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Xbox One : les différentes stratégies de Microsoft

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La probable fermeture de Lionhead et l’annulation de Fable Legends auront été parmi les plus grandes surprises de ce début d’année 2016. Au sein du studio anglais, cette décision a semble-t-il été apprise au moment même où le communiqué tombait sur le site officiel Xbox. Quelques heures avant cette annonce, le Community Manager de Lionhead assurait ainsi sur les forums officiels que les équipes en place continuaient d’analyser les différents retours des joueurs sur la beta privée afin d’améliorer ce titre et de s’assurer que celui-ci ne déçoive pas quand il serait disponible. Cette envie de ne pas précipiter la sortie de Fable Legends explique sans doute pourquoi le jeu a sans cesse été repoussé, mais cela a peut-être eu aussi raison de son sort. Officiellement, Microsoft entend désormais rediriger ses investissements vers ses licences les plus populaires, ses valeurs sûres. Une décision qui se comprend et qui, plus de deux ans après la sortie de la Xbox One, marque l’entrée en vigueur d’une nouvelle stratégie pour Microsoft.

Article mis à jour en mai 2016. Changelog: ajout d’informations sur Fable 4 et la disparition de Project Spark.

Article mis à jour en janvier 2017. Changelog: ajout d’informations sur Scalebound, Stormlands (Obsidian) et la suppression de Snap.

Article mis à jour en septembre 2017. Changelog: ajout d’informations supplémentaires sur Stormlands.

La Xbox 360 fut un joli succès pour Microsoft. Elle a certes été éclipsée par la Wii en terme de ventes —un véritable phénomène en son temps— mais la deuxième console du constructeur américain a su pleinement rivaliser avec la PlayStation 3. La 360 est néanmoins sortie bien avant sa concurrente, ce qui a alors pu lui jouer des tours : le pari raté du HD-DVD, l’absence d’un port HDMI sur les premiers modèles ou bien une fiabilité problématique. Face à ces ennuis, Microsoft a souvent su trouver des solutions en commercialisant par exemple de nouveaux modèles, voire en sortant le chéquier; le Red Ring Of Death (RROD) lui a ainsi coûté près d’un milliard de dollars. Les fonds importants de la firme américaine ont également servi à financer d’intéressantes exclusivités ou de puissantes campagnes marketing. Le lancement de la première caméra Kinect pour la Xbox 360 a ainsi été évalué à 500 millions de dollars, avec notamment des passages remarqués chez Oprah Winfrey, Ellen DeGeneres ou dans le sitcom How I Met Your Mother.

La Xbox One se devait naturellement d’aller plus loin. La marque étant désormais connue et reconnue, il était temps de l’installer confortablement dans un fauteuil de leader alors qu’une confrontation avec la PlayStation 4 se profilait à l’horizon. Microsoft a alors mis sur pied une stratégie extrêmement ambitieuse allant au delà du jeu vidéo, l’objectif étant tout simplement de placer cette machine au coeur même du salon à travers l’expérience Xbox; un système tout en un capable de convenir à tout type de public. La première présentation officielle de la Xbox One mettait ainsi nettement en avant le côté pratique de la console, capable de switcher à tout moment entre un jeu vidéo, un programme télé ou une playlist musicale, le tout à l’aide de Kinect et de la reconnaissance vocale. Grâce à la fonction ancrage, Microsoft montrait également qu’il était possible de regarder un film tout en faisant des recherches sur internet ou bien en discutant en visio-conférence avec un ami via Skype. Enfin, le constructeur dévoilait un partenariat avec la NFL, un accord portant sur plusieurs années et estimé à près de 400 millions de dollars visant à proposer une expérience interactive pendant la diffusion de matchs de football américain.

Au cours de cette première apparition de la Xbox One, le jeu vidéo n’occupa que peu de place. Quelques semaines plus tard, l’E3 changea la donne, Microsoft se concentrant alors uniquement sur les titres à venir sur cette nouvelle machine. L’été 2013 fut cependant compliqué pour le constructeur américain qui dû faire face à de multiples polémiques. Microsoft avait ainsi prévu que le jeu d’occasion soit entièrement à la discrétion des éditeurs, ce qui signifie que ces derniers auraient pu à tout moment bloquer la revente ou demander une compensation financière. Quelques heures avant sa conférence E3, le constructeur américain confirmait également qu’il serait nécessaire d’être connecté au Xbox Live pour lancer un jeu, même celui-ci était uniquement une aventure solo. Ces deux piliers de la Xbox One furent finalement abandonnés quelques jours après avoir été officialisés, à la suite du fort mécontentement des joueurs. En juillet, Microsoft annonça le départ (forcé?) de Don Mattrick puis, en août, régla le cas de Kinect en déclarant qu’elle ne serait plus indispensable; comprendre que la Xbox One pourrait fonctionner même si la caméra n’est pas reliée à la console. Microsoft débrancha finalement une bonne fois pour toute Kinect en mai 2014 en révélant que celle-ci ne serait plus vendue en pack, ce qui eut alors pour effet de baisser le prix de la Xbox One de 100€ et de revenir à hauteur de la PlayStation 4. MAJ 01/2017 – Souvent mise en avant, la fonction ancrage (Snap) a quant à elle fait ses adieux en début d’année 2017 dans le but de libérer de la mémoire et autres formes de ressources qui pourront être réutilisées ailleurs.

