évoque un univers « plus profond, plus interactif et plus détaillé que jamais. » Cela se remarque au niveau de sa réalisation. Red Dead Redemption 2 est absolument magnifique avec des paysages sublimes et un éclairage à tomber. Les environnements se veulent aussi variés avec des villes, des forêts, des zones marécageuses ou désertiques… A l’intérieur de celles-ci, on retrouvera différents animaux, tous prêts à attaquer d’autres proies ou le joueur.
Red Dead Redemption 2: une notion de liberté curieuse
La chasse aura un rôle clé dans le jeu. Cela permettra notamment de revendre ensuite des peaux pour améliorer son équipement. Mais il ne s’agira pas uniquement de gérer son personnage. Il faudra aussi s’occuper de son camp. Dans Red Dead Redemption 2, Arthur, le héros, vit au sein d’une bande. Les relations humaines seront notamment au coeur même de l’aventure; tous les membres réagiront aux différents agissements du joueur. Il en va de même pour d’autres PNJ, au courant de certaines affaires. Il sera intéressant de voir de quelle manière les gens sont reliés entre eux.
Red Dead Redemption 2 se veut donc plus libre. A plusieurs reprises, dans cette vidéo de gameplay, on voit que le joueur aura différents choix à faire. Il pourra utiliser la violence pour se débarrasser de quelqu’un, ou bien tenter de discuter. L’un des exemples montre aussi que l’on peut tirer en l’air pour intimider le témoin d’une affaire. Cela est néanmoins contextuel. Tout semble indiqué en bas à droite et ce n’est pas le joueur qui, de lui-même, vise le ciel en espérant que cela produise un quelconque résultat.
Une petite forme de paradoxe se dégage ainsi de Red Dead Redemption 2. Il mise sur la liberté, mais il semble encore beaucoup prendre le joueur par la main. Le héros hérite ainsi d’une vision spéciale lorsqu’il chasse. Une mini-map est sans cesse présente en bas à gauche, quitte à ruiner toute forme d’immersion. Si Ubisoft a fait ses adieux à cette vilaine aide, c’est qu’il y a une raison. Enfin, la visée automatique semble encore activée par défaut; dans GTA V, il était plutôt difficile (mais pas impossible) de faire sans. Cela dit, peut-être est-il possible de tout modifier dans les options. Peut-être que le radar est désactivable sans que cela ne gêne l’expérience. Et après tout, en ce qui concerne les gunfights, Rockstar promet des changements. On a hâte de voir ça, dans une prochaine vidéo. Quand tombera-t-elle? On ne sait pas. Le timing semblera peut-être curieux. Mais au final, ça fera quand même le buzz. Parce que Red Dead Redemption 2.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.