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Test : Sniper Elite 3

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Campeurs, bons à rien, pleutres. . . La vie de sniper n’est pas toujours très facile dans les jeux multi et les insultes ont tendance à rapidement siffler lorsqu’un joueur se fait faucher par une balle. Il faut toutefois bien l’admettre : jouer un tireur d’élite est quand même bien sympa, parfois; être tapi dans l’ombre, pratiquement invisible, et avoir le destin d’une cible importante au bout du doigt. Ce sont justement les sensations qu’essaye de reproduire Sniper Elite 3 qui, après Wolfenstein et Enemy Front, nous replonge dans la Seconde Guerre mondiale. Le jeu de Rebellion réussit-il à viser juste?

On a beau avoir souvent tendance à associer la Seconde Guerre mondiale à des villes européennes en ruine, il ne faut pas oublier que le conflit s’est aussi étendu au delà de la méditerrannée pour toucher l’Afrique du Nord. C’est précisément là que se déroulent les événements de Sniper Elite 3 : un milieu aride où quelques buissons trouvent refuge dans le sable au pied de forteresses détenues par les soldats italiens et allemands. Un environnement plutôt dépaysant et de qualité puisqu’il propose toujours des zones ouvertes avec plusieurs chemins possibles pour un même objectif, encourageant ainsi différentes approches. Ce level design réussi apporte donc une bonne rejouabilité, au même titre que les missions secondaires à dénicher au cours de la quête principale, ou encore la difficulté que l’on peut ajuster en fonction de ses envies : réalisme de la balistique, agressivité de l’IA. . . On ne cachera pas que cette replay-value était largement nécessaire puisqu’en l’état, la campagne solo de Sniper Elite 3 peut se boucler en moins de 9h, objectifs optionnels inclus.

test_sniper_elite_3_ps4_3Malgré cette durée de vie décevante, on retrouve tout de même un jeu généreux et le solo reste de bonne facture. L’aventure nous place dans la peau d’un soldat américain prêt à tout pour arrêter Metal Gear un mystérieux projet. Pour cela, Karl, c’est son nom, va devoir piéger des installations, récupérer des documents importants et parfois assassiner certains généraux, même si cela reste assez rare. Karl n’hésite donc pas à mettre les mains dans le cambouis et Sniper Elite 3 tend plus à ressembler à un jeu d’infiltration qu’à une simulation de tir au pigeon depuis une position surélevée.  Mais il offre surtout un vrai choix dans la manière de procéder. En demandant par exemple de récupérer une lettre sur le corps d’un haut gradé, le jeu propose implicitement de nettoyer totalement la zone depuis une hauteur, de progresser furtivement jusqu’à la cible, ou bien de l’éliminer de loin et créer une diversion pour que les autres gardes ne remarquent pas le cadavre.

Outre un fusil de précision, Karl embarque avec lui à chaque mission un pistolet, une mitraillette et divers objets comme des mines, des trousses de soin ou des grenades, le tout pouvant être sélectionné et personnalisé avant une mission. Là encore, l’arsenal influence la manière dont on avance dans chaque niveau. On n’attaque pas de la même manière un tank si on souhaite y aller au bazooka, au fusil sniper ou à la dynamite. De même, l’environnement joue aussi un rôle clef. On passera sur les nombreux bidons rouges et autres caisses de munitions pour s’intéresser à ces générateurs à saboter. Une fois chose faite, ils émettent par intermittence un petit bruit venant couvrir les grosses détonations de notre fusil sniper, ce dernier n’étant pas équipé d’un silencieux. En d’autres termes, une fois que ces machines sont victimes d’un disfonctionnement, elles deviennent un endroit pour sniper incognito. Mais c’est aussi à ce moment là que l’on note tous les soucis de finition de Sniper Elite 3.

