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The Last Of Us: Part II, la suite (presque) parfaite

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C’est peu dire que The Last Of Us: Part II était attendu. Il faut dire que le premier épisode a été un immense succès pour Sony et Naughty Dog avec plus de 20 millions d’exemplaires vendus et des critiques dithyrambiques. Mais il existait aussi une forme de crainte au moment de découvrir cette suite. Le premier épisode se suffisait à lui-même et était déjà maitrisé de bout en bout. Il y avait ce risque que The Last Of Us: Part II ne soit pas à la hauteur des espérances et fasse finalement plus de mal que de bien au premier opus. Et après environ cinq années de développement, on peut le dire: The Last Of Us Part II est une oeuvre qui détonne, qui ose et qui est, tout simplement, une suite remarquable.

« Si vous changer trop de choses, les fans disent que vous avez tout gâché, et si vous ne changez pas assez de choses, la presse déclare que c’est le même jeu en version 1.5 » C’est la réflexion qu’a lâché Cliff Bleszinski sur Twitter en mai dernier. Le créateur de la série des Gears Of War évoquait alors la difficulté de concevoir une suite. Il est difficile de plaire à tout le monde et l’équilibre entre nouveauté et fidélité au matériau d’origine est souvent compliqué à trouver.

The Last Of Us (2013) a été dirigé par Neil Druckmann et Bruce Straley. Le premier cité occupait le rôle de Directeur Créatif. Le second était Game Director. Grosso-modo, l’un gérait le développement de l’histoire, la narration. L’autre s’occupait de toutes les phases de gameplay. Ce duo a fait des miracles sur ce jeu et a ensuite été chargé de sauver le soldat Uncharted. Puis, exténué, Bruce est parti et Neil a gagné en responsabilité. Il est désormais Vice Président de Naughty Dog. Il co-écrit la future adaptation de The Last Of Us par HBO. Et il a dirigé le développement de The Last Of Us: Part II.

Le premier The Last Of Us est une oeuvre culte. C’est un jeu qui a surpris tout le monde à sa sortie par la justesse de sa narration. Il a été multi-récompensé et a souvent fait parler de lui pour cette fin abrupte sans happy end, sans cliffhanger. « Le premier jeu est tellement sacré. Sa fin est tellement sacrée » explique Neil Druckmann. « Les gens m’ont dit ‘fais-en un autre mais avec de nouveaux personnage’ ou ‘fais-en un par exemple en Europe ou au Japon; fais quelque chose de différent’. Dans ce cas là, autant partir sur une nouvelle licence. » Pour le créateur américain, cela aurait presque été lâche de procéder ainsi. C’est pourquoi il a décidé de se lancer dans The Last Of Us: Part II, de revenir sur la fin du premier épisode, et de déconstruire cette oeuvre dite sacrée.

La musique est au coeur de The Last Of Us: Part II.

Pour cette suite, Neil Druckmann a pu compter sur l’aide d’Haley Gross en tant que co-auteur. L’ancienne scénariste de Westworld a souvent évoqué le cycle de la violence, lorsqu’il s’agissait de décrire ce jeu. Le titre de 2013 était violent, The Last Of Us: Part II l’est encore plus. La violence amène la violence. Et tout cela se transforme finalement en un cycle de vengeance dans ce second jeu. Comme on dit, oeil pour oeil, dent pour dent. Ces mêmes dents qui volent après un énorme coup de batte de baseball par Ellie.

Il est difficile d’évoquer le scénario de The Last Of Us: Part II. Donner quelques bribes d’informations signifierait spoiler. On se contentera alors du strict minimum: tout découle du serment de Joel à la toute fin du 1. C’est une suite directe. Il est nécessaire d’avoir fait ce premier épisode pour mieux comprendre les événements de ce second opus. Il y a bien une piqûre de rappel dès le début, mais rien ne vaut le fait d’avoir vécu pendant 15 heures, manette en main, le périple de Joel et Ellie en 2013.

C’est exactement la même chose pour The Last Of Us: Part II. De nombreux extraits et des cinématiques très importantes se sont retrouvés sur le net plusieurs semaines avant sa sortie. Pas mal de gens se sont alors amusés à partager ces informations un peu partout, tout en s’appuyant sur des captures d’écran. Cela a notamment obligé Naughty Dog et Sony à désactiver les commentaires sur toutes les vidéos du jeu.

Ellie doit « emprunter » un bateau pour se déplacer dans Seattle.

