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Rise Of The Tomb Raider : Retour sur des débuts poussifs

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Début décembre, l’institut NPD révélait quelles avaient été les meilleures ventes de jeux vidéo outre-atlantique en novembre 2015 avec, à la clef, une surprise : Rise Of The Tomb Raider, exclusivité Xbox de cette fin d’année, était absent du top 10. Une terrible contre-performance qui n’est finalement que l’aboutissement d’une série de choix étranges.

En cette fin d’année, Microsoft et Sony ont opté pour deux stratégies totalement opposées. Peu habituée à se retrouver derrière son concurrent sur le sol américain, la firme de Redmond a misé sur de nombreuses exclusivités comme Forza Motorsport 6, Gears Of War Ultimate Edition, Halo 5 : Guardians ou encore Rise Of The Tomb Raider. De son côté, le constructeur japonais a préféré multiplier les accords avec les éditeurs tiers, et c’est ainsi que Call Of Duty : Black Ops 3, Assassin’s Creed : Syndicate, Destiny : Le Roi des Corrompus, Metal Gear Solid V : The Phantom Pain ou encore Star Wars : Battlefront ont chacun eu droit à un bundle PS4 avec parfois des consoles collectors ou du contenu exclusif.

En novembre, mois crucial de l’année dans lequel on retrouve notamment le fameux Black Friday, le match a finalement tourné à l’avantage de Sony qui, avec près de 1,5 million de consoles écoulées aux Etats-Unis, a dominé la Xbox One de près de 200 000 unités. Une victoire historique pour la marque japonaise qui lui permet d’asseoir un peu plus sa supériorité, alors qu’elle domine déjà en Europe et au Japon. Mais de ce triomphe on retient aussi l’échec de Rise Of The Tomb Raider dont la sortie est presque passée inaperçue.

Retour en arrière. Après plusieurs années d’absence —Underworld date de 2008—, Lara Croft avait signé son grand retour au printemps 2013 avec un reboot sobrement intitulé Tomb Raider. Ce dernier avait à l’époque hérité un gros budget alors que Crystal Dynamics avait envisagé de revoir en profondeur la formule. Dans la vidéo ci-dessous, on peut ainsi découvrir un prototype de celui qui était alors sous-titré Ascension. Déjà équipée d’un arc, Lara Croft pouvait monter à cheval, s’armer d’un lance-flammes, porter un enfant ou encore combattre de grandes créatures.

Beaucoup de ces éléments ont été abandonnés et Crystal Dynamics a en fin de compte surtout modernisé Tomb Raider en offrant à Lara Croft une aventure beaucoup plus accessible, plus épique, plus explosive et très soignée. A sa sortie au printemps 2013, le jeu a reçu de très bonnes critiques —il est à 86/87 sur Metacritic— et les ventes ont suivi avec plus de 3 millions d’exemplaires écoulés en moins d’un mois. Cela n’a toutefois pas été jugé suffisant par Square-Enix qui, lors de ses résultats financiers, avait indiqué que le jeu avait manqué ses objectifs alors fixés à plus de 5 millions d’unités. A la fin de son premier mois de commercialisation, Tomb Raider n’était pas encore rentable et il ne l’est finalement devenu qu’en fin d’année 2013.

Malgré des débuts très poussifs, Lara Croft a donc su retrouver la voie du succès, et plus encore. Au moment de fêter le premier anniversaire de ce reboot, Darrell Gallagher s’était fendu d’un message sur le blog officiel de Tomb Raider pour indiquer que ce dernier titre avait atteint le cap des 6 millions d’exemplaires (jeu original + Definitive Edition) et avait même généré un plus grand profit que prévu. En avril 2015, Square-Enix publia quant à lui un communiqué officiel annonçant que Tomb Raider s’était désormais écoulé à 8,5 millions d’exemplaires, un record pour la série.

L’éditeur japonais a investi beaucoup d’argent dans ce reboot de Tomb Raider, mais il a su ensuite rentrer dans ses frais, certes tardivement. Le financement d’une nouvel épisode était de ce fait assez compréhensible. Mais Square-Enix était sans doute encore un peu échaudé par les débuts timides de Tomb Raider et c’est donc assez logiquement que la compagnie japonaise a alors succombé aux avances de Microsoft pour un montant inconnu. Une affaire probablement très intéressante d’un point de vue pécuniaire, mais qui reste toutefois étrange pour plusieurs raisons.

Rise Of The Tomb Raider a ainsi fait le choix de zapper la PlayStation 4, et Square-Enix s’est en fait privé du plus gros marché actuel. Une décision surprenante, d’autant plus qu’au Royaume-Uni, par exemple, Tomb Raider Definitive Edition s’était deux fois plus vendu sur PS4 que sur Xbox One lors de la sa première semaine de commercialisation. On peut également se demander pourquoi le jeu est également sorti sur Xbox 360. Il s’agit certes d’un portage souvent considéré comme d’excellente qualité, mais il a nui à la Xbox One : les possesseurs de 360 ont ainsi l’occasion de patienter avant de passer à la next-gen et on ne peut s’empêcher de penser que Rise Of The Tomb Raider aurait pu être plus impressionnant techniquement s’il avait fait l’impasse sur la old-gen, bien qu’il soit déjà très joli.

Au-delà de ces choix bizarres, il y a aussi cette communication désastreuse. Cet été, lors de la Gamescom 2015, Square-Enix a ainsi officialisé l’arrivée de Rise Of The Tomb Raider sur PC et PlayStation 4, respectivement pour le début et la fin d’année 2016. Même si tout le monde s’en doutait, cette annonce a désacralisé en quelque sorte ce titre et a pu avoir pour effet d’inciter les joueurs PC et PS4 à attendre plutôt que d’aller voir chez la concurrence. Selon certaines rumeurs fatalement invérifiées, l’accord liant Microsoft et Square-Enix était différent à l’origine. Rise Of The Tomb Raider devait ainsi arriver sur la machine de Sony dès le printemps 2016 tandis que l’éditeur japonais ne pouvait annoncer des versions PC et PS4 avant la sortie du jeu sur Xbox. Les faibles précommandes et le report d’Uncharted 4 à mars prochain ont finalement changé la donne; Square-Enix a pu confirmer que Rise Of The Tomb Raider serait multi-plateforme mais en échange, l’exclusivité temporaire sur console est passée à 12 mois. Il faut bien garder à l’esprit qu’il ne s’agit là que de simples rumeurs qui paraissent cependant tout à fait plausibles.

Enfin, comment ne pas évoquer l’aspect problématique de cette date de sortie en novembre? Rise Of The Tomb Raider s’est retrouvé juste après Call Of Duty : Black Ops 3, juste avant Star Wars : Battlefront et en même temps que Fallout 4. Pour résumer très simplement, Lara Croft a dû faire face à 3 des plus grosses sorties de cette fin d’année, et c’est donc en toute logique qu’elle a largement manqué de visibilité. Le résultat est d’ailleurs sans appel. Au Royaume-Uni, Rise Of The Tomb Raider s’est 3 fois moins bien vendu que son reboot lors de sa première semaine de commercialisation et a été distancé par Call Of Duty et Fallout. Même constat sur le territoire français où le dernier jeu de Crystal Dynamics peine à tenir la cadence imposée par le FPS d’Activision ou encore Battlefront, et a réalisé un départ six fois inférieur à celui de Tomb Raider (environ 26 000 exemplaires écoulés contre 157 000 en 2013).

Aux Etats-Unis, Lara Croft n’a pas réussi à atteindre le top 10 des meilleures ventes de novembre 2015, un classement dans lequel on retrouve Black Ops 3, Fallout 4, Battlefront, Madden 16, NBA 2K16, FIFA 16, Need For Speed, Halo 5, Assassin’s Creed Syndicate et Just Dance 2016 qui cartonne toujours autant sur les consoles Nintendo. Outre-atlantique, les ventes de Rise Of The Tomb Raider tourneraient autour des 200 000 unités alors que l’épisode de 2013 avait fait en son temps un score 3 fois supérieur. Il est cependant important de noter qu’on ignore les scores de la version dématérialisée du jeu.