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Alors que l’expérience Xbox devait à l’origine tourner autour de Kinect, la caméra a désormais été rangée au placard. Dans une récente mise à jour, Microsoft a même supprimé la possibilité de naviguer dans les menus de la console à l’aide de la reconnaissance de mouvements, une décision alors motivée par le très faible nombre de personnes utilisant cette fonctionnalité. Il faut toutefois bien admettre que Kinect version Xbox One n’a pas eu une vie facile pendant sa courte existence. Le scandale du programme de surveillance PRISM auquel participait Microsoft selon Edward Snowden a ainsi éclaté en juin 2013 créant un climat de méfiance et les jeux nécessitant cette caméra ont peiné à convaincre, en plus d’être peu nombreux. (A lire également : Kinect, la caméra mal aimée)

Kinect appartient au passé et il en va de même avec les programmes de divertissement qui devaient rythmer la vie du Xbox Live. Au cours de l’été 2014, Satya Nadella a ainsi décidé de fermer Xbox Entertainment Studios (XES). Ce dernier était à l’origine chargé de développer des contenus télévisés originaux. Le plus connu d’entre eux est sans doute ce reportage sur les cartouches du jeu vidéo E.T. enfouies dans le désert. Mais le XES a également travaillé avec Thierry Henry et Edgar Davids pour le documentaire Every Street United, ou encore avec Sarah Silverman et Michael Cera pour un programme humoristique. Le studio basé à Santa Monica a aussi planché sur une série TV Halo et a collaboré avec Channel 4 pour Humans, avant d’être remplacé par AMC. L’arrêt du XES, motivé, selon certaines rumeurs, par les difficultés qu’avaient les équipes à conclure des deals, a permis de recentrer la Xbox One vers le jeu vidéo.

La Xbox One n’est pas pour autant redevenue une véritable console de jeu. Depuis peu, elle a ainsi changé de statut puisque désormais, elle est en quelque sorte considérée comme un produit Windows 10, comme a pu le souligner Microsoft avec son programme d’Universal Windows App, ou applications de plateforme Windows universelle en bon français. Dès cet été, les applications Windows 10 pourront débarquer sur Xbox One tandis que les jeux exclusifs à la Xbox One font le chemin inverse et arrivent sur les PC Windows 10. Gears Of Wars: Ultimate Edition, le remake du tout premier épisode, est ainsi déjà disponible, Quantum Break sortira en avril en même temps sur les deux plateformes et les prochains Forza devraient être à la fois disponibles sur One et PC. Quel avantage y-a-t’il alors à posséder une Xbox One quand on a déjà un PC Windows 10 plutôt robuste? Il n’y en a pas vraiment. Phil Spencer, monsieur Xbox au sein de Microsoft, le sait très bien et n’a pas hésité à le dire lui même à Polygon il y a quelques jours, même s’il a tenu à nuancer ses propos en affirmant par exemple qu’une console de jeu et un PC n’offraient pas forcément le même confort. Une forme de complémentarité existe néanmoins grâce au remote play.

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Les prochaines exclusivités Xbox One seront donc à partir de maintenant des exclusivités consoles, chose qui existe déjà partiellement chez la concurrence —Street Fighter V est ainsi sur PS4 et Steam. Mais en fermant Press Play et probablement Lionhead, que reste-t-il des studios 1st Party de Microsoft? En consultant son site, on se rend compte qu’il s’agit essentiellement d’équipes dédiées à un jeu ou à une série en particulier : 343 Industries s’occupe de Halo, Turn 10 de Forza, Mojang de Minecraft et The Coalition de Gears Of War par exemple. Dans le passé, Microsoft a cependant essayé de varier ses productions afin de mieux soutenir la Xbox One mais cela n’a pas été très concluant. Kotaku rapportait ainsi en milieu d’année 2013 que la firme de Redmond avait dû annuler plusieurs projets internes qui n’étaient pas à la hauteur et qu’elle envisageait alors de signer de gros chèques pour sécuriser quelques exclusivités.

Cette information a été plus ou moins vérifiée quelques temps plus tard. Au cours du premier E3 de la Xbox One, Phil Spencer dévoila fièrement le teaser du premier jeu de Black Tusk, une toute nouvelle licence prenant visiblement la forme d’un jeu d’infiltration. Ce projet a finalement été discrètement abandonné puis Microsoft a racheté la licence Gears Of War à Epic Games pour la confier à cette équipe qui a depuis changé de nom —appelez la désormais The Coalition. Toujours en 2013, mais cette fois-ci en fin d’année, le constructeur américain décida de fermer son studio canadien Victoria. Il y a deux ans, Lionhead confirmait aussi travailler sur une toute nouvelle licence qui, sauf surprise, ne devrait jamais voir le jour; il en va de même avec le Project Knoxville de Press Play. On pourrait aussi parler de Stormlands confié à Obsidian puis annulé 7 mois plus tard avec à la clef une trentaine de licenciements, ou encore de Phantom Dust dont le retour a été évoqué, mais son avenir est maintenant très incertain, lui qui a connu un développement des plus compliqués. (A lire également : Quand l’annonce d’un jeu met en danger son développeur)