Avec 4 millions de ventes en 3 jours, soit un record pour une exclusivité PlayStation 4, The Last Of Us: Part II montre qu’il n’a finalement pas été impacté par ces fuites. Le 4 mai dernier, Neil Druckmann enregistrait une vidéo dans laquelle il disait que « peu importe ce que vous avez vu, entendu ou lu, rien n’est comparable au fait d’y jouer du début à la fin. C’est un jeu vidéo, il faut y jouer. » Ce n’est pas une surprise: il avait entièrement raison. Les leaks essayaient de résumer en 3 ou 4 phrases près de 25 heures de jeu, tout en contenant de fausses informations.

Bien sûr, quelques surprises ont pu être gâchées. C’est même certain. Mais The Last Of Us: Part II est une aventure qui se vit et qui se fonde sur chacun de ses personnages. La narration est naturellement l’un des points forts de cette suite. C’est cette justesse dans les dialogues ou le jeu des acteurs, ou la mise en scène qui fait toute la différence. Et les quelques moments très durs et très forts ne peuvent être réduits à une simple phrase.

Comparé au premier épisode, The Last Of Us: Part II est deux fois plus long. Cela a permis à Naughty Dog d’étoffer encore plus l’histoire, voire de développer davantage certaines relations. C’est peut-être dans ces moments qu’il y a un léger manque de subtilité. Ils sont heureusement peu nombreux et rapidement, on oublie ces petits temps morts ou même un arc scénaristique qui nous détourne du fil rouge. Ce qui résonne, une fois le générique à l’écran, c’est cet épilogue et cette double fin, hélas, parfaite.

The Last Of Us: Part II propose parfois un rendu photo-réaliste. Tout ça sur une console sortie en 2013. (oui, même sur la PS4 de base, le jeu est magnifique)

Naughty Dog utilise différents procédés pour sa narration, notamment afin de la dynamiser et étoffer ses personnages. Il est en revanche difficile de rentrer dans les détails sans spoiler. Alors on passera directement au gameplay de The Last Of Us: Part II. Que ce soit en 2013, ou lorsque l’on a revisité le premier épisode cette année, on en venait à la même conclusion: des mécaniques très classiques mais d’une redoutable efficacité. Ce qui impressionnait à l’époque, c’était l’intensité des combats. Les affrontements étaient violents car réalistes. En deux balles, on pouvait venir à bout d’un ennemi. Les munitions étaient cependant rares. Il ne fallait pas manquer ces tirs, et la santé de Joel était plutôt fragile.

Avec The Last Of Us: Part II, le gameplay gagne largement en profondeur. C’est même un triomphe qu’il faut sans doute associer à la nouvelle paire de Game Directors, Kurt Margenau et Anthony Newman, auteurs précédemment du très bon Uncharted The Lost Legacy. Tout a été revu, tout est infiniment meilleur. Cela rappelle l’évolution qu’il y avait entre Uncharted: Drake’s Fortune et Uncharted: Among Thieves. Le level design a gagné en ambition, en générosité. Les environnements sont beaucoup plus grands, plus verticaux, plus uniques. On peut fouiller énormément de bâtiments dans lequel, rien qu’en observant les lieux, on découvre leur histoire.

The Last Of Us: Part II reste un jeu linéaire. Il n’est toutefois pas dirigiste. Il y a souvent plusieurs chemins pour un même résultat, ce qui donne une illusion de liberté. Les indices visuels sont tous parfaitement intégrés dans les décors. Ce n’est pas aussi gênant qu’un Tomb Raider, par exemple, où on a l’impression d’évoluer en pilotage automatique. Ce level design resplendit lors des phases d’exploration. On se sent perdu dans ces zones. C’est toutefois dans les moments d’action —car c’est ce qu’est vraiment The Last Of Us: Part II— que le level design prend toute son ampleur.

L’arène paraît ici petite. C’est parce qu’on ne voit pas les bâtiments —sur les côtés— que l’on peut librement explorer.

Les hautes herbes dans lesquelles on peut se coucher. Les multiples bâtiments dans lesquels on peut se cacher. Les différents objets (meubles, voitures…) abandonnés dans la rue. La possibilité de plonger et nager. La nouvelle esquive au corps à corps. Ces différents éléments offrent à The Last Of Us: Part II d’excellentes phases d’infiltration et d’action. A cela, il faut obligatoirement ajouter les différents types d’ennemis. Il y a les infectés qui gagnent en diversité. Certains jouent à cache-cache, mais ne sont guère redoutables. On note aussi la présence de boss et mini-boss. The Last Of Us: Part II fait parfois beaucoup plus « jeu vidéo » que son ainé. Le boss est un classique du genre, mais était absent du 1. Là, on assiste à des combats excellents avec une ambiance inattaquable. Tout un passage du jeu peut ainsi facilement concurrencer les meilleurs moments de la saga Resident Evil.