Du côté de Microsoft, on se veut rassurant. Aaron Greenberg a ainsi indiqué que Rise Of The Tomb Raider avait bien fonctionné en dépit d’un marché saturé en sorties en novembre, tout en ajoutant que Crystal Dynamics avait développé un chef-d’oeuvre. Tous les indicateurs semblent cependant montrer que Lara Croft a bien raté son départ. La future sortie du gros DLC solo Baba Yaga sera naturellement l’occasion de refaire parler du jeu et il existe toujours l’espoir que  ce titre réussisse à se vendre sur la durée comme l’a brillamment fait son prédécesseur, mais cette fois-ci, l’aventurière british part de beaucoup plus loin. L’opération entreprise par Microsoft semble actuellement compliquée pour se convertir en succès. Au contraire, pour Square-Enix, il s’agit sans doute d’une jolie opération financière avec cependant une victime collatérale, et pas des moindres, la marque Tomb Raider.

Microsoft n’a pas simplement négocié une « simple » exclusivité temporaire en échange d’un gros chèque. La firme de Redmond a en fait endossé le rôle d’éditeur sur cette version Xbox One, tout en s’occupant entièrement du marketing et de la communication, comme le fait remarquer Will Powers (Deep Silver) qui n’hésite pas à ajouter que Microsoft a « littéralement acheté le jeu pour pour une année« . Sur le site presse de Square-Enix, on ne compte ainsi que 3 communiqués pour Rise Of The Tomb Raider : le premier pour officialiser le jeu (E3 2014 — aucune info sur l’exclusivité Xbox), un deuxième pour annoncer des sorties PC et PS4, et un dernier pour présenter l’édition collector du jeu. Quelques jours avant la commercialisation du jeu, le site Rolling Stone racontait quant à lui que c’était bien Microsoft qui était directement allé chercher Karen O (Yeah Yeah Yeahs) pour écrire et interprêter I Shall Rise, chanson titre de ce Rise Of The Tomb Raider.

Même si on ignore le montant de la transaction, il semble assez évident que Microsoft a misé gros sur ce jeu, soulageant au passage Square-Enix qui, grâce à cet accord, s’est assuré d’empocher une jolie somme, tout en sachant que des versions PC et PS4 viendraient, plus tard, réaliser quelques recettes supplémentaires. Mais en sortant au mieux pour Noël 2016 sur la console de Sony, ce jeu d’action-aventure ne bénéficiera pas de la même aura ou du même engouement puisqu’il n’aura plus vraiment ce côté « nouveau. » N’oublions pas non plus qu’il devra faire face à quelques mastodontes comme Call Of Duty 13 et Battlefield 5.

Près de cinquante jours après la (première) arrivée de Rise Of The Tomb Raider, le pari pris par Microsoft semble loin d’être gagné. Le grand perdant, ou plutôt la grande perdante de l’histoire est cependant Lara Croft qui, après un retour réussi en 2013, voit ici son image écornée, l’empêchant de retrouver son statut d’autrefois. Ironiquement, au moment d’annoncer cette exclusivité (temporaire) sur le blog officiel de Tomb Raider, Crystal Dynamics indiquait que cette opération  permettrait de donner une plus grande dimension à cette marque, grâce à l’aide, la confiance et le soutien de Microsoft, un partenaire majeur. A la vue des premiers chiffres de vente, cela paraît raté, et cela était même assez prévisible quant on se réfère à cette communication douteuse couplée à cette date de sortie hasardeuse. Il s’agit pourtant d’un jeu de qualité qui a su hériter d’une note de 86 sur Metacritic, soit le même metascore que Tomb Raider 2013, même s’il faut bien admettre que cet épisode est très très proche du reboot, comme nous le soulignions dans notre test de Rise Of The Tomb Raider, sans même évoquer l’oubli étrange de fournir deux pistolets à Lara Croft.

Simple coïncidence (?), depuis la sortie de Rise Of The Tomb Raider, Crystal Dynamics a désormais deux nouveaux co-directeurs tandis que Darrel Gallagher a annoncé avoir quitté Square-Enix, lui qui, depuis 3 ans, supervisait l’ensemble des studios occidentaux du groupe et avait autrefois orchestré le grand retour de Lara Croft en prenant la tête de Crystal Dynamics en 2009. Quant à Microsoft, le géant américain a depuis quelques jours mis en ligne une démo/version d’essai du jeu avec un fichier faisant au total 21Go.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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Officiel : Electronic Arts racheté pour plus de 50 milliards de dollars !

