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Test: Skyrim VR – Un nouveau monde

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Notre avis sur Skyrim sur PlayStation VR

Skyrim est sorti en 2011. Il y a 12 mois, il a eu droit à une version remasterisée qui réhaussait ces graphismes. Et cette année, il passe à la Réalité Virtuelle avec une édition sobrement intitulée Skyrim VR. L’expérience en est bouleversée, la réalisation graphique aussi.

  • Genre: Donjons & Dragons pour de vrai (enfin, presque)
  • Intérêt de la VR: Moyen à élevé
  • Gerbomètre: Faible à moyen
  • Accessoires: Manette Dualshock 4 ou deux PlayStation Move

Ce test de Skyrim VR s’intéresse essentiellement au portage même en réalité virtuelle de ce jeu sorti à l’origine en novembre 2011, rappelons-le.

Un an après sa sortie, le PlayStation VR n’a finalement accueilli que peu de jeux complets. Généralement, il s’agit plutôt d’expériences ou de titres se bouclant en 4 ou 5 heures. Le nombre de productions vendues autour des 60€ se compte sur les doigts des deux mains, voire une. On peut quand même citer Resident Evil 7 et sa formidable immersion ou le sympathique Farpoint qui nécessite un fusil en plastique. A cette petite liste, on ajoute désormais Skyrim VR.

Le terme « complet » ne va qu’à moitié à Skyrim VR. Certes, il embarque tous les DLC sortis (Dawnguard, Hearthfire et Dragonborn) et l’aventure originale, de quoi assurer une durée de vie plus que colossale. Mais contrairement à un Resident Evil 7, il demande de faire un choix. Ce Skyrim VR ne contient ainsi que cette version en réalité virtuelle. Pour bénéficier d’une expérience classique, il faut repasser à la caisse avec l’édition Spéciale.

C’est forcément un peu dommage, d’autant plus qu’on se demande si les possesseurs du PlayStation VR accepteront de passer plusieurs dizaines d’heures avec ce casque sur la tête. C’est une habitude à prendre et cela dépend de chacun. Dans le cadre de ce test de Skyrim VR, nous avons mené l’expérience. Oui, il est largement possible de faire des sessions de 2 heures au PSVR. Mieux vaut ne pas être fatigué en revanche. Pour pleinement apprécier ce périple à Bordeciel, il faut avoir les yeux grands ouverts.

Skyrim VR représente naturellement une immense aventure. C’est un RPG à la première personne d’une richesse inouïe et cette version en réalité virtuelle apporte une nouvelle dimension à cette oeuvre. Tout est bien entendu lié à cette notion d’immersion, ce sentiment de présence. Lorsqu’un PNJ nous raconte sa vie, cela devient plus personnel; on se sent concerné. Un côté épique se dégage aussi du jeu, avec le casque sur la tête. Les dragons sont plus majestueux, les ennemis plus intimidants. Comme souvent avec la réalité virtuelle, dans Skyrim VR, on n’est plus spectateur mais acteur.

Cela provient aussi des PlayStation Move, ces manettes à reconnaissance de mouvements. Le tir à l’arc gagne ainsi en réalisme et sensation ce qu’il perd en précision. Décocher une flèche demande de reproduire les mêmes gestes et il n’y a pas de petite croix pour savoir où atterrira le projectile. Se balader avec un bouclier dans une main et une épée dans l’autre a aussi son charme au moment d’affronter des squelettes. Il en va de même pour les pouvoirs magiques que l’on peut utiliser pour viser plusieurs ennemis à la fois. Profiter de Skyrim VR aux Move implique néanmoins de réapprendre à jouer.

Bethesda s’est débrouillé pour faire tenir les commandes de Skyrim VR sur les deux Move, ce qui peut constituer un bon exercice pour la mémoire. On retiendra essentiellement qu’il est possible de se déplacer de deux manières différentes. La première est la téléportation, ce qui n’est pas très pratique. Il évite certes ce possible mal des transports mais il enlève ce sentiment de liberté. On a d’ailleurs réussi à faire bugger le jeu rien que sur son intro grâce à ce procédé —c’est aussi ça le Skyrim qu’on aime. La seconde correspond à des mouvements libres. On avance, recule et strafe en appuyant sur le gros bouton central et on pivote avec les touches X et O. Cela demande une certaine maitrise, mais c’est clairement le mode qui permet de mieux (re)découvrir Skyrim VR. Ceux qui ne possèdent pas de Move ne doivent pas s’inquiéter: le jeu est pleinement compatible avec la manette DualShock 4.

On a testé Skyrim VR avec des Move et la Dualshock 4, et on n’a forcément de préférence. La manette classique est plus pratique; tout est plus simple à réaliser. Les Move nécessitent un temps d’adaptation mais donnent davantage l’impression d’explorer et de combattre dans Bordeciel. On donne ainsi de vrais coups d’épée même s’il n’y a pas vraiment de résistance en face —on tape dans le vide en faisant de grands gestes plus ou moins maladroits.

En passant à la réalité virtuelle, Skyrim VR gagne en immersion ce qu’il perd au niveau de sa réalisation. Visuellement, le jeu de Bethesda peut facilement passer du très agréable (pour de la VR) à du très vilain (même pour de la VR). Les intérieurs comme ces grottes qui proposent une faible distance d’affichage et une obscurité assez prononcée sont ainsi très mignons. Les extérieurs sont en revanche embarrassants, gênants. En plein jour, du haut d’une vallée boisée, ça en presque ridicule. Lorsqu’on explore les montagnes enneigées, cela passe beaucoup mieux. On notera aussi que Skyrim VR permet de mieux admirer certains détails, comme par exemple les armes que l’on porte.

En matière de réalité virtuelle, Resident Evil 7 reste le roi car son genre est taillé pour cette révolution. Skyrim VR n’en reste pas moins un indispensable, pour peu qu’on aime les RPG en monde ouvert. C’est un titre gigantesque, dans tous les sens du terme. Et la réalité virtuelle permet de redécouvrir de la plus belle des manières l’un des jeux majeurs de ces dix dernières années en foulant directement les terres de Bordeciel.

Skyrim VR est développé et édité par Bethesda. Jeu sorti le 17 novembre exclusivement sur PS4. Nécessite un casque de réalité virtuelle PSVR. Ce test de Skyrim VR a été fait sur une PS4 normale. PEGI 18.

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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5

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Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.

Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.

Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?

Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.

Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.

L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.

Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?

Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.

Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.

Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?

Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.

Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.

Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.

On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.

Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.

Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?

Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.

Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.

En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.

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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer

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Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.  

Une sélection variée pour tous les profils

Stray : l’indé française qui charme

Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.  
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.

https://dai.ly/x9t7lua



EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye

Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.

Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.



Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti

Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.

À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.

Conclusion

En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.

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Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne

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Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.

https://dai.ly/x9t9sfw

Un concept simple et efficace

Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.

Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.

Coopération renforcée et gameplay évolutif

L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.

Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.

En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.

Un univers coloré et apaisant

Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.

Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.

Du contenu et de la rejouabilité

Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.

Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.

Un jeu accessible à tous les profils

  • En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
  • En solo : plus technique, mais toujours amusant.
  • En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.

Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.



Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch

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