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The Last Of Us: Part II, la suite (presque) parfaite

C’est peu dire que The Last Of Us: Part II était attendu. Il faut dire que le premier épisode a été un immense succès pour Sony et Naughty Dog avec plus de 20 millions d’exemplaires vendus et des critiques dithyrambiques. Mais il existait aussi une forme de crainte au moment de découvrir cette suite. Le premier épisode se suffisait à lui-même et était déjà maitrisé de bout en bout. Il y avait ce risque que The Last Of Us: Part II ne soit pas à la hauteur des espérances et fasse finalement plus de mal que de bien au premier opus. Et après environ cinq années de développement, on peut le dire: The Last Of Us Part II est une oeuvre qui détonne, qui ose et qui est, tout simplement, une suite remarquable.
« Si vous changer trop de choses, les fans disent que vous avez tout gâché, et si vous ne changez pas assez de choses, la presse déclare que c’est le même jeu en version 1.5 » C’est la réflexion qu’a lâché Cliff Bleszinski sur Twitter en mai dernier. Le créateur de la série des Gears Of War évoquait alors la difficulté de concevoir une suite. Il est difficile de plaire à tout le monde et l’équilibre entre nouveauté et fidélité au matériau d’origine est souvent compliqué à trouver.
The Last Of Us (2013) a été dirigé par Neil Druckmann et Bruce Straley. Le premier cité occupait le rôle de Directeur Créatif. Le second était Game Director. Grosso-modo, l’un gérait le développement de l’histoire, la narration. L’autre s’occupait de toutes les phases de gameplay. Ce duo a fait des miracles sur ce jeu et a ensuite été chargé de sauver le soldat Uncharted. Puis, exténué, Bruce est parti et Neil a gagné en responsabilité. Il est désormais Vice Président de Naughty Dog. Il co-écrit la future adaptation de The Last Of Us par HBO. Et il a dirigé le développement de The Last Of Us: Part II.
Le premier The Last Of Us est une oeuvre culte. C’est un jeu qui a surpris tout le monde à sa sortie par la justesse de sa narration. Il a été multi-récompensé et a souvent fait parler de lui pour cette fin abrupte sans happy end, sans cliffhanger. « Le premier jeu est tellement sacré. Sa fin est tellement sacrée » explique Neil Druckmann. « Les gens m’ont dit ‘fais-en un autre mais avec de nouveaux personnage’ ou ‘fais-en un par exemple en Europe ou au Japon; fais quelque chose de différent’. Dans ce cas là, autant partir sur une nouvelle licence. » Pour le créateur américain, cela aurait presque été lâche de procéder ainsi. C’est pourquoi il a décidé de se lancer dans The Last Of Us: Part II, de revenir sur la fin du premier épisode, et de déconstruire cette oeuvre dite sacrée.

Pour cette suite, Neil Druckmann a pu compter sur l’aide d’Haley Gross en tant que co-auteur. L’ancienne scénariste de Westworld a souvent évoqué le cycle de la violence, lorsqu’il s’agissait de décrire ce jeu. Le titre de 2013 était violent, The Last Of Us: Part II l’est encore plus. La violence amène la violence. Et tout cela se transforme finalement en un cycle de vengeance dans ce second jeu. Comme on dit, oeil pour oeil, dent pour dent. Ces mêmes dents qui volent après un énorme coup de batte de baseball par Ellie.
Il est difficile d’évoquer le scénario de The Last Of Us: Part II. Donner quelques bribes d’informations signifierait spoiler. On se contentera alors du strict minimum: tout découle du serment de Joel à la toute fin du 1. C’est une suite directe. Il est nécessaire d’avoir fait ce premier épisode pour mieux comprendre les événements de ce second opus. Il y a bien une piqûre de rappel dès le début, mais rien ne vaut le fait d’avoir vécu pendant 15 heures, manette en main, le périple de Joel et Ellie en 2013.
C’est exactement la même chose pour The Last Of Us: Part II. De nombreux extraits et des cinématiques très importantes se sont retrouvés sur le net plusieurs semaines avant sa sortie. Pas mal de gens se sont alors amusés à partager ces informations un peu partout, tout en s’appuyant sur des captures d’écran. Cela a notamment obligé Naughty Dog et Sony à désactiver les commentaires sur toutes les vidéos du jeu.