MAJ Septembre 2017. Obsidian s’est confié à Eurogamer au sujet de Stormlands. Avec ce titre, Microsoft se montrait des plus ambitieux. Le constructeurs américain souhaitait que Stormlands repose sur des mécaniques de jeu nouvelles. Ce titre, prévu pour le lancement de la Xbox One, devait être dans la lignée d’un The Witcher, tout en ajoutant du multi à l’expérience. Il était question de raids à 40 contre d’immenses créatures. L’ensemble du combat aurait alors été enregistré grâce à la puissance du cloud, puis chaque participant aurait pu revoir chacune de ses plus belles actions dans une vidéo. Microsoft voyait trop grand avec ce jeu. Les demandes s’empilaient tandis qu’Obsidian devait faire face à des défis techniques. Le studio n’a sans doute pas assez communiqué avec le constructeur pour lui faire part de ses difficultés. Finalement en mars 2012, le projet était annulé.

Microsoft n’est pas le seul éditeur à fermer des studios et à revoir ses projets en matière de jeux. Sony a ainsi clos en 2012 Zipper Interactive (MAG, SOCOM) puis Liverpool (WipEout), tandis que l’annulation en 2014 d’un important projet —une nouvelle licence en développement pendant 4 ans (!)— au sein de Santa Monica (God Of War) a entrainé une vague de licenciements et le départ de Stig Asmussen, le réalisateur de God Of War 3. Il y a quelques jours, Sony a également pris la décision de mettre un terme aux activités d’Evolution Studios (MotorStorm, Driveclub). La firme de Redmond donne cependant parfois l’impression de se chercher un peu ou bien de gérer de manière étrange ses équipes. Ancienne pépite de Nintendo pour lequel il a conçu Banjo, GoldenEye ou Donkey Kong Country, RARE s’est récemment distingué par ses jeux Kinect au succès critique assez mitigé —entre 60 et 73 sur metacritic. Plus surprenant, le retour de Killer Instinct, jeu créé au milieu des années 90 par RARE, est principalement développé par Double Helix lors de son grand retour sur Xbox One et a maintenant été confié à Iron Galaxy. L’entreprise britannique pourrait cependant retrouver ses lettres de noblesse avec Sea Of Thieves, un titre qui pourrait être un free-to-play, un modèle économique qui plaît beaucoup à Microsoft mais dans lequel il n’a pas toujours connu un grand succès.

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Au cours de l’été 2013, le studio Lift London, qui appartient au géant américain, annonça travailler sur 4 jeux F2P pour appareils connectés. Depuis, ces projets ont disparu et ces équipes, qui ont fusionné avec Soho Productions, semblent se tourner vers Hololens. Sur Xbox 360, Microsoft a aussi tenté l’aventure du free-to-play en éditant Ascend: Hand of Kul. 11 mois après la sortie de ce jeu d’action, la firme américaine décida cependant de supprimer ce titre du Market Place, sans même en avertir Signal, le studio de développement, qui s’en était alors ému sur son site. Microsoft annonça alors quelques heures plus tard que les serveurs d’Ascend seraient débranchés d’ici 90 jours sur Xbox 360.

La Xbox One aussi peine à rencontrer le succès avec ses F2P maisons. Comme évoqué plus haut, Fable Legends a été annulé alors qu’il était en beta privé et qu’il avait été plusieurs fois mis en avant par Microsoft pour notamment vanter les mérites du cross-play Xbox One – Windows 10. MAJ 05/2016: Selon les informations d’Eurogamer, ce projet aurait coûté 75 millions de dollars, un budget incroyablement élevé. A titre de comparaison, pour God Of War III et Gran Turismo 5, Sony a respectivement dépensé 44 et 60 millions de dollars, tandis qu’Ubisoft indique que Ghost Recon Future Soldier et Watch Dogs ont respectivement coûté 50 et 68 millions de dollars. Microsoft aurait à l’époque menacé Lionhead de fermeture si le studio anglais refusait de développer « un jeu en tant que service« , une expression qui renvoie généralement aux titres Free-to-play (F2P). Le constructeur et éditeur américain aurait aussi rejeté l’idée de financer Fable 4, persuadé que les « jeux en tant que service » représentaient l’avenir.

Avant lui, Project Spark a également échoué mais il a en revanche eu la chance de sortir officiellement et a même eu droit à une version boîte —un pack de démarrage à 40€ contenant de nombreux outils de créations. Lancé en octobre 2014, Project Spark a finalement abandonné son modèle économique en octobre 2015. Les micro-transactions ont ainsi toutes été supprimées et le jeu est devenu entièrement gratuit. Une bonne nouvelle pour les joueurs, sans doute une moins bonne pour Microsoft qui s’est probablement rendu compte que ce modèle ne fonctionnait pas avec ce titre développé par la Team Dakota. MAJ 05/2016: A la suite de cet échec, cette équipe a plus ou moins été dissoute puisque plusieurs de ses membres ont alors rejoint différents projets de Microsoft Studios. Cette réduction effectif a néanmoins eu un terrible impact sur Project Spark. Le 13 mai 2016, la Team Dakota annonça en effet que son jeu ne serait plus téléchargeable depuis le Xbox Marketplace et le Windows Store, que les serveurs seraient débranchés le 12 août 2016 supprimant alors tous les fonctionnalités en ligne, et que ce titre ne serait plus mis à jour.

