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Nintendo Switch, la console du paradoxe
Pendant une heure, dans la nuit de jeudi à vendredi, Nintendo a enfin levé le voile sur sa Switch, sa toute nouvelle console. La conférence a été parfaitement rythmée et les interlocuteurs se sont succédé afin de présenter chacune des caractéristiques de la machine ou quelques-uns des jeux qui l’accompagneront tout au long de 2017. Tout a été fait pour montrer que Nintendo revient dans la course avec une Switch ambitieuse et absolument séduisante. Et pourtant, au moment de faire un premier bilan, la dernière invention de Nintendo semble multiplier les paradoxes.
- A lire également: Les informations essentielles sur la Nintendo Switch
La Wii U est de l’histoire ancienne. A tel point que Nintendo a entièrement revu sa copie. Lorsqu’il était à la peine face à la PS4 et Xbox One, le constructeur japonais aimait rappeler que sa console avait la bonne idée d’être rétrocompatible avec les accessoires et les jeux Wii —la Xbox One ne lisait pas encore les jeux 360 à l’époque— et que le jeu en ligne était entièrement gratuit. Avec la Switch, c’est fini. Les jeux Wii U ne fonctionnent pas sur cette nouvelle machine, et pour profiter du online, il faudra payer. Du moins à partir de l’automne prochain et à un prix encore inconnu. 12€ par an? 40€? Personne ne sait. Seules certitudes: ce service en ligne permettra de récupérer chaque mois un jeu NES ou SNES et d’y jouer pendant 30 jours, ou bien de profiter de fréquentes réductions sur la boutique en ligne de Nintendo. Ceux qui craqueront sur certaines promo’ devront alors très certainement s’acheter en même temps une carte SD puisque, de base, la Switch embarque uniquement 32Go d’espace de stockage, dont une partie est en plus réservée au système d’exploitation de la machine.
La chute de la maison Wii U est également caractérisée par la disparition de cet écran additionnel, autrefois logé sur le gamepad. Il permettait de décharger le HUD ou d’offrir des fonctionnalités intéressantes. Il a cependant vite été désavoué. D’abord par Zelda: Breath Of The Wild il y a quelques temps, et maintenant par Splatoon 2 qui fonctionne très bien sans ce gamepad. L’absence de cet écran additionnel est naturellement liée au concept même de la Switch: une console portable que l’on peut à tout moment brancher à un Dock afin d’afficher son jeu sur le téléviseur. On ne retrouve plus vraiment une nouvelle façon de jouer mais une nouvelle façon de consommer. A l’exception près que Nintendo aborde le côté hybride de la Switch d’une manière bien étrange. C’est une portable avec une autonomie assez restreinte —officiellement, la batterie s’épuisera au bout de 3h avec un jeu comme Zelda— et qui est en plus assez volumineuse —comme une tablette, on ne la glisse pas dans la poche. Et la Switch est une console de salon avec des performances inférieures à celles de ses concurrentes, en plus d’un prix supérieur. Ce manque de puissance se verra sans doute dès la sortie de la console de Nintendo où Zelda devra affronter Horizon Zero Dawn, deux jeux d’aventure se déroulant dans un monde ouvert.
De ce que nous avons pu essayer, dans sa version Switch dockée, The Legend Of Zelda: Breath Of The Wild peine à impressionner. Notamment à cause d’un petit aliasing tenace, d’une framerate qui joue au yoyo par moment ou d’un manque flagrant de détails dès que l’on regarde un peu au loin. L’essentiel avec un Zelda est bien sûr ailleurs et il y a fort à parier que l’expérience finale sera excellente, mais force est de constater que visuellement, le jeu déçoit. Il en va de même avec un Splatoon 2 plutôt proche de son prédécesseur, tout comme Mario Kart 8 Deluxe. Ces vrais-faux reproches s’effacent cependant quand on joue directement à la Switch telle une portable. Sur les quelques sessions de jeu, l’écran surprend de manière agréable et paraît d’une excellente qualité en plus d’être très lumineux. Les manettes qui entourent la Switch ont quant à elles une ergonomie qui fait débat, tant elles sont petites et disposent de boutons très rapprochés, sans oublier ces gâchettes non-analogiques et ces sticks de faible amplitude.
