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Test: FIFA 18 – La prime à l’attaque

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Notre test de FIFA 18 sur PS4

Si son concurrent est déjà sur le terrain depuis 2 semaines, FIFA 18, lui, ne change pas ses habitudes. Il attend une nouvelle fois la dernière semaine de septembre pour fouler la pelouse. C’est un événement, car pour la première fois, on peut découvrir les transferts effectués à l’intersaison. Il y a bien eu quelques rumeurs, quelques débuts d’informations en juin dernier. Mais désormais, on passe au concret et on peut le juger non pas pour ses promesses mais ses performances.

Contrairement à son prédécesseur, FIFA 18 n’est pas l’épisode du changement. C’est un jeu qui poursuit ce qui a été fait l’an dernier, sans bouleverser les choses. Electronic Arts a ainsi poursuivi la transformation visuelle entreprise l’an dernier. Sous les couleurs du Frostbite Engine, FIFA 18 est encore plus joli. Les améliorations se notent au niveau de l’éclairage ou de l’ambiance générale dans le stade, comprendre les tribunes. La modélisation des joueurs est également très satisfaisante, si on se restreint à certaines équipes. Bon nombre de grands joueurs ont encore des visages très génériques.

Ces détails se remarquent principalement quand on zoome sur chacun des 22 acteurs en mode ralenti. Pendant une partie classique, avec une caméra plus aérienne, il peut être légèrement compliqué de bien distinguer ses joueurs. C’est un peu gênant quand on a des droitiers et gauchers sur le terrain et quand les joueurs ne cessent de permuter.

Avec FIFA 18, Electronic Arts continue d’essayer de quadriller au mieux le terrain. Si un joueur quitte son poste, alors un autre le remplace. C’est malin, un peu déstabilisant par moment, mais ça permet de couvrir les espaces, une chose extrêmement importante dans FIFA 18. En terme de gameplay, EA a modifié son moteur d’animation. Les mouvements sont un peu plus réalistes, l’effet de ski tend à disparaître et l’inertie est plus prononcée. Concrètement, les changements d’appuis sont très marqués; les joueurs paraissent plus lourds lorsqu’ils doivent se retourner.

Cela a naturellement un impact sur les défenses de FIFA 18. Le jeu devient encore plus exigeant lorsqu’il faut reprendre la balle aux abords de la surface. Et sur une contre-attaque, lors d’un duel entre un défenseur et un attaquant, il est interdit de se planter.

Curieusement, FIFA 18 a ralenti le rythme par rapport au 17. Mais cet épisode reste pourtant un jeu où la vitesse prime. Ce n’est pas étonnant si de nombreux joueurs en ligne essayent de sprinter dès qu’ils ont la balle. C’est lié aux défenseurs qui n’ont pas le droit à l’erreur mais aussi à des notes parfois délirantes, voire trop élevées de manière générale.

Il n’est pas nécessaire de partir seul et de faire un slalom géant pour trouver le chemin des filets. Dans FIFA 18, les transmissions ont aussi été revues. Les passes sont un peu plus rapides et sont plus précises. Elles ne ralentissent plus le jeu comme avant. Les passes fortes, en maintenant R1 ou RB, sont en revanche un peu moins efficaces. De manière générale, il faut faire attention au positionnement des joueurs, tout en sachant que les défenseurs aiment bien tenter les interceptions —heureusement d’ailleurs. Les centres brossés ont aussi été retravaillés à l’entrainement.

Ces possibilités de dribbles, de jeu au sol ou dans les airs apportent naturellement une grande profondeur à ce FIFA 18. Sur le terrain, on a affaire à un joueur très complet, mais aussi extrêmement redoutable. Sur tous les matchs que nous avons pu faire, il y a tout le temps eu un déluge d’actions. Et cela se concrétisait souvent par des buts.

Lors de la présentation de FIFA 18 en juin dernier, Electronic Arts évoquait des wonder goals, ce que l’on pourrait traduire par des buts merveilleux. Il est vrai que par moment, on inscrit des buts que l’on souhaite rapidement partagés sur les réseaux sociaux. Mais dans les faits, on note surtout que ces buts interviennent car les gardiens ont tendance à souvent se trouer. Les frappes lointaines peuvent légèrement lober les portiers et aux 16 mètres, les chances de marquer sont immenses. On en veut là aussi aux attaquants qui ont un taux de réussite très élevé.

En dehors du terrain, dans les autres modes de jeu, on remarque que plusieurs nouveautés ont fait leur apparition, sans que cela ne vienne tout bouleverser. Du côté de FIFA Ultimate Team, l’ouverture des packs se veut plus spectaculaire, des défis pointent le bout de leurs crampons et les Clashs d’équipes sont disponibles. Ce nouveau mode consiste à affronter les équipes des autres joueurs, mais hors-ligne. C’est aussi un moyen pour découvrir les icônes, ces gloires du passé qui héritent de 3 versions différentes.