Si quelques jeux n’ont pas eu le succès escompté et sont parfois annulés avant même leur commercialisation, certaines expériences connaissent aussi des déboires. L’application Smartglass, par exemple, est reléguée au second plan. Pour la défense de Microsoft, l’usage du Second Screen n’a pas non plus remporté un grand succès chez la concurrence. Sur Wii U, l’écran du Gamepad est malheureusement trop souvent oublié tandis que peu de jeux PS4 utilisent l’application PlayStation ou la PSVita pour afficher des informations supplémentaires. Il y a aussi cette technologie liée au cloud qui se fait discrète sur Xbox One. Celle-ci avait été révélée dès mai 2013 et devait alors permettre de décupler la puissance de la machine. Forza se sert par exemple de cette fonctionnalité pour son Drivatar qui humanise le comportement des autres adversaires en solo, mais le jeu qui devrait (enfin) faire honneur à cette technologie est Crackdown 3, ou plutôt son multi puisque seul ce segment se servira de la puissance du cloud pour offrir une destruction totale de la map.

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Le Cloud Computing représente peut-être l’avenir de la Xbox One, mais il faudra alors dans ce cas là définitivement opter pour une connexion obligatoire. Si on compare la console de Microsoft entre son annonce officielle et maintenant, on se rend compte que la société dirigée par Satya Nadella a dû revoir ses ambitions à la baisse. L’expérience promise a largement été revue, mais la Microsoft a réussi une partie de son pari : profiter de la Xbox One pour installer une machine windows dans les salons de millions de foyers. L’arrivée des applications universelles renforce naturellement ce sentiment, mais pour séduire, la Xbox One compte avant tout sur son offre de jeux et sa liste d’exclusivités. Celle-ci toutefois se réduit, la firme de Redmond ayant décidé de se concentrer uniquement sur ses plus grandes licences. Contrairement à son concurrent direct, Sony, qui affirme que sur 10 exclusivités, seul un tiers rapporte de l’argent, Microsoft ne veut plus financer des projets risqués, se voulant plus raisonnable. La création de nouvelles IP en interne semble compliquée, mais le constructeur n’hésite en revanche pas à nouer des accords avec des studios tiers comme PlatinumGames ou Armature pour s’offrir des jeux tels que Scalebound ou ReCore. Microsoft change de stratégie et la Xbox One entame une forme de renaissance. Son avenir est peut-être moins audacieux ou plus simple, mais il paraît surtout mieux maîtrisé.

MAJ 01/2017. Malgré ce changement de stratégie, Microsoft peine toujours à se construire un solide catalogue d’exclusivités et à disposer de (nouvelles) licences performantes. ReCore n’a pas été épargné par la critique et son metascore atteint ainsi seulement 63/100. Scalebound a quant à lui été annulé après plusieurs longues années de développement. Enfin, Gears Of War 4 a été de manière générale très bien accueilli par la presse avec un joli 84/100 sur Metacritic. Difficile de dire en revanche s’il s’agit d’un succès commercial alors que ses ventes, lors de son premier mois d’exploitation aux Etats-Unis (marché physique), étaient très inférieures à celles réalisées autrefois les 3 premiers épisodes de la série.

Pour 2017, Microsoft indique se concentrer sur Sea Of Thieves, Halo Wars 2, State Of Decay 2 et Crackdown 3, un jeu au potentiel immense mais qui se fait très discret ces derniers temps. Sa beta a même été repoussée de plusieurs mois, ce qui pourrait presque nous laisser penser que le développement de cet ambitieux jeu est plus compliqué que prévu. Mais le grand défi du constructeur américain sera surtout de réussir à imposer sa Scorpio, un modèle haut de gamme qui, à la manière de la PS4 Pro, permettra de jouer en 4K ou de bénéficier de meilleurs graphismes. Une façon comme une autre de désavouer le Cloud Computing en fin de compte.

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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

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Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.

C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.

Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025

A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :

  • Psychonauts 2 (PS4)
  • Stardew Valley (PS4)
  • Viewfinder (PS4/PS5)

Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.

La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.

Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.

Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.

Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.

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Helldivers 2 sur Xbox : notre guide plein de conseils pour bien débuter

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Voici le guide du parfait débutant sur Helldivers 2 avec nos astuces, conseils et autres tips afin de propager la démocratie dans toute la galaxie.

Il y a un an et demi, Helldivers 2 sortait sur PC et PS5. Il arrive désormais sur Xbox Series X|S en ce mois d’août. Cela devrait signifier une hausse de nouvelles recrues sur les champs de bataille. Et beaucoup affronteront alors l’inconnu.

Helldivers 2 est un excellent jeu vidéo ; une petite merveille pour ceux qui aiment l’action et la coopération. Au premier abord, il peut toutefois paraître un peu confus avec toutes ces options et stratagèmes à débloquer.

Alors, pour bien démarrer, on vous a concocté de la manière la plus démocratique possible un guide avec tous nos conseils pour bien comprendre comment fonctionne Helldivers 2.

C’est quoi Helldivers 2 ?

Commençons par la base. Helldivers 2 est un jeu de tir de type PvE : on joue contre l’ordinateur, seul ou jusqu’à 4. Il n’existe pas de PvP. Ce n’est que de la coopération.