Il y a fort à parier que beaucoup préféreront la manette Pro qui est beaucoup plus classique, mais surtout vendue séparément. Certaines productions nécessiteront cependant uniquement ces JoyCon, comme 1, 2 Switch, une compilation de mini-mini-mini-jeux aux faux airs de démo technologique qui montre principalement les bienfaits des vibrations HD. Un concept assez bluffant qui permet presque de rajouter un nouveau sens dans le jeu vidéo: le toucher. L’une des expériences de 1, 2, Switch demande ainsi à deux joueurs de deviner le nombre de billes qui se cachent à l’intérieur d’une boîte, comprendre le JoyCon. En inclinant tout simplement cette manette et en se fiant aux contacts/vibrations des billes entre elles ou contre les parois, on peut alors découvrir la réponse. Effet garanti.
La manette de la Switch se veut également en accord avec son temps en intégrant un bouton partage afin de publier ensuite ses captures d’écran ou plus tard des vidéos; mais à aucun moment Nintendo n’a évoqué le streaming. Un simple oubli? Peut-être. Mais on se souvient qu’ en 2014, Reggie Fils-Aime indiquait ne pas être un grand fan de Twitch. De même, Big N n’a pas évoqué les applications disponibles sur Switch et tout porte à croire que cette console sera uniquement faite pour le jeu vidéo; ni Netflix ni navigateur web ne devraient être présents, du moins au lancement.
Si la Switch se concentre uniquement sur le jeu vidéo, on constate toutefois un line up bizarre où Zelda est presque le seul titre à être aligné. Quand on se réfère à la conférence qui s’est tenue la semaine dernière, il est évident que cet épisode Breath Of The Wild est actuellement le jeu le plus ambitieux de Nintendo et celui qui peut faire vendre des consoles par palettes. Sauf qu’il est également prévu sur Wii U pour le même jour. Une partie des jeux 2017 de Nintendo a d’ailleurs un faux air de Wii U avec Mario Kart 8 Deluxe et Splatoon 2 qui, à première vue, ressemble pas mal au premier épisode. Une impression notamment liée aux graphismes qui n’ont pas fait un immense bond en avant. Puis il y a aura Super Mario Odyssey, un opus dans la veine de Mario 64, et un peu avant, dès le printemps, Arms, un jeu de boxe qui rappelle justement un peu Splatoon, notamment par son aspect compétitif très développé, ses graphismes colorés et sa prise en main simple. Ce titre est également l’ambassadeur du motion gaming —les JoyCon repèrent les mouvements dans l’espace— mais Nintendo a d’ores et déjà confirmé qu’il serait possible d’y jouer de manière plus classique.
Pour confirmer qu’il avait le soutien des tiers, Nintendo n’a pas hésité à fièrement inviter Electronic Arts sur sa scène. Le développeur américain a alors confirmé l’arrivée de FIFA cette année, une série qui se vend à plusieurs millions d’exemplaires sur PS4 et Xbox One chaque année. Tout porte cependant à croire que ce ne sera pas la même version que sur les consoles de Microsoft et de Sony. Quitte à se demander si le Frostbite Engine tourne sur Switch. Autre annonce majeure, Bethesda portera à l’automne Skyrim sur Switch, un jeu sorti pour la première fois en. . . 2011. On ne cachera pas que dans l’ensemble, le catalogue de jeux issus des éditeurs tiers est assez timide à l’heure actuelle. Ubisoft annonce les arrivées de Rayman Legends (avec des bonus) et de Steep, mais omet Ghost Recon Wildlands qui sortira pourtant quelques jours après la Switch. De même pour EA dont Mass Effect Andromeda n’est pas à l’ordre du jour. Quant à Warner Bros, il offrira à nouveau à Nintendo LEGO City Undercover tout en prenant soin de laisser Injustice 2 sur PS4 et One.
Près de 40 jours avant sa sortie, on ne peut pas encore juger la Switch —ce serait injuste. Après tout, nos sessions de jeu n’ont duré que quelques minutes et de nombreuses annonces auront naturellement lieu dans les prochains jours, les prochaines semaines, les prochains mois. A première vue, la console est séduisante, mais quand on y regarde de plus près, de par ses multiples paradoxes, elle rappelle le cas Wii U à bien des égards. A croire que cette dernière n’a pas fini de hanter Nintendo.
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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5
Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.
Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.
Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?
Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.
Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.
L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.
Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?
Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.
Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.
Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?
Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.
Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.
Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.
On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.
Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.
Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?
Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.
Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.
En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.
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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer
Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.
Une sélection variée pour tous les profils
Stray : l’indé française qui charme
Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.
EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye
Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.
Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.
Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti
Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.
À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.
Conclusion
En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.
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Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne
Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.
Un concept simple et efficace
Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.
Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.
Coopération renforcée et gameplay évolutif
L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.
Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.
En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.
Un univers coloré et apaisant
Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.
Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.
Du contenu et de la rejouabilité
Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.
Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.
Un jeu accessible à tous les profils
- En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
- En solo : plus technique, mais toujours amusant.
- En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.
Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.
Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch
