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Test : Concord — que vaut vraiment cette exclusivité PS5?

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En cette rentrée chargée, Concord est le premier à dégainer. Il débarque avec le statut d’exclusivité PS5 ; c’est généralement un avantage, l’assurance d’avoir une certaine hype avec soi. Et pourtant, Concord fait face à une certaine défiance qui semble presque le condamner d’avance.

Après une beta qui n’a pas attiré grand monde, Concord est devenu le jeu dont tout internet aime se moquer. On pointe du doigt son faible succès, mais rarement le jeu lui-même. C’est curieux, d’où notre test pour savoir ce que vaut vraiment Concord.

Concord, un peu de solo, beaucoup de multi

Concord est un hero-shooter en ligne disponible sur PC et PS5. Il y a du solo mais son contenu est ridicule. Il s’agit uniquement d’un entrainement et d’un contre-la-montre sur quelques parcours. C’est pratique pour découvrir et maitriser les freegunners —nos héros— mais ça reste faible.

Concord se définit plutôt par ses affrontements en 5 contre 5 sur six modes de jeu. Il s’agit là de variantes de matchs à mort en équipe et de capture de zones / objectifs, avec ou sans respawn. C’est ce qu’on appelle du très classique.

Dans la forme, Concord est un FPS que l’on pourrait facilement décrire comme étant un Overwatch avec un skin des Gardiens de la Galaxie. Tout le monde a des pouvoirs — 3 compétences dont une passive, mais aucun ulti’ — et le casting est composé d’humains, robots et créatures. Le design de ces freegunners est souvent décrié ; chacun se fera un avis sur la direction artistique. On précisera simplement qu’en jeu, tout semble cohérent.

Firewalk, le studio de développement depuis racheté par Sony, a beaucoup travaillé le lore de Concord. On nous promet ainsi de fréquentes cinématiques, et un guide galactique plutôt fourni est disponible depuis le menu principal. Secret Level, la future anthologie d’Amazon Prime Video, aura même un segment dédié à Concord.

C’est sympa, mais ça reste avant tout un jeu de tir. On recense 16 freegunners, tous se jouant de manière différente. C’est là aussi assez classique : on retrouve la snipeuse, les tanks, ceux spécialisés dans les soins… Chaque personnage se veut unique, tant dans son arsenal, que ses compétences ou même parfois ses déplacements. Certains sont bloqués au sol, d’autres plus aérien ; certains sont lents, d’autres plus mobiles.

Un jeu en équipe récompensé

Quand on lance une partie, les sensations sont vraiment bonnes. Les armes répondent bien et offrent un sentiment de puissance ; les déplacements sont fluides, très agréables. Cela reste toutefois un peu pataud, légèrement mou, un peu le cliché des FPS sur console.

C’est là qu’entre en jeu la petite particularité de Concord : il incite à changer de freegunners. Chaque personnage appartient à une catégorie bien précise : pilier, fer-de-lance, spectre… Celles-ci confèrent au joueur —et pour toute la durée du match— un bonus dès qu’il meurt. Ce peut être des déplacements plus rapides, des soins plus efficaces, ou un recul plus faible, par exemple. Cela signifie que plus vous alternez entre les freegunners, plus vous êtes avantagé.

C’est toutefois dangereux. Quitter son tank pour un personnage plus frêle, c’est risquer de déstabiliser son équipe. Il faut alors sans cesse s’adapter, ce qui rend le jeu plus dynamique.

Concord mise beaucoup sur la coopération et la complémentarité ; mieux vaut rester avec ses camarades pour augmenter ses chances de survie. On l’a d’ailleurs ressenti sur nos parties où une équipe bien organisée va tout de suite massacrer l’adversaire.

On n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer car les manches sont courtes. Les maps sont quant à elles asymétriques, plutôt jolies, et hébergent des bonus de santé. Elles alternent les espaces ouverts avec des endroits clos, et s’offrent une petite verticalité.

Concord peut-il vraiment tirer son épingle du jeu ?

Ces maps sont bien mais ne sont pas non plus extraordinaires. Et c’est peut-être là tout le problème de Concord. C’est un jeu très carré où tout est bien ficelé. Les freegunners sont également des réussites et de manière générale, on peut dire que Concord est un bon FPS. Mais le fait est qu’il n’y a rien qui ne le sorte vraiment du lot. Il n’a pas ce petit truc en plus, cette fonctionnalité que vous affichez fièrement au dos de la pochette.

A titre personnel, j’ai passé de bons moments dessus et continuerai sans doute d’y jouer à petite dose —la rentrée est chargée. Mais il lui manque ce côté unique qui pousse à sans cesse relancer une partie. Dans un autre genre, Helldivers 2 est un jeu de tir coopératif très classique sur le papier. Mais il a ce merveilleux sentiment de danger permanent qui lui permet de ne pas être qu’un simple TPS à plusieurs.

Difficile aussi d’évoquer Concord sans parler de son prix: 40€. La notion de valeur est totalement subjective. Mais il faut bien rappeler qu’en face, la concurrence a fait un autre choix. Overwatch 2 est un free-to-play ; en décembre, Marvel Rivals épousera le même modèle économique. Et en un peu plus différent, car plus punitif et compétitif, Valorant est lui aussi un free-to-play.

On ne sait pas de quoi l’avenir est fait pour Concord. Peut-être arrivera-t-il à décoller et devenir un géant du jeu-service. Peut-être sera-t-il transformé en Free-To-Play ou offert sur le PlayStation Plus. Ou bien il sera oublié d’ici quelques semaines, quelques mois. Mais dans les faits, à l’heure actuelle, Concord est un bon hero-shooter. Est-ce alors une mission réussie pour Firewalk ? Non, seulement à moitié. Car le plus difficile pour ce genre de titre n’est pas de créer une solide expérience mais de bâtir une communauté. Et là, ça coince.

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Metroid Prime 4 fera-t-il passer un cap à la série de Nintendo ?

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La sortie de Metroid Prime 4 : Beyond approche à grands pas. C’est un soi un événement ; son prédécesseur, Metroid Prime 3 date de 2007. Et pourtant, il y a un risque que cet épisode passe inaperçu. Car malheureusement, depuis ses débuts, la série est boudée par le public.

En janvier 2019, Nintendo annonçait le reboot de Metroid Prime 4. Le jeu était alors en développement du côté de Bandai Namco et se voyait finalement transféré du côté de Retro. C’était un retour aux sources presque logique. Ce studio texan est en effet l’auteur de trois jeux Metroid Prime.

Rebooter un projet n’est pas anodin. Ce n’est pas un simple report comme bon nombre de jeux peuvent connaître. C’est un retour à zéro, un développement qui recommence pour repartir sur des bases saines.

Près de six ans après ce retournement de situation, Metroid Prime 4 : Beyond est enfin prêt à en découdre. Le jeu sera disponible dans 3 semaines, de premières previews sont disponibles, et les retours sont mitigés. Est-ce alors inquiétant ?

Metroid ne parvient pas à être au niveau de Mario et Zelda

Metroid est une licence culte du jeu vidéo. Mais le grand public s’en fout totalement. Cet été, la Newsletter Le Résumé Jeu Vidéo rappelait justement le paradoxe Metroid. C’est une franchise historique pour Nintendo, mais elle n’a jamais su s’imposer.

L’histoire de Metroid remonte à 1986 sur NES, la même année que The Legend Of Zelda. Metroid a alors inventé un genre —qu’on associera aux Castlevania pour devenir le Metroidvania— et repose sur une héroïne. A l’époque, c’était rare.

La série des Metroid a connu de nombreux titres, parfois en 2D, en 3D, sur portable ou consoles de salon. Mais jamais ses ventes n’ont explosé. L’épisode le plus vendu est ainsi Metroid Dread, titre sorti en 2021 sur Switch, et vendu à près de 3 millions d’exemplaires. Certes, c’est pas mal, mais si on compare à d’autres séries, c’est faible. Les Mario, Zelda et Pokémon dépassent facilement les 20 millions sur cette même machine. Luigi’s Mansion 3 a quant à lui franchi la barre des 14 millions d’exemplaires écoulés.

Metroid ne parvient pas à s’imposer et pourtant, la presse est unanime. Sur Metacritic, les premiers Metroid Prime affichent un score égal ou supérieur à 90/100. Metroid Dread est quant à lui à 88/100, ce qui reste excellent.

Metroid Prime 4 peut-il s’imposer ?

La communication autour de Metroid Prime 4 : Beyond est curieuse. Il donne parfois l’impression que Nintendo ne cherche pas à pousser ce titre. Kirby Air Riders, suite d’un jeu passé inaperçu sur GameCube, a ainsi eu droit à deux Nintendo Direct, chacun durant près d’une heure. Certes, ce Kirby est traité comme une nouvelle licence et est aidé par l’aura de Masahiro Sakurai, mais Metroid aurait pu lui aussi bénéficier de la même visibilité.

A la place, on le retrouve coincé au milieu d’autres jeux, à l’image de ce trailer qui révélait pourtant la moto et sa date de sortie. De même, on s’étonne que la trilogie Metroid Prime n’ait pas été entièrement remasterisée. Ce sont d’excellents jeux et seul le premier épisode a eu droit à ce traitement de faveur.

Des previews de Metroid Prime 4 sont tombées hier. Les retours manquent d’enthousiasme. VGC pointe notamment du doigt un side-kick imposé, du moins au cours de cette session de jeu. Miles MacKenzie —c’est son nom, serait un acolyte très bavard, essayant de temps en temps de faire de l’humour ou donnant fréquemment des indications à Samus. Le site anglais explique que cela tranche grandement avec l’esprit de la série qui repose sur l’exploration et ce sentiment d’isolation. Metroid Prime 4 semble être un jeu solide selon les dires du testeur, mais ce PNJ gâcherait l’expérience globale.

Difficile de dire ce qu’il en sera quand le jeu final sortira. Peut-être que le début est poussif mais que la suite est bien plus intéressante. Le choix d’ajouter un compagnon à Samus est en tout cas intéressant. Nintendo semble vouloir changer les règles de Metroid. Ça déplaira peut-être aux fans de la licence, mais c’est peut-être aussi comme ça que la série pourra s’ouvrir au plus grand nombre en devenant plus accessible.

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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5

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Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.

Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.

Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?

Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.

Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.

L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.

Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?

Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.

Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.

Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?

Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.

Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.

Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.

On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.

Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.

Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?

Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.

Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.

En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.

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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer

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Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.  

Une sélection variée pour tous les profils

Stray : l’indé française qui charme

Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.  
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.

https://dai.ly/x9t7lua



EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye

Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.

Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.



Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti

Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.

À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.

Conclusion

En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.

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