Helldivers 2 appartient à la catégorie des TPS, jeux de tir à la troisième personne. Il existe toutefois une option, en appuyant sur le stick droit (RS sur Xbox, R3 sur PS5), pour une visée plus précise. On passe alors à une vue FPS. Tout le jeu ne peut toutefois se faire avec cette vue à la première personne ; c’est uniquement quand on vise.

Contrairement à beaucoup de titres, Helldivers 2 se veut assez réaliste et donc logique. De ce fait, il y a du team-kill. Que vous le vouliez ou non, vous allez fréquemment tuer vos coéquipiers, et c’est souvent drôle. De même, il y a une petite gestion de l’endurance : vous ne pouvez pas courir pendant des heures avec un équipement de plusieurs kilo sur le dos. Enfin, quand vous changez de chargeur, vous perdez toutes les balles qui se trouvaient encore à l’intérieur. C’est du bon sens mais au début, ça surprend.

Gardez toujours une balle quand vous rechargez. Ça vous fera gagner un temps précieux.

Dans Helldivers 2, vous êtes un… Helldiver, un soldat d’élite qui vise à protéger la Super-Terre et à répandre la démocratie contrôlée dans toute la galaxie. Malheureusement, de vils créatures menacent notre liberté. Il faut alors les combattre. Et c’est grosso-modo l’histoire du jeu qui se construit chaque semaine comme tout bon GAAS.

Oh, et dernière précision : Helldivers 2 est un jeu payant. Ce n’est pas un free-to-play et il n’est pas dans le Game Pass. Il coûte 40€ ou 60€ dans son édition collector qui inclut des skins, une arme que personne n’utilise, un jeton pour une Obligation de Guerre (on en parle plus bas) et le mini-jeu Stratagem Hero —borne d’arcade virtuelle où il faut rentrer des codes de stratagème le plus vite possible.

Quels sont les différents types d’ennemis ?

Trois factions représentent des menaces pour la Super Terre. Il y a les Automatons (des sortes de Terminator) ; les Terminides (de gros insectes façon Starship Troopers) ; et les Illuministes (des aliens en forme de poulpe).

Tous s’affrontent de manière très différente. Les Automatons attaquent surtout à distance avec des tirs de laser et ont pas mal d’unités blindées. Les Terminides essayeront de vous découper au corps à corps. Quant aux Illuministes, ils peuvent déployer des hordes de zombies.

Chaque faction possède ses propres troupes. Depuis le lancement du jeu en 2024, de nouvelles unités ont fréquemment été ajoutées, ce qui permet de renouveler l’expérience.

Il existe grosso modo trois types d’ennemis : ceux qui ont une armure légère, moyenne et lourde. La première catégorie s’élimine facilement ; quelques balles suffisent. La deuxième demande d’avoir une arme avec une bonne pénétration d’armure ou bien de viser les points faibles. Quant à la dernière, ces monstres à l’épais blindage, il faudra utiliser des armes explosives, que ce soit un lance-roquettes ou un bombardement via un stratagème. Les plus créatifs pourront même essayer d’écraser les ennemis au moment de respawn avec leur hellpod.

Ces gros insectes vous tirent dessus tel un mortier. Tirez sur leur ventre vert fluo pour les faire exploser.

Dans Helldivers 2, les ennemis n’ont pas de jauge de vie. Le but est que tout soit logique et un minimum réaliste. En observant son adversaire, on remarque aisément où sont ses points faibles, ses blindages, et s’il est prêt à mordre la poussière. Un insecte géant qui a deux pattes arrachées et la moitié de l’abdomen en moins après avoir été criblé de balles n’en a plus pour longtemps, par exemple.

Enfin, chaque faction a des unités capables d’appeler des renforts. Chez les Automatons, il s’agit des soldats de base qui lancent une fusée de détresse. Les Illuministes ont des drones qui envoient de petites lumières dans le ciel. Et les Terminides ont eux aussi de petits insectes qui vont expulser un gaz qui va ramener leurs petits copain. Les deux premières factions citées arriveront par les airs ; les Terminides sortent du sol. Dès qu’un signal est envoyé, prévoyez un bombardement sur la zone.

Quelle arme utiliser ?

Helldivers 2 intègre une très large panoplie d’armes. Chaque Helldiver embarque avec une arme primaire, une secondaire et des grenades. Il peut aussi choisir comme stratagème une arme lourde, ou espérer trouver sur la map des fusils sniper, lance-flammes ou mitrailleuses. Précision importante : vous pouvez aussi récupérer les armes de vos camarades morts au combat, même si vous ne les avez pas encore débloquées.

Il n’existe pas de build parfait. Tout dépend de vos affinités et de l’ennemi affronté.

Liste des différentes catégories d’armes dans Helldivers 2 :

  • Mitraillette: On la porte souvent à une main, ce qui est pratique si on la combine avec un bouclier (face aux Automatons) ou pour transporter un objectif. Au début du jeu, mieux vaut éviter car cela demande une bonne maitrise du jeu.
  • Fusil à pompe : Il est forcément mortel au corps à corps. Difficile de se tromper au début, surtout face aux Terminides.
  • Energétique : Le Calcineur est une valeur sûre. Il est toutefois long à débloquer.
  • Fusil d’assaut : De base, le libérateur est une bonne arme. Il faut juste apprendre à viser les points faibles car il n’a qu’une pénétration d’armure légère. Une version « moyenne » existe également.
  • Fusil à lunette : Ils sont peu populaires. Si vous visez extrêmement bien, vous pourriez faire des miracles. Mais dans le feu de l’action, c’est compliqué.