Les combats contre les infectés sont moins nombreux que face aux humains. Ils servent à apporter de la variété et un excellent rythme à l’aventure. Souvent, on critique l’intelligence artificielle des ennemis. Celle dans The Last Of Us: Part II est très bonne. Elle triche en fouillant souvent la zone dans laquelle on se trouve mais elle conserve un comportement cohérent. Elle fait des patrouilles à plusieurs, se retourne de temps en temps, quadrille bien les environs, tente de prendre à revers… Les ennemis communiquent aussi entre eux, en s’appelant notamment par leur prénom. Ça humanise l’adversaire, ce qui met forcément mal à l’aise quand on est le massacre juste après. Le jeu est gore, que ce soit lors d’une exécution avec un objet (marteau, machette, batte de baseball…) ou avec une arme à feu (fusil, pistolet, arc…).

C’est un monde post-apocalyptique qui est ici dépeint. La vie peine à reprendre ses droits, différentes factions se livrent à une guerre des territoires. Les ressources sont rares. Si on trouve fréquemment de quoi se confectionner silencieux, bombes artisanales et kits de soin, il en est autrement en ce qui concerne les munitions. Il n’y a pas beaucoup de balles et on ne peut pas en porter beaucoup. Les affrontements gagnent donc en intensité; chaque balle compte, surtout que les dégâts —de chaque côté— sont colossaux. Il faut être concentré lors des duels, observer les environs et préparer des plans à l’avance. Il n’y a pas grand chose pour nous distraire. Pas de HUD surchargé, de points d’XP qui poppent sans raison… Seule l’incroyable attention aux détails peut nous faire lâcher la manette.

Les animations faciales rendent les combats encore plus violents et réalistes.

The Last Of Us: Part II est un jeu incroyable. Sa narration est excellente, son gameplay propose des séquences absolument géniales. Et visuellement, c’est ce qui se fait de mieux. Certains passages sont d’une beauté ahurissante et le travail sur les animations —comme leur nombre— frise la folie, sans oublier ces petits ajouts ici et là. Pourquoi avoir fait que le sang, qui s’écoule d’un corp encore chaud, fait fondre la neige? Pourquoi y a-t-il cette grenouille qui saute à côté de cet étang? Et pourquoi un tel travail sur la corde —3 mois de développement— pour une si faible utilisation?

Tout simplement parce que Naughty Dog peut se le permettre. C’est un studio d’exception qui bénéficie du soutien financier de Sony. Le jeu a sans doute eu un budget dépassant facilement les 100 millions de dollars; Uncharted 2, c’était 20 millions à l’époque. Et chaque minute, il justifie cet énorme investissement. Le rendu visuel, la richesse du gameplay, la justesse des acteurs, la prolifération de petits détails ici et là… Même au niveau de ses options, le jeu impressionne.

Ellie peut maintenant s’allonger et ramper.

C’est presque un sans faute. The Last Of Us: Part II fait mal à la concurrence. Il met la barre tellement haut en matière d’action, de narration… et de suite. Tout a été revu, tout a été considérablement amélioré. C’est un titre qui est largement supérieur au premier épisode; seule la qualité de l’histoire peut faire débat. Avec The Last Of Us: Part II, on assiste véritablement au chant du cygne de la PlayStation 4. Et c’est un titre qui risque aussi de mettre dans l’embarras les premiers jeux next-gen.

A la suite du tweet de Cliff Bleszinski sur la difficulté de produire des suites, Alex Hutchinson a répondu. L’ancien réalisateur d’Assassin’s Creed 3 et Far Cry 4 déclarait: « la première suite est une victoire facile, la seconde et les autres est en revanche une toute autre histoire. » Très souvent, le premier épisode pose les bases d’une série et celle-ci prend son envol avec sa suite, puis stagne avec le troisième opus qui n’apporte pas assez de nouveautés. C’était notamment le cas des Uncharted.

Avec The Last Of Us: Part II, Naughty Dog ne fait pas seulement mieux à tous les niveaux. Il impose de nouveaux standards et ose apporter une conclusion à une histoire qui, pourtant, se suffisait à elle-même. C’est un jeu qui ne cesse de surprendre, d’éblouir et qui amène à se poser la question suivante: comment Naughty Dog peut-il faire encore mieux avec The Last Of Us 3? A moins que cette fois, le studio ne décide que l’épopée de Joel et Ellie est définitivement finie et qu’il faut désormais passer à autre chose.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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