Avec 4 millions de ventes en 3 jours, soit un record pour une exclusivité PlayStation 4, The Last Of Us: Part II montre qu’il n’a finalement pas été impacté par ces fuites. Le 4 mai dernier, Neil Druckmann enregistrait une vidéo dans laquelle il disait que « peu importe ce que vous avez vu, entendu ou lu, rien n’est comparable au fait d’y jouer du début à la fin. C’est un jeu vidéo, il faut y jouer. » Ce n’est pas une surprise: il avait entièrement raison. Les leaks essayaient de résumer en 3 ou 4 phrases près de 25 heures de jeu, tout en contenant de fausses informations.
Bien sûr, quelques surprises ont pu être gâchées. C’est même certain. Mais The Last Of Us: Part II est une aventure qui se vit et qui se fonde sur chacun de ses personnages. La narration est naturellement l’un des points forts de cette suite. C’est cette justesse dans les dialogues ou le jeu des acteurs, ou la mise en scène qui fait toute la différence. Et les quelques moments très durs et très forts ne peuvent être réduits à une simple phrase.
Comparé au premier épisode, The Last Of Us: Part II est deux fois plus long. Cela a permis à Naughty Dog d’étoffer encore plus l’histoire, voire de développer davantage certaines relations. C’est peut-être dans ces moments qu’il y a un léger manque de subtilité. Ils sont heureusement peu nombreux et rapidement, on oublie ces petits temps morts ou même un arc scénaristique qui nous détourne du fil rouge. Ce qui résonne, une fois le générique à l’écran, c’est cet épilogue et cette double fin, hélas, parfaite.

Naughty Dog utilise différents procédés pour sa narration, notamment afin de la dynamiser et étoffer ses personnages. Il est en revanche difficile de rentrer dans les détails sans spoiler. Alors on passera directement au gameplay de The Last Of Us: Part II. Que ce soit en 2013, ou lorsque l’on a revisité le premier épisode cette année, on en venait à la même conclusion: des mécaniques très classiques mais d’une redoutable efficacité. Ce qui impressionnait à l’époque, c’était l’intensité des combats. Les affrontements étaient violents car réalistes. En deux balles, on pouvait venir à bout d’un ennemi. Les munitions étaient cependant rares. Il ne fallait pas manquer ces tirs, et la santé de Joel était plutôt fragile.
Avec The Last Of Us: Part II, le gameplay gagne largement en profondeur. C’est même un triomphe qu’il faut sans doute associer à la nouvelle paire de Game Directors, Kurt Margenau et Anthony Newman, auteurs précédemment du très bon Uncharted The Lost Legacy. Tout a été revu, tout est infiniment meilleur. Cela rappelle l’évolution qu’il y avait entre Uncharted: Drake’s Fortune et Uncharted: Among Thieves. Le level design a gagné en ambition, en générosité. Les environnements sont beaucoup plus grands, plus verticaux, plus uniques. On peut fouiller énormément de bâtiments dans lequel, rien qu’en observant les lieux, on découvre leur histoire.
The Last Of Us: Part II reste un jeu linéaire. Il n’est toutefois pas dirigiste. Il y a souvent plusieurs chemins pour un même résultat, ce qui donne une illusion de liberté. Les indices visuels sont tous parfaitement intégrés dans les décors. Ce n’est pas aussi gênant qu’un Tomb Raider, par exemple, où on a l’impression d’évoluer en pilotage automatique. Ce level design resplendit lors des phases d’exploration. On se sent perdu dans ces zones. C’est toutefois dans les moments d’action —car c’est ce qu’est vraiment The Last Of Us: Part II— que le level design prend toute son ampleur.

Les hautes herbes dans lesquelles on peut se coucher. Les multiples bâtiments dans lesquels on peut se cacher. Les différents objets (meubles, voitures…) abandonnés dans la rue. La possibilité de plonger et nager. La nouvelle esquive au corps à corps. Ces différents éléments offrent à The Last Of Us: Part II d’excellentes phases d’infiltration et d’action. A cela, il faut obligatoirement ajouter les différents types d’ennemis. Il y a les infectés qui gagnent en diversité. Certains jouent à cache-cache, mais ne sont guère redoutables. On note aussi la présence de boss et mini-boss. The Last Of Us: Part II fait parfois beaucoup plus « jeu vidéo » que son ainé. Le boss est un classique du genre, mais était absent du 1. Là, on assiste à des combats excellents avec une ambiance inattaquable. Tout un passage du jeu peut ainsi facilement concurrencer les meilleurs moments de la saga Resident Evil.
Les combats contre les infectés sont moins nombreux que face aux humains. Ils servent à apporter de la variété et un excellent rythme à l’aventure. Souvent, on critique l’intelligence artificielle des ennemis. Celle dans The Last Of Us: Part II est très bonne. Elle triche en fouillant souvent la zone dans laquelle on se trouve mais elle conserve un comportement cohérent. Elle fait des patrouilles à plusieurs, se retourne de temps en temps, quadrille bien les environs, tente de prendre à revers… Les ennemis communiquent aussi entre eux, en s’appelant notamment par leur prénom. Ça humanise l’adversaire, ce qui met forcément mal à l’aise quand on est le massacre juste après. Le jeu est gore, que ce soit lors d’une exécution avec un objet (marteau, machette, batte de baseball…) ou avec une arme à feu (fusil, pistolet, arc…).
C’est un monde post-apocalyptique qui est ici dépeint. La vie peine à reprendre ses droits, différentes factions se livrent à une guerre des territoires. Les ressources sont rares. Si on trouve fréquemment de quoi se confectionner silencieux, bombes artisanales et kits de soin, il en est autrement en ce qui concerne les munitions. Il n’y a pas beaucoup de balles et on ne peut pas en porter beaucoup. Les affrontements gagnent donc en intensité; chaque balle compte, surtout que les dégâts —de chaque côté— sont colossaux. Il faut être concentré lors des duels, observer les environs et préparer des plans à l’avance. Il n’y a pas grand chose pour nous distraire. Pas de HUD surchargé, de points d’XP qui poppent sans raison… Seule l’incroyable attention aux détails peut nous faire lâcher la manette.

The Last Of Us: Part II est un jeu incroyable. Sa narration est excellente, son gameplay propose des séquences absolument géniales. Et visuellement, c’est ce qui se fait de mieux. Certains passages sont d’une beauté ahurissante et le travail sur les animations —comme leur nombre— frise la folie, sans oublier ces petits ajouts ici et là. Pourquoi avoir fait que le sang, qui s’écoule d’un corp encore chaud, fait fondre la neige? Pourquoi y a-t-il cette grenouille qui saute à côté de cet étang? Et pourquoi un tel travail sur la corde —3 mois de développement— pour une si faible utilisation?
Tout simplement parce que Naughty Dog peut se le permettre. C’est un studio d’exception qui bénéficie du soutien financier de Sony. Le jeu a sans doute eu un budget dépassant facilement les 100 millions de dollars; Uncharted 2, c’était 20 millions à l’époque. Et chaque minute, il justifie cet énorme investissement. Le rendu visuel, la richesse du gameplay, la justesse des acteurs, la prolifération de petits détails ici et là… Même au niveau de ses options, le jeu impressionne.

C’est presque un sans faute. The Last Of Us: Part II fait mal à la concurrence. Il met la barre tellement haut en matière d’action, de narration… et de suite. Tout a été revu, tout a été considérablement amélioré. C’est un titre qui est largement supérieur au premier épisode; seule la qualité de l’histoire peut faire débat. Avec The Last Of Us: Part II, on assiste véritablement au chant du cygne de la PlayStation 4. Et c’est un titre qui risque aussi de mettre dans l’embarras les premiers jeux next-gen.
A la suite du tweet de Cliff Bleszinski sur la difficulté de produire des suites, Alex Hutchinson a répondu. L’ancien réalisateur d’Assassin’s Creed 3 et Far Cry 4 déclarait: « la première suite est une victoire facile, la seconde et les autres est en revanche une toute autre histoire. » Très souvent, le premier épisode pose les bases d’une série et celle-ci prend son envol avec sa suite, puis stagne avec le troisième opus qui n’apporte pas assez de nouveautés. C’était notamment le cas des Uncharted.
Avec The Last Of Us: Part II, Naughty Dog ne fait pas seulement mieux à tous les niveaux. Il impose de nouveaux standards et ose apporter une conclusion à une histoire qui, pourtant, se suffisait à elle-même. C’est un jeu qui ne cesse de surprendre, d’éblouir et qui amène à se poser la question suivante: comment Naughty Dog peut-il faire encore mieux avec The Last Of Us 3? A moins que cette fois, le studio ne décide que l’épopée de Joel et Ellie est définitivement finie et qu’il faut désormais passer à autre chose.