Il existe des dizaines d’armes à débloquer au total, notamment via les Obligations de Guerre. Au début, mieux vaut favoriser les armes avec une pénétration d’armure moyenne. Ensuite, chacun sera libre d’affiner selon ses envies.

A noter que plus vous jouez avec une arme, plus vous débloquez des accessoires pour celle-ci : nouveaux viseurs, chargeurs, skins etc. Elles peuvent monter jusqu’au niveau 25. Les 20 premiers s’obtiennent rapidement ; les 5 derniers sont plus longs.

Quels stratagèmes emmener ?

En matière de stratagèmes, il existe là aussi plusieurs catégories.

  • Tourelles : elles sont très efficaces et permettent de gérer plus facilement chaque situation. Mettez les à distance de la bataille pour évitez qu’elles ne soient prises pour cible. Attention aux team-kills, la tourelle se fiche complètement que vous soyez ou non dans sa ligne de tir. Quant à la tour Tesla, elle est surpuissante mais vos amis vous maudiront.
  • Canons orbitaux :
    • Le Barrage Gatling est plus efficace qu’on ne le pense
    • La frappe orbitale 120mm est très pratique pour défendre une zone
    • Le barrage orbitale 380mm est à privilégier pour cibler une très large zone comme un camp Automaton
    • Le laser orbital est surpuissant mais long à recharger et en quantité très limitée — mieux vaut le prendre pour des missions courtes, celles de 10 ou 12 minutes
    • Le barrage napalm est à utiliser dès qu’un renfort terminide arrive
    • La frappe canon électromagnétique orbital est surpuissante mais a un long temps de rechargement
  • Frappes orbitales : seule la frappe chimique sort du lot grâce à son temps de recharge rapide. Le reste est à éviter car souvent inutile.
  • Les frappes via les avions : il faut éviter de prendre plusieurs stratagèmes de ce type car il faudra attendre que tous soit épuisés pour qu’ils se rechargent. La bombe de 500kg est le stratagème emblématique du jeu ; la bombe à fragmentation est mortelle mais fait souvent pas mal de teamkill. Le reste, notamment le missille 110mm ou le fumigène, est à oublier. (Astuce : missiles et bombes à fragmentation sont déployés de manière perpendiculaire à votre lancée)
  • Mines : elles sont pratiques pour les missions de défense, surtout celles qui s’enflamment ou libèrent un gaz. Dans une mission qui demande d’explorer de fond en comble la map, vous risquez plus de tuer vos alliés que les ennemis.
  • Armes lourdes : sur le terrain, vous en trouverez déjà pas mal (mitrailleuse, sniper, lance-flammes). Les plus populaires sont les différents lance-roquettes, le canon automatique, et les canon quasar ou laser qui ont des munitions illimitées. C’est toujours plus pratique quand dans l’escouade, au moins deux Helldivers ont un canon quasar.

Bonus : en ce qui concerne les modules de vaisseaux, au tout début, privilégiez les canons supplémentaires et les 3 options du hangar. Les rechargements des avions seront plus rapides et vous pourrez transporter 2 bombes 500kg. Et comme chacun sait, dans le jeu vidéo, plus il y a d’explosions plus on s’amuse.

Quelle armure choisir ?

Il existe trois types d’armure. La légère permet d’être plus mobile et offre une protection moindre. La moyenne est équilibrée. Et la lourde offre une meilleure résistance mais les déplacements sont plus lents. L’immense majorité de la communauté utilise l’armure moyenne. A la rigueur, on voit parfois la lourde sur les missions de défense de zone.

Le point faible de cet ennemi est dans son dos. Mais une bombe de 500kg fera aussi l’affaire.

Les armures peuvent également embarquer des passifs : plus de grenades, plus de soin, meilleure précision, meilleure résistance au feu ou à l’électricité… A titre personnel, j’aime avoir davantage de grenades. Et dans certains missions, comme celles face aux Automatons aux munitions incendiaires, je vais privilégier une résistance aux flammes.

Comment libérer une planète ?

Depuis votre Super Destroyer, allez jusqu’à la table de Guerre Galactique. C’est ici que vous verrez toutes les planètes libérées ou encore sous le joug de l’ennemi.

Pour libérer une planète, vous devez faire des missions sur celle-ci et remplir les objectifs, ce qui fera monter la barre de progression. Elle augmente de manière très lente et chaque planète a en plus une jauge de résistance. Par exemple, si 1000 Helldivers ne cessent de se battre et gagnent 1% par heure mais que cette cette planète a une résistance de 1,5%, alors chaque victoire sera vaine.

Pour gagner, il faut que la communauté entière se coordonne et suivent les objectifs établis par l’Etat Major. Et même dans ces conditions, la libération d’une planète peut prendre plusieurs heures voire jours. Quand la communauté est divisée, c’est un enfer. Quand 30 000 joueurs se mettent d’accord, tout va très vite.