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Le géant américain Electronic Arts a confirmé son rachat par plusieurs fonds d’investissement.

MAJ lundi 29 septembre : c’est désormais officiel. Ci-dessous, l’article original. On a simplement modifié le titre de l’article et quatrième paragraphe. Bonne lecture !

Electronic Arts est à ce jour une entreprise cotée en bourse, au NASDAQ. Sa capitalisation avoisine les 50 milliards de dollars. Et c’est justement cette somme que pourraient débourser plusieurs fonds afin de s’offrir l’éditeur de Battlefield, EA FC, Madden, Apex ou encore Les Sims.

Qui rachèterait vraiment Electronic Arts ? Et dans quel but ?

Souvent, quand on parle de rachat dans le jeu vidéo, les ogres se nomment Microsoft, Sony ou bien une entreprise de la tech’ comme Amazon. Selon les informations du Wall Street Journal et du Financial Times, les futurs acheteurs d’Electronic Arts sont tout autre. Il s’agirait de plusieurs fonds d’investissement dont Silver Lake —spécialisé dans les investissements technologiques, le PIF —le fond d’investissement public saoudien, et Affinity Partner —le fond de Jared Kushner, gendre de Donald Trump.

Cette transaction à près de 50 milliards de dollars pourrait être officialisée en début de semaine prochaine.

Le FT rapporte qu’il s’agit là d’un pari sur l’avenir. Un avenir notamment dominé par l’intelligence artificielle qui pourrait réduire les coûts de développement. Le New York Times précise que le but serait également de transformer en profondeur Electronic Arts en misant sur les Free-To-Play et les jeux mobiles. En d’autres termes, chasser un plus large public et se rémunérer à travers les microtransactions.

Il est difficile d’opérer ce genre de pivot en étant une entreprise publique —la fameuse pression des marchés. En redevenant une société privée, Electronic Arts pourrait plus librement opérer une tel changement de stratégie, sans avoir à publier des bilans financiers chaque trimestre, explique le média new-yorkais.

Le rachat d’Electronic Arts est-il une surprise ?

Ces derniers temps, les fusions et acquisitions se multiplient. On a notamment vu Microsoft racheter les éditeurs Bethesda puis Activision pour près de 90 milliards de dollars. Sony a quant à lui fait l’acquisition de plusieurs studios de développement dont Bungie pour une poignée de milliards. Dans le milieu du cinéma, Skydance s’est offert Paramount et lorgnerait désormais sur Warner Bros.

Le rachat d’Electronic Arts n’est donc pas une si grande surprise. D’autant plus qu’en 2022, des bruits de couloir disaient que l’Américain cherchait activement un acheteur. Des discussions avec Disney, Apple, Amazon et NBC Universal auraient même eu lieu, mais aucune n’aurait abouti.

Qu’est-ce que cela devrait changer ?

Pour les joueurs, le rachat d’Electronic Arts ne devrait rien changer à court et même moyen terme. EA FC, Battlefield, Apex et consorts resteront jouables sur le plus grand nombre de consoles possibles. La question se pose uniquement lorsque c’est un constructeur qui s’offre un éditeur ; on peut alors imaginer un système d’exclusivité se mettre en place.

Du côté de la direction d’Electronic Arts, on suppose que des changements auront lieu, avec quelques gros chèques pour ceux invités à partir.

Le cas Electronic Arts est intéressant. C’est un puissant éditeur, à la tête de licences très populaires. Il apparaît toutefois fragile. Il a multiplié les licenciements ces derniers temps. Certaines franchises comme Battlefield ont perdu de leur superbe ; Apex devrait connaître une refonte pour regagner en popularité ; EA FC 25 a vu une baisse de ses revenus ; et plusieurs jeux ont été annulés, dont Black Panther.

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State Of Play (24 sept. 2025) : toutes les annonces et tous les trailers dont Wolverine et Saros !

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Le dernier State Of Play a notamment été marqué par le premier trailer de Wolverine et du gameplay pour Saros.