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Gamescom 2025 : le résumé avec toutes les annonces, toutes les vidéos

L’Opening Night Live de la Gamescom 2025 nous a réservé pas mal de surprises. Voici son résumé avec chaque annonce et chaque trailer.
« L’E3 n’est pas mort, il a simplement déménagé ici, en Allemagne. » C’est ainsi qu’a commencé le discours de Geoff Keighley, après quelques mots en allemand. La Gamescom est devenu par la force des choses le plus grand salon de jeu vidéo, visant à la fois le grand public et les professionnels. Il a démarré avec sa propre conférence, appelée ONL pour Opening Night Live. Elle était en direct, avec du public, avec une scène, avec des invités. Cela offre un rythme différent. Certains jeux bénéficient ainsi d’un plus long segment, avec de petites interviews. Et au final, tout s’enchaine quand même rapidement pendant plus de 2 heures. C’est pour cela que l’on vous a tout résumé.
Call Of Duty : Black Ops 7 met l’accent sur la campagne
Premier trailer de gameplay pour BO7, après le teaser à l’E3. C’est futuriste, c’est de la science fiction, c’est aérien, c’est explosif… Cet épisode entretiendra des liens avec Black Ops 2 et 6, et permettra notamment de faire toute la campagne seul ou à 4. Call Of Duty Black Ops 7 a également confirmé sa date de sortie : ce sera pour le 14 novembre.
Sekiro No Defeat : l’animé se montre
Sorti au printemps 2019, Sekiro aura droit à une adaptation sous la forme d’un animé. C’est Crunchyroll qui a raflé la mise et qui le diffusera.
LEGO Batman de retour
Batounet n’en a pas fini avec le jeu vidéo. Le voici de retour dans LEGO Batman : Legacy Of The Dark Knight, un titre qui rendra hommage aux différents films, dont la trilogie Nolan et The Batman de Matt Reeves.
Cet épisode sera un monde ouvert, dans lequel Batman pourra castagner la racaille de Gotham City, affronter de grands méchants, et rouler à toutes vitesses avec différentes Batmobiles. Le jeu est développé par TT Games (Lego Star Wars: The Skywalker Saga) et sortira en 2026 sur PC, PS5, Xbox Series et Switch 2.
Dawn Of War IV annoncé
Le jeu de stratégie en temps réel Dawn Of War IV a été révélé à la Gamescom. Cette suite permettra de jouer 4 factions différentes à travers 70 missions.
Onimusha se dévoile davantage
Onimusha Way Of The Sword fait partie des 3 gros jeux prévus par Capcom en 2026. On rappelle que selon son réalisateur, il ne s’agira ni d’un jeu en monde ouvert ni d’un Souls-Like.
Fallout : une bande-annonce pour la Saison 2 de la série Prime Video
La seconde saison de la série Fallout rendra hommage à New Vegas, le jeu vidéo de 2010, et l’un des plus appréciés de la saga. Un trailer est disponible, de quoi remarquer une très jolie production, et une date de sortie pour le premier épisode : ce sera le 17 décembre, en exclusivité sur Prime.
Toxic Commando tire dans le tas
Le nouveau World War Z est là ! Toxic Commando, inspiré de l’univers de John Carpenter, a eu droit à un premier trailer de gameplay. C’est sanglant à souhait face à des hordes de monstres. Ça promet beaucoup, et ça sortira en début d’année 2026.
Ninja Gaiden 4 tranche dans le tas
L’association Koei Tecmo / Platinum Games ne déçoit toujours pas dans cette nouvelle bande-annonce de Ninja Gaiden 4. En terme d’action, ça a l’air tout simplement excellent.
Silent Hill f continue d’intriguer
La série des Silent Hill est revenue en grâce à la suite de l’excellent remake du 2. Silent Hill f sera quant à lui un épisode original avec une proposition pour le moins singulière, tant dans son style et que sa réalisation.
Cronos The New Dawn a toujours l’air aussi intéressant
Le remake de Silent Hill 2 a également remis sous le feu des projecteurs le studio Bloober. Cette équipe polonaise a pris du galon et compte bien confirmer sa nouvelle réputation de studio majeur à travers Cronos The New Dawn, le tout premier jeu qu’il auto-éditera.
Vampire The Masquerade : Bloodlines 2 de retour
Avec son développement à rallonge et son changement de studio, Bloodlines 2 tient à nous rassurer avec cette nouvelle bande-annonce. On rappelle qu’aux commandes, il s’agit désormais de The Chinese Room, les auteurs de Amnesia et Everybody’s Gone To The Rapture. Le jeu sortira le 21 octobre 2025.
Project Spectrum fait le beau
Project Spectrum est le nouveau projet du studio derrière Delta Force. Ce sera un tactical shooter de type PvPvE. On y voit de belles choses, à voir quand ce sera vrai. L’absence de date de sortie laisse entendre que ce projet est loin d’être finalisé.
Ghost Of Yotei dans la lignée de Tsushima
Ghost Of Yotei est toujours aussi beau, et continue de ressembler comme deux gouttes d’eau à Tsushima. Et à l’instar de ce premier jeu, le mode multijoueur Legends sortira plus tard, gratuitement. Il s’agira alors de missions coopératives à 2 et d’un mode survie à 4.
Resident Evil Requiem, une histoire de famille
Toujours attendu pour le 27 février, Resident Evil Requiem s’est offert un trailer centré sur son histoire et notamment la famille Ashcroft. Rien à voir avec le chateur de The Verve, mais plutôt Grace, héroine de cet opus, et Alyssa, sa mère, journaliste aperçue dans Outbreak.
Black Myth voit double
En guise de conclusion, le studio chinois Game Science a offert un teaser de Black Myth : Zhong Kui, la suite de Wukong. Il s’agira à nouveau d’un action-rpg solo explorant le folklore chinois.
Mais aussi…
- Silksong, jeu le whislisté sur Steam, sortira bien cette année.
- Lords Of The Fallen 2, qui est en fait le 3ème épisode de la série, a été annoncé par un trailer en CGI. Sortie prévue en 2026. Du gameplay sera montré en fin d’année, sans doute aux Game Awards.
- Monster Hunter Wilds et Final Fantasy XIV vont mutuellement se rendre hommage à travers des skins et des événements fin septembre / début octobre.
- Nouvelle bande-annonce pour le gacha Arknights: Endfield
- Neverness To Everness est un autre gacha en développement.
- Le gacha Fate Trigger démarrera son accès anticipé au premier trimestre 2026
- Un teaser pour Europa Universalis V
- Daemon X Machina : Titanic Scion s’offre une bande-annonce avant sa sortie le 5 septembre, et une démo.
- Le DLC « The Order Of Giants » d’Indiana Jones et le Cercle Ancien sera disponible le 4 septembre sur PC, PS5 et Xbox Series. Un portage Switch 2 est prévu pour l’an prochain.
- Nouveau trailer pour Deadpool VR, une exclusivité Meta Quest qui vise le 18 novembre.
- Death By Scrolling est un rogue like au purgatoire par Ron Gilbert et les équipes de MicroPose.
- Teaser de Zero Parades, un CRPG par ZA/UM, le studio auteur de Disco Elyseum (dont beaucoup de développeurs sont partis, cela dit)
- Nouvelle bande-annonce pour Unbeatable, un jeu de rythme narratif.
- Un trailer de plus pour le RPG Multijoueur Honor Of Kings World.
- Anciennement connu sous le nom de Project LLL, le MMO Shooter Cinder City s’est offert un gros trailer qui rame pas mal par moments. Pas de date, donc ça ne sera pas avant de longues années.
- Outre Cinder City, NC Soft a également montré Time Takers, un Heros Shooter à la troisième personne.
- La Divina Comedia est le prochain projet de Jyamma, les auteurs du Souls-Like Enotria The Last Song.
- Une bande-annonce de plus pour The Outer Worlds 2, prévu pour le 29 octobre.
- La mise à jour Island Getaway pour Inzoi sortira le 20 août sur PC. Une version PS5 est prévue pour l’an prochain.
- Moonlighter 2 verra son accès anticipé commencer le 23 octobre sur PC.
- Portage de Age Of Empires IV sur PS5 le 4 novembre.
- Le DLC Legacy Of The Forge de Kingdom Come Deliverance 2 sortira le 9 septembre.
- L’extension Woolhaven de Cult Of The Lamb arrivera en début d’année 2026.
- Jolie cinématique (forcément) pour l’extension Midnight de World Of Warcraft.
- World Of Tank présente sa mise à jour 2.0 et son stand alone Heat pour des affrontements en 10 contre 10
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Helldivers 2 : la collaboration avec Halo ODST se confirme en vidéo

