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Six studios qui n’ont pas sorti de jeux depuis longtemps (et qui n’annoncent rien)

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Il faut plusieurs années pour concevoir un jeu vidéo. Les plus grosses productions peuvent dépasser les 5 ans de développement. C’est pour cette raison que de nombreux studios sont si silencieux. Ils travaillent dur et ils ne disent rien. Alors nous, de notre côté, on fait un listing. C’est mieux que rien.

Rocksteady

On se trompe souvent en disant que le dernier jeu de ce studio anglais est Batman: Arkham Knight (2015). C’est en fait Batman Arkham VR qui date de fin 2016. C’était certes un projet moins important, il a quand même été dirigé par Sefton Hill, le réalisateur des Arkham Knight, City et Asylum.

Cela fait donc au moins 3 ans et demi et que Rocksteady bosse sur un nouveau jeu. Aux dernières nouvelles, il s’agit d’une licence appartenant à DC Comics qui n’est pas Batman. Parfois, les rumeurs évoquent Suicide Squad. Il se dit qu’un jeu Superman a été proposé mais finalement refusé. Les offres d’emploi parlent en tout cas d’un jeu-service.

Le jeu de Rocksteady aurait dû être officialisé lors de cet E3. Warner bros, qui détient ce studio, avait en effet prévu de tenir pour la première fois de son histoire une conférence E3. L’événement étant annulé, on ne sait pas ce qui va désormais se passer.

Le prochain jeu des créateurs des Batman Arkham aurait dû être annoncé au cours d’une conférence Warner Bros à l’E3.
Avalanche Software

Il ne faut pas confondre Avalanche Studios et Avalanche Software. Le premier cité est responsable de la série des Just Cause ou des jeux RAGE 2 et Mad Max. Le second a quant à lui produit les sympathiques Disney Infinity. Et c’est justement ce Avalanche qui nous intéresse.

Laissé tomber par Disney Interactive, Avalanche Software a été ressuscité par Warner bros. Il a alors sorti Cars 3 en 2017 et depuis, c’est le mystère. Ou du moins, officiellement.

Il se dit en effet que Avalanche Software travaille sur un ambitieux jeu de rôle Harry Potter, celui qui avait fuité en 2018. Une annonce était d’ailleurs prévue pour juin, lors de la conférence E3 de Warner bros. Comme pour Rocksteady, on ne sait pas quand ce titre sera alors dévoilé.

https://www.youtube.com/watch?v=u0elKGOUzYs
Bungie

Bungie ne travaille pas uniquement sur Destiny 2 et ses multiples mises à jours. Un nouveau projet est actuellement en développement depuis plusieurs années. En juin 2018, le studio américain a même reçu un chèque de 132 millions de dollars de la part de NetEase.

Il faut inspecter les offres d’emploi de Bungie pour avoir de maigres indices sur ce futur jeu. On apprend ainsi que ce sera une nouvelle licence avec du combat en équipe, des capacités spéciales, du loot et des micro-transactions. Bref, une recette très classique mais qui a largement fait ses preuves dans le passé.

Japan Studio (Sony)

Au sein de SIE Japan Studio, il y a Project Siren. Cette équipe a conçu les jeux Siren aux débuts des années 2000 puis est passée sur Gravity Rush. La seconde aventure de Kat est sortie en 2017. On les voit mal faire un troisième épisode. Cette suite avait les mêmes défauts que le premier jeu, à savoir des combats répétitifs et une caméra capricieuse. C’est un peu dommage car c’est un très joli univers.

Il y a une rumeur plutôt tenace du côté de Japan Studio. Sony aurait noué un partenariat avec Konami dans le cadre d’un nouveau Silent Hill. Et c’est l’équipe Project Siren qui s’en occuperait. C’est assez excitant, pour deux raisons. La première est que Silent Hill est une licence culte qui sombre hélas petit à petit dans l’oubli. La seconde est que Keiichiro Toyama, réalisateur des Gravity Rush, a dirigé le développement du premier Silent Hill. Ce serait donc pour lui un retour aux sources. De son côté, Konami dément.

Silent Hill reviendra-t-il sur next-gen?
Hangar 13

En décembre 2014, 2K Games annonçait officiellement la création de Hangar 13. Seulement deux ans plus tard, en octobre 2016, il sortait son premier titre: Mafia 3. Puis en février 2018, le studio était frappé par une vague de licenciements.

Mafia 3 avait certes pas mal de soucis, il a néanmoins été un joli succès commercial pour 2K Games. Pour sa première semaine de commercialisation, l’éditeur avait livré 4,5 millions de copies. De quoi valider le développement d’un Mafia 4? Hélas, tout n’est pas aussi simple.

Il se trouve que Mafia 3 n’a pas été conçu en 2 ans mais en 6. Ça change forcément la donne. 2K Czech (Mafia et Mafia 2) a bossé sur Mafia 3 pendant trois années puis le projet est arrivé dans les mains de Hangar 13, qui a donc été actif bien avant décembre 2014.

A cela, il faut ajouter que depuis la sortie du jeu, Hangar 13 a perdu pas mal de membres clés, comme l’explique Kotaku. Il y a eu des départs volontaires, d’autres un peu moins, tandis que 2K Games a pioché en interne pour le développement Bioshock 4. Oui, Cloud Chamber, responsable de ce projet, est né en décembre 2019 selon 2K Games. Mais dans les faits, cette équipe existe depuis au moins deux ans.

Enfin bref, Hangar 13 a ensuite embrayé sur un Mafia 4 à Las Vegas dans les années 70 avant de partir sur Rhapsody. Cette nouvelle licence était un jeu d’espionnage à Berlin en pleine guerre froide. Puis ce projet s’est mué en un jeu de super-héros où la musique activait de super-pouvoirs. Et maintenant, il se dit que l’aspect musical a été mis de côté.

Les responsables de Mafia 3 seraient sur un jeu vidéo avec des super-héros.
Ken Levine & Ghost Story Games

En mars 2013, Ken Levine et Irrational Games sortaient Bioshock Infinite après un développement interminable. Malgré le succès du jeu, Irrational Games fermait ses portes début 2014. Ken Levine créait alors dans la foulée un nouveau studio, toujours sous l’égide de 2K Games.

Sept ans plus tard, toujours rien, si ce n’est un site internet et une FAQ. On y apprend que ce studio d’une quarantaine de personnes planche sur un jeu de science fiction avec des éléments de RPG. Ce n’est pas un nouveau Bioshock, et ce n’est pas près de sortir. Aux dernières nouvelles, le développement est peu avancé.

Mais aussi…
  • Le dernier jeu de Monolith Productions date de 2017. C’était L’Ombre de la Guerre, la suite de L’Ombre du Mordor. On ne sait pas si le prochain jeu sera encore dans l’univers du Seigneur des Anneaux. Une chose est sûre, le Nemesis sera encore de la partie.
  • Jonathan Blow aime prendre son temps. Trois ans pour Braid, sept ans pour The Witness (2016).
  • Après la trilogie Castlevania: Lords Of Shadow, MercurySteam est parti travailler pour Nintendo. Il a ainsi sorti en 2017 Metroid: Samus Returns sur 3DS, un jeu qui a été très bien accueilli par la presse. En parallèle, le studio espagnol a lancé la même année Spacelords, un jeu d’action en multi asymétrique. Ce Free-To-Play ne semble guère très populaire. Sur Steam, il réunit chaque jour une trentaine de joueurs.
  • Vicarious n’est pas un studio très connu. Il est pourtant à l’origine du remake de Crash Bandicoot N.Sane Trilogy, un jeu vendu à plus de 10 millions d’unités. C’était en 2017. Depuis, Vicarious donne des coups de main aux autres productions d’Activision et travaille sans doute sur un plus gros projet. Peut-on imaginer un jeu de plateforme inédit avec le Marsupial en short?

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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