Dans quelques cas, l’Etat Major demandera de défendre une planète attaquée par l’ennemi. Le plus intéressant est alors de regarder d’où provient cette attaque, et de se rendre sur la planète en question. Les Helldivers peuvent alors faire deux pierres d’un coup.

La présence de la Station Spatiale Démocratique (SSD) aide à progresser plus rapidement. Elle va offrir des avantages sur le terrain —bombardements etc.— et affaiblir la résistance de la planète ennemie. Pour que la SSD fonctionne parfaitement, chaque Helldivers doit faire des dons d’échantillons —voire plus bas. Il faut également voter pour désigner sur quelle planète doit s’attarder la SSD. Ca s’appelle la démocratie et parfois, dans Helldivers 2, ça rate complètement.

Chaque planète est différente. Il existe plusieurs biomes (jungle, marécage, désertique…). On recense parfois des villes ou des méga cités. Et plusieurs malus peuvent s’appliquer. Certaines planètes sont ainsi soumises à des séismes, des tornades de feu, des perturbations empêchant d’appeler des stratagèmes, ou offrent une visibilité moindre.

Note : chaque map est générée de manière aléatoire. Parfois, on retrouve de grands lacs. Un Helldivers ne sait pas nager. Avec tout l’équipement qu’il a sur le dos, il coule.

Comment agir sur le terrain ?

Une fois en mission, vous êtes en danger et devez vous dépêcher. Le temps tourne, et à la fin du compte à rebours, vous n’aurez plus accès à vos stratagèmes dont celui qui permet d’appeler des renforts —ressusciter vos camarades. Il faut agir vite, de manière logique et disciplinée.

Le but de Helldivers 2 n’est pas de tuer tout le monde. C’est impossible car les ennemis respawnent à l’infini. L’objectif est de remplir chaque mission. Pour ça, consultez voter mini-map pour comprendre où se rendre. Des objectifs secondaires sont également à trouver ici et là et offrent des gains d’XP en plus de différents collectibles.

Essayez de prévoir à l’avance votre trajet afin d’éviter de retourner plusieurs fois sur vos pas. La gestion du temps et du nombre de renforts est primordial. S’ils atteignent 0, vos chances de survie sont extrêmement faibles.

Il faut sans cesse être dans l’action, aller de l’avant, et rester ensemble —au moins deux. Si on s’isole, on est une proie facile face à des ennemis qui attaquent en nombre et de tous les côtés. Face à un objectif, nettoyez la zone à l’aide d’un bombardement, placer une tourelle en renfort, remplissez chaque critère, et fuyez une fois que tout est validé.

Les renforts ont tendance à débarquer en nombre quand vous devez accomplir un objectif qui prend un peu de temps.

Il faut alors connaître ses ennemis —certains attaques à distance, d’autres sont blindés— et son équipement. Par exemple, mieux vaut s’équiper de son arme secondaire que recharger son arme principale… Enfin, n’hésitez pas à sans cesse demander des sacs de ravitaillement, les soins et grenades étant rares sur le terrain.

Une fois que l’objectif principal est accompli, vous pouvez demander à vous extraire et à partir. L’interêt est alors d’obtenir un meilleur multiplicateur d’XP et de pouvoir ramener les différents collectibles. Quand le vaisseau est appelé, il faut qu’au moins une personne reste à proximité, sinon le pilote annulera la requête. Une fois qu’il a atterri, vous n’êtes pas obligés de monter immédiatement à l’intérieur. Vous pouvez attendre vos petits camarades, terminer des objectifs à proximité… En revanche, si quelqu’un entre dans le vaisseau, un compte à rebours de 20s s’enclenche. Mieux vaut le faire quand tout le monde est présent à proximité. Car il n’y a rien de plus frustrant que de quitter la planète sans la personne partie récupérer tous les collectibles…

Quelles sont les différents types de monnaies et de collectibles ?

Quand vous jouerez et terminerez une mission, vous remarquerez que vous remporterez tout un tas de point. Et parfois, on a tendance à tout confondre.

Les échantillons se trouvent sur chaque map. Si vous parvenez à vous extraire avec, tous seront ensuite distribués à l’ensemble de l’escouade.

Les échantillons servent à améliorer le Super Destroyer —et donc les différentes stratagèmes— et la Station Spatiale Démocratique. Les communs se trouvent en quantité sur chaque map, à tous niveaux de difficulté. Les rares (le picto orange) apparaissent à la difficulté 4 ; les très rares (picto rose) ne sont présents qu’à partir de la difficulté 6 dite extrême.

Les points d’XP servent à monter en grade, donner accès à de nouvelles armes, et débloquer des accessoires pour celles-ci.

Les échantillons se trouvent souvent dans les camps ennemis où rodent de grosses bestioles.

Les médailles s’obtiennent en terminant des missions et en remplissant les objectifs de l’état major. Elles sont limitées à 250 et servent à débloquer armes, skins et stratagèmes dans les Obligations de Guerre.

Enfin, les super-crédits (SC) sont la monnaie virtuelle permettant d’acheter des Obligations de Guerre. Vous pouvez passer par la boutique en ligne — une obligation de guerre coûte 1000 SC soit 10€ — ou bien croiser les doigts pour trouver des super-crédits sur le terrain. On peut fréquemment dénicher 10 SC par-ci par-là. Et au bout de quelques dizaines d’heures, cela nous paye une obligation de guerre.