Du côté d’Alex Hunter, le mode Aventure (Journey en VO) permet de vivre une nouvelle saison avec la pépite anglaise. Mais pas seulement. D’autres joueurs sont ainsi jouables et le tout est rythmé par de multiples cinématiques très soignées. Electronic Arts a multiplié les efforts pour créer une histoire marquée par plusieurs rebondissements, ce qui permet de dynamiser l’ensemble. On apprécie aussi le casting 5 étoiles que l’on peut croiser ou le travail sur les visages. Pour le reste, les choix restent encore un peu limités: Alex Hunter est forcément un joueur offensif et il doit sans cesse changer de clubs —à ce petit jeu, il va rapidement battre Jérôme Leroy et Nicolas Anelka. Enfin, on notera que le mode Carrière profite des innovations de l’Aventure via ses cinématiques.

Par rapport à son prédécesseur, FIFA 18 se distingue par de multiples petites retouches. En jeu, afin de fluidifier chaque rencontre, il est ainsi possible de procéder, avant le début de la rencontre, à des changements rapides. On assigne alors les 3 remplaçants qui pourront prendre la place de 3 titulaires. Lors de chaque arrêt de jeu, en appuyant sur la gâchette droite, on peut procéder à cette opération. C’est pratique et plutôt bien pensé. Cela a revanche tendance à zapper l’une des plus grandes nouveautés de FIFA 18: la gestion de la pause lors des matchs en ligne. Cela a enfin été corrigé: il faut que le ballon sorte pour activer la pause. Avant, il fallait avoir la balle et on pouvait alors la déclencher à tout moment. Quant aux coups de pieds arrêtés et plus particulièrement aux pénalties, ils restent encore très déstabilisants.

Malgré un rythme revu légèrement à la baisse, FIFA 18 reste un jeu très intense, voire trop quand on joue avec les cadors européens. En sélectionnant des équipes moins véloces, ce titre devient tout de suite plus intéressant. FIFA 18 propose une expérience complète et offre une jolie profondeur en terme de gameplay. C’est presque un excellent jeu de foot. Presque, car il a ce problème des joueurs trop rapides mais aussi de ces gardiens trop souvent inefficaces. C’est un épisode qui, à coup de petites retouches, aurait pu mettre tout le monde d’accord. Il se sabote un peu alors qu’il avait tout fait pour nous offrir une magnifique prestation. Il reste encore le champion à nos yeux, mais il se doit de corriger au plus vite certains points.

FIFA 18 est développé et édité par Electronic Arts. Jeu sorti le 29 septembre sur PC, PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox One, Xbox 360 et Switch. Version testée: PS4. PEGI 3.

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Sony a-t-il réussi sa politique de jeux-service ? Premier bilan

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En 2022, Sony rachetait Bungie pour près de 3 milliards de dollars. Le Japonais expliquait que le développeur américain lui apporterait une expertise en matière de jeux en ligne. Sony ajoutait même qu’il comptait sortir 12 jeux-service d’ici 2026. Et alors qu’on s’approche de cette date fatidique, on a décidé de dresser un petit bilan de cette stratégie.

Note : cet article est écrit en collaboration avec Le Résumé Jeu Vidéo, Par Xavier, une newsletter hebdomadaire gratuite. Il est difficile de suivre toute l’actualité jeu vidéo, alors, chaque semaine, une personne formidable (moi) vous résume ce qui s’est passé ces sept derniers jours, et plus encore. N’hésitez pas à y jeter un coup d’oeil et à vous y inscrire.

Pourquoi Sony s’est-il lancé dans la course aux jeux-service ?

Les jeux-service — Games As A Service (GAAS) en anglais — peuvent rapporter énormément d’argent s’ils sont populaires. Sur le PlayStation Store, plus des moitiés des revenus sont générés par ces GAAS, ou plus précisément leurs micro-transactions.

A l’époque, Sony souhaitait lancer une douzaine de jeux-service en près de 5 ans. Pour cela, il comptait s’appuyer sur ses studios internes. Mais force est de constater tout n’a pas marché comme prévu.

Quels jeux-service par Sony sont sortis ?

Les annulations en pagaille ont souvent fait les gros titres. On oublie toutefois que Sony a sorti pas mal de jeux-service ces dernières années ; on est toutefois loin de l’objectif fixé en 2022.

Helldivers 2

On peut considéré Helldivers 2 comme le grand champion des jeux-service de Sony, notamment parce qu’il s’agit d’une surprise. Avant son annonce, et même avant sa sortie, peu auraient pu prédire un tel succès.

Helldivers 2 est sorti en février 2024 sur PC et PS5, et s’est depuis écoulé à plus de 15 millions d’exemplaires. Preuve de sa bonne santé, il est fréquemment dans les meilleures ventes sur Steam, et ses micro-transactions représentent maintenant 50% des revenus générés par le jeu.

