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Test – Metal Gear Rising : Revengeance

C’est ce qu’on appelle un retour en grâce. Depuis son apparition dans MGS2, Raiden était un peu le mal-aimé de la série, un mauvais souvenir pour beaucoup de joueurs qui souhaitaient continuer leur aventure aux côtés de Solid Snake. Puis il y a eu MGS4 et ce ballet ébouriffant avec Vamp, une chorégraphie savamment orchestrée de plusieurs minutes entre deux personnages totalement métamorphosés. Le nouveau Raiden était arrivé, prêt à en découdre avec ses détracteurs. Et après de longues années témoignant d’un développement tumultueux, Jack The Ripper a droit à son propre jeu. Une véritable revanche pour Raiden sur fond de vengeance : une revengeance.
Raiden la joue désormais en solo et travaille pour une société privée