Halo ODST s’invitera à la fin du mois dans Helldivers 2.
Le teasing de la semaine dernière n’avait rien d’anodin. Sony et Arrowhead ont confirmé qu’une collaboration entre Helldivers 2 et Halo ODST démarrerait le 26 août. C’est également à cette date que Helldivers 2, ancienne exclusivité PS5, sortira sur Xbox Series X|S.
Quel prix et quel contenu pour l’Obligation de Guerre Halo ODST ?
Outre Manche et outre Atlantique, on les appelle Warbond. En France, on parle d’Obligation de Guerre. Il s’agit du petit nom donné aux Battle Pass de Helldivers 2. Ceux-ci coûtent généralement 10€ (1000SC en monnaie du jeu) et sont accessibles ad vitam eternam.
L’Obligation de Guerre Halo ODST sera différente. Il s’agira d’un pass Premium, ou plutôt d’une obligation de guerre légendaire. Celle-ci coûtera 1500SC soit 15€.
Pour ce prix, chaque Helldivers pourra revêtir :
- Une armure A-9 Helljumper ayant pour Passif « Pas Assurés » (bruits de pas étouffés, protège les jambes des blessures, meilleure portée pour les points d’intérêt)
- Une armure A-35 Recon ayant pour Passif « Pas Assurés »
- Un fusil d’assaut MA5C
- Un pistolet mitrailleur silencieux M7S
- Un fusil à pompe M90A
- Un pistolet silencieux M6C
- Deux capes
- Deux bannières
- Le titre de Rookie (qui sera peut-être traduit en français)
- Des skins « Vert Marine » pour hellpod, vaisseau, mécha et véhicule
En image et en vidéo, que donne la collaboration Helldivers 2 x Halo ODST ?
Avoir une description écrite, c’est bien. Voir en image et en vidéo, c’est mieux. Un résumé de l’obligation de guerre Halo ODST est ainsi disponible à travers cette image.