test_sniper_elite_3_ps4_2On sent très bien que Rebellion, le studio créateur de la série, n’a pas hérité des gros budgets des jeux AAA. On note ainsi des murs invisibles, des collisions embarrassantes, divers problèmes sonores, des checkpoints ratés (mieux vaut sauvegarder par soi-même) ou des scripts mal cachés. Mais c’est bien l’IA qui reste le plus gros problème du jeu en adoptant un comportement peu crédible. Elle est par exemple atteinte d’une cécité fortement prononcée lorsque le héros rampe ou bien est capable, en de rares occasions certes, de voir à travers les murs. L’ouïe des gardes fait aussi débat : on peut abattre au silencieux plusieurs soldats les uns à côté des autres sans que cela ne dérange, mais courir dans un bunker enfoui peut alerter les bidasses à la surface. On s’étonne aussi que les adversaires puissent crier « j’ai entendu des coups de feu » suite à une attaque au corps à corps. Enfin, le système d’alerte est lui aussi un peu foireux, avec une IA retournant vaquer tranquillement à ses occupations, n’ayant pu mettre la main sur la personne ayant descendu ses 3 collègues.

Sniper Elite 3 n’est pas le jeu de l’année, mais reste toutefois très sympathique via son gameplay et son level design qui offrent un bon degré de liberté. Réussir à apprivoiser la balistique réaliste reste très agréable, encore plus lorsqu’elle débouche sur une violente kill-cam façon Mortal Kombat. On aime aussi le fait que toute la campagne puisse se faire à 2 (uniquement en ligne et avec ses amis PSN/XBL) ou la présence de modes overwatch et survie, eux aussi jouables en coop. Dans le cadre du simili mode hordes, deux snipers doivent affronter des vagues successives d’ennemis et parfois même des véhicules. Un mode qui n’a certes pas beaucoup de cartes (seulement 2) mais qui demeure dynamique et plaisant car il force à se déplacer sans cesse pour éliminer chaque unité. Enfin, on note aussi un multi compétitif sur une demi-douzaine de maps et 5 modes qui proposent, en substance, tous du deathmatch ou team deathmatch. Il faut forcément alors aimer la guerre des tranchées puisque chacun se terre derrière un abri et, via la caméra légèrement surélevée, scrute les horizons à la recherche d’une tête qui dépasserait. Une variante d’un cache-cache mortel donc où les parties peuvent en revanche vite s’interrompre lorsque l’hôte ragequit s’en va prématurément. Que ce soit donc pour le solo ou le multi, le bilan est à chaque fois contrasté par des défauts plus ou moins gênants. La campagne principale est bonne mais l’IA l’est beaucoup moins, les modes coop sont extrêmement appréciables mais peu fournis et le teamdeathmatch reste bancal. Un bon jeu pour occuper cet été plutôt avare en sorties, en attendant les blockbusters de cette fin d’année.

Sniper Elite 3 est développé par Rebellion et édité par 505 games. Jeu disponible depuis le 27 juin sur PC, Xbox 360, PlayStation 3, Xbox One et PlayStation 4. Version testée : PS4 (et en remote play via la PSVita). PEGI 16. Précision : La version Xbox One a reçu un patch de 10Go au lancement du jeu; sur PS4, celui-ci était de 450Mo.

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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5

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Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.

Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.

Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?

Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.

Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.

L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.

Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?

Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.

Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.

Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?

Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.

Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.

Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.

On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.

Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.

Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?

Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.

Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.

En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.

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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer

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Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.  

Une sélection variée pour tous les profils

Stray : l’indé française qui charme

Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.  
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.

https://dai.ly/x9t7lua



EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye

Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.

Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.



Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti

Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.

À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.

Conclusion

En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.

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Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne

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Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.

https://dai.ly/x9t9sfw

Un concept simple et efficace

Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.

Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.

Coopération renforcée et gameplay évolutif

L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.

Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.

En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.

Un univers coloré et apaisant

Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.

Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.

Du contenu et de la rejouabilité

Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.

Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.

Un jeu accessible à tous les profils

  • En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
  • En solo : plus technique, mais toujours amusant.
  • En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.

Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.



Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch

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