Quelle est la meilleure obligation de guerre à débloquer au début ?

Souvent, ce qu’il ressort au niveau de la communauté, c’est que l’Obligation de Guerre Democratic Detonation est indispensable. Elle vous donne accès à la grenade thermite qui perce les blindages, au lance-grenades comme arme secondaire, et au Volcan, un fusil véritablement explosif.

Comme chaque Obligation de Guerre, Democratic Detonation est payant. Il coûte 10€/1000SC, et offre en plus différents skins, emotes, et 300SC.

Il existe plus d’une dizaine d’Obligations de Guerre au total, et on en voit une nouvelle tous les 2 mois environ. Tout dépend des attentes de chacun et de son style de jeu. La bonne nouvelle, comme dit plus haut, est qu’on peut récupérer les armes et gadgets de ses camarades tombés au combat. On peut donc facilement tout tester pour acheter plus tard.

Et n’oublions pas qu’une Obligation de Guerre XXL est disponible gratuitement dès qu’on lance le jeu. Elle est excellente et se conclut en plus avec le Calcineur, un arme rapide, puissante, avec une pénétration d’armure moyenne.

En d’autres termes, Helldivers 2 n’est pas un Pay To Win. Une partie de son contenu est bloquée derrière des Obligations payante. Mais le contenu de base est largement suffisant pour s’en sortir, même au niveau de difficulté 10. De plus, au fil des missions, vous trouverez des crédits SC et pourrez acheter gratuitement des Obligations de Guerre. Mais il est évident que pour les plus impatients, votre carte bleue vous fera gagner du temps.

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Jeux Vidéo

Test Sword Of The Sea : la suite cachée de Journey ?

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Sword Of The Sea est le troisième jeu de Giant Squid après Abzû (2016) et The Pathless (2020). Ces trois titres ont des similarités, mais si on devait comparer Sword Of The Sea à une autre production, ce serait Journey. Rien d’étonnant quand on sait que le fondateur du studio n’est autre que l’ancien directeur artistique du jeu de 2012.

Sword Of The Sea n’est pas Journey 2. Et pourtant, les deux titres partagent beaucoup. Sword Of The Sea est un jeu d’aventure dans lequel on ne marche pas, on ne court pas ; on glisse. Le jeu est beau, relaxant, envoutant. Les dunes de sable sont notre environnement, le soleil ardent est omniprésent. On découvre au fur et à mesure de l’aventure, en lisant des stèles, qui on est, et dans quel monde on évolue. C’est cryptique et onirique.

Les commandes sont simples : un bouton pour sauter, un autre en guise d’action. Comme Journey, ça ne plaira pas à tout le monde. Le rythme est lent, rien n’est explicite, et la durée de vie peu élevée —3h pour le boucler, un peu plus pour tout découvrir. Ce n’est pas non plus un jeu avec une grande intensité. On est pas mal dans la contemplation. En revanche, par rapport à un Journey, il y a une volonté de proposer un gameplay plus élaboré.

Sword Of The Sea veut aller au-delà de Journey

Dans Sword Of The Sea, vous êtes ce petit bonhomme qui surfe sur une épée. En activant des mécanismes, vous débloquerez notamment l’apparition de cours d’eau sur le sable. Les poissons et mammifères marins nagent au dessus, les algues poussent partout. Cela débloque des chemins nouveaux, qui permettent de progresser et d’accomplir sa destinée que l’on comprend au fur et à mesure.

En apparence, on est proche d’un Journey où on glissait sur le sable. Dans les faits, Sword Of The Sea est plus profond. Ou plutôt, il est davantage gamifié et perd donc en simplicité. Libre à vous de voir si cela est une bonne ou mauvaise chose.

L’aspect plateforme est ainsi plus développé. Il y a du saut, du double saut, et même une troisième variante par moment. La notion de vitesse est également importante alors que l’on passe son temps à surfer. Il faut prendre de l’élan, prendre des tremplins… Il y a même des défis —très simples— avec des figures à réaliser en temps limité. On dénote également pas mal de collectibles cachés ici et là.

Sword Of The Sea se veut aussi varié au niveau de ses environnements. On évolue dans différents mondes enchanteurs, souvent séparés par des temps de chargement un poil longuets. On côtoie alors des créatures majestueuses et on peut les chevaucher. C’est parfois maladroit, mais le charme opère. Et il y a même dans quelques rares cas de l’action.

Sword Of The Sea n’est pas Journey 2. Une suite directe n’aurait de toute manière aucun intérêt, la surprise étant déjà passée. Sword Of The Sea est davantage une suite spirituelle, intégrant des éléments d’Abzû et de Tony Hawk. Il y a un côté déjà vu, c’est certain, mais ça n’en reste pas moins une oeuvre unique alliant grâce et fluidité.

Sword Of The Sea est développé et édité par Giant Squid. Jeu disponible sur PC et PlayStation 5. Ce test de Sword Of The Sea a été fait sur une PS5 basique. Jeu inclus dans l’abonnement PS Plus Extra ; il coûte sinon 25€. Jeu disponible. PEGI 7.

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