Quant à ceux qui veulent voir tout ça en mouvement, et notamment découvrir ce que donne la vue FPS de Helldivers 2 avec les armes d’Halo ODST, c’est disponible ci-dessous.
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Shenmue 3 : un remaster annoncé sur PC, PS5, Xbox et Switch

Le remaster de Shenmue 3 a été révélé quelques heures avant le début de la Gamescom.
Souvenez-vous. Au cours de l’E3 2015, Sony annonçait apporter son soutien au développement de Shenmue 3, saga qui n’avait plus connu d’épisode depuis 2001. Le jeu était ensuite maintes fois repoussé, et à sa sortie, en 2019, il avait pas mal déçu. Sur Metacritic, sa note atteint ainsi 67/100, loin de l’excellence de ses premiers opus. Cela n’a découragé ni Yu Suzuki, son créateur, ni Inin Games, son éditeur, qui ont décidé de sortir un remaster de Shenmue 3.
Quelles nouveautés pour ce remaster de Shenmue 3 ?
Le remaster de Shenmue 3, sous-titrée Enhanced Edition, n’a pas de date de sortie. Le communiqué évoque simplement l’annonce du jeu ainsi que les plateformes visées : PC, PS5, Xbox Series et Nintendo. Le document ne précise pas quelle Switch est concernée, ce qui est plutôt curieux.
Les possesseurs du jeu original sur PC et PS4 pourront mettre à jour Shenmue 3 afin de bénéficier des améliorations suivantes. On ignore toutefois si cela sera gratuit ou s’il faudra payer pour bénéficier de :
- Graphismes améliorés : résolution 4K, textures réhaussées
- Temps de chargement forcément réduits grâce au SSD
- Compatibilité DLSS/FSR pour de meilleures performances (selon les plateformes)
- Plus grande densité de PNJ dans le village de Niaowu
- Nouvelle caméra pour une expérience de jeu similaire à Shenmue 1 et 2
- Gameplay affiné : possibilité d’ajuster la jauge d’endurance, vie restaurée avant chaque combat, et progression plus fluide grâce à des barrières tarifaires réduites
- Chaque cinématique et conversation peut désormais être passée
- Les QTE sont facilités par un timing assoupli
- Menus et interfaces revus
- Possibilité de n’appliquer aucun de ces changements pour conserver l’expérience originale.
La liste est longue et on aurait aimé voir tout cela en vidéo. Hélas, aucun trailer n’a été diffusé afin de montrer plus explicitement les changements apportés à ce remaster. C’est curieux, une nouvelle fois.