Helldivers 2 est en revanche l’oeuvre d’Arrowhead, un studio suédois indépendant. La licence appartient toutefois à Sony qui finance et édite ce jeu.

Fait intéressant : Sony sortira Helldivers 2 sur Xbox Series X|S à la fin du moins d’août.

MLB The Show

Autre succès, et même succès annuel : MLB The Show. Ce jeu de baseball sort chaque année et parvient à chaque fois à bien se classer dans les charts américains. Comme Helldivers, MLB The Show est non exclusif aux consoles PlayStation. Cela est certainement dû à l’accord négocié par la MLB.

Gran Turismo 7

Peut-être triche-t-on un peu en plaçant Gran Turismo 7 dans la liste des jeux-service. Le fait est qu’il est sorti en 2022, a reçu de nombreuses mises à jour de contenu, et possède des micro-transactions. Quant au jeu même, c’est un succès commercial.

Concord

On termine avec la catastrophe industrielle : Concord. Ce FPS compétitif —sorte de croisement entre les Gardiens de la Galaxie et Overwatch— a débranché ses serveurs 2 semaines après sa sortie. Ce n’était pas un mauvais jeu mais personne n’a voulu l’essayer. Et son studio, racheté en 2023, n’a pas survécu à cet échec.

Quels jeux-service sont en développement ?

Au sein des studios internes mais également partenaires, on dénombre une demi-douzaine de GAAS en production.

Marathon

On démarre avec le jeu qui a motivé l’écriture de ce dossier : Marathon. Ce titre conçu par Bungie a été repoussé à la suite de retour mitigés sur sa Beta. Souhaitant éviter un échec à la Concord, Sony a autorisé Bungie à revoir sa copie. En parallèle, le studio de Seattle continue d’explorer le monde de Destiny 2 à coup d’extensions.

FairGames

Comme Marathon, FairGames sera un extraction-shooter. Le jeu a été annoncé en 2023 et depuis, c’est silence radio. Fait inquiétant, Jade Raymond a quitté le studio Haven qu’elle avait autrefois fondé.

Marvel Tōkon: Fighting Souls 

Les jeux de combat sont devenus des GAAS et fonctionnent à coup de saisons. On suppose que Marvel Tokon suivra ce chemin là, lui qui est chapeauté par Arc System Works et qui promet des affrontements en 4v4.

Marvel Tokon n’a pas encore de date de sortie si ce n’est un vague 2026.

Les projets non encore annoncés

Difficile de mettre des mots sur ce qui n’existe pas officiellement. On sait ainsi que TeamLFG travaille sur un titre multijoueur s’inspirant à la fois des MOBA et des simulateurs de vie.

Dark Outlaw conçoit un nouveau jeu avec à sa tête Jason Blundell (ex-Treyarch), et on ignore de quoi il s’agira.

Quant à Guerrilla Games, on sait qu’un jeu en ligne Horizon est en développement depuis un petit moment.

Au cas où, on rappellera que TeamLFG et Dark Outlaw sont de nouveaux studios internes de PlayStation.

Quels jeux-service ont été annulés par Sony ?

Plus haut, on a évoqué le cas Concord. Ce fut une catastrophe mais au moins, il aura vu le jour. Pas mal de jeux n’ont pas eu cette chance, avec parfois des conséquences désastreuses.

The Last Of Us : Factions 2

Naughty Dog a toujours joué la carte de la transparence. Il avait annoncé que Faction, la composante multijoueur de The Last Of Us, ne serait pas inclus avec ce second épisode. Le studio avait également confirmé continuer de travailler dessus. Puis il a révélé les raisons de son annulation : soutenir un tel projet aurait demandé beaucoup trop de ressources pour un studio comme Naughty Dog qui aurait dû abandonner tout autre projet à côté.

Firesprite, Bend et Bluepoint, même combat

Jamais, Firesprite, Bend Studio ou Bluepoint n’auront pu annoncer leurs projets de jeux-service. Selon Bloomberg, tous ont été annulé avec parfois, des licenciements à la clé.

Selon les rumeurs, Firesprite travaillait sur un jeu Twisted Metal ; Bluepoint oeuvrait quant à lui sur un jeu God Of War. Dans le même genre, il se dit qu’un Spider-Man Online aurait lui aussi été annulé du côté d’Insomniac.

Ils ont fermé leurs portes

L’annulation d’un projet peut parfois être fatal à son équipe. C’est ce qui est arrivé à London Studio qui a fermé en même temps que son projet était annulé. Il s’agissait alors de l’une des structures les plus anciennes de Sony.

Enfin, Deviation Games était une structure indépendante montée par Jason Blundell (ex-Treyarch). Ce studio planchait sur un FPS avec le financement de Sony. Puis le Japonais a mis fin à ce partenariat. Le projet a été annulé, le studio fermé, et Jason Blundell a directement rejoint Sony à travers la nouvelle structure Dark Outlaw.

Seul artwork existant pour le projet maintenant annulé de London Studio.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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