Quelques heures avant le début du Tokyo Game Show, Sony a pris la parole pour montrer essentiellement des jeux occidentaux. Comme d’habitude, ce sont les productions internes qui ont raflé la mise (Saros, Wolverine) tandis que d’autres acteurs ont tenté de se faire une place de choix. A noter également un petit point hardware avec de nouveaux accessoires, et un la très belle sélection de jeux PlayStation Plus pour octobre 2025.

Le grand résumé des tous les jeux annoncés au State Of Play du 24 septembre 2025

Saros s’offre une date et du gameplay

Saros est présenté comme une nouvelle licence mais entre nous, on a envie de l’appeler Returnal 2. Ce n’est pas une critique mais un compliment. Returnal est une merveille de gameplay, et Saros en est très proche. Que ce soit au niveau de la gestion des armes, des déplacements ou des aspects rogue-like, les deux titres sont très proches.

Mené par l’acteur Rahul Kohli, Saros sortira le 20 mars 2026.

Flight Simulator reprend son envol

En rumeur depuis un bon petit moment, Microsoft Flight Simulator 2024 a été confirmé sur PS5 pour le 8 décembre 2025. Le jeu sera également compatible avec le PS VR2 à travers une mise à jour gratuite quelque part en 2026.

Battlefield 6 la joue solo

Si la star de Battlefield 6 sera son mode multi, on ne dira jamais non à un bon mode solo. On ignore s’il sera si bien que ça mais cette bande-annonce confirme qu’il sera explosif.

Halloween vise la rentrée 2026

Le jeu Halloween de Illfonic (Predator, Vendredi 13) s’annonce longtemps à l’avance. Ce jeu d’action multijoueur sortira le 8 septembre 2026 —soit 50 jours avant Halloween.

Nioh 3 sortira en début d’année, forcément

Comme ses prédécesseur, Nioh 3 sortira en début d’année — ce sera plus précisément le 6 février 2026. Une nouvelle bande-annonce a été déployée à cette occasion.

Crimson Desert révèle enfin sa date de sortie

Après des années de retard, Crimson Desert prend enfin date : ce sera pour le 19 mars 2026. Cette nouvelle bande-annonce est toujours aussi alléchante pour ce RPG en monde ouvert qui mélange les influences.

Wolverine tranche dans le tas

Insomniac a dévoilé sa vision de Wolverine, un jeu d’action-aventure spectaculaire rappelant God Of War pour son combat violent au corps à corps, et Spider-Man pour sa mise en scène spectaculaire. Sortie prévue en fin d’année 2026.

Mais aussi… :

  • ZA/UM, le studio derrière Disco Elysium, a dévoilé un nouveau trailer de Zero Parades
  • Le tout premier jeu vidéo Deus Ex s’offrira un remaster le 5 février 2026
  • Un remaster très travaillé de Dynasty Warriors 3 tabassera tout sur son passage le 19 mars 2026
  • Code Vein 2 sortira le 30 janvier 2026
  • La licence Let It Die est toujours en vie et son nouvel épisode, intitulé Inferno, arrivera le 3 décembre
  • Chronoscript est un nouveau jeu mélangeant action et plateforme en 2D et une direction artistique très chargée. Peut-être même un peu trop.
  • A traver sa gamme Pulse, Sony va proposer des enceinte sans fil sur PC, PS5 et PS Portal
  • Les jeux PS Plus d’octobre : Alan Wake 2, Cocoon et Goat Simulator 3. Pour les abonnés Extra / Premium, The Last Of Us 2, dans sa version simple ou remasterisé, fera aussi une apparition.
  • Gran Turismo 7 fêtera les 100 millions de ventes pour la franchise avec une grosse mise à jour en décembre qui fera passer le jeu en SPEC III.
  • A l’occasion des 20 ans de God Of War, une manette rappelant l’épopée grecque sera prochainement mise en vente.
  • Last Epoch sort sur PS5 avec son extension Orobyss
  • Le Free To Play The Seven Deadly Sins Origins arrivera le 28 janvier 2026 sur PS5
  • Sonic Racing CrossWorlds va accueillir un DLC dédié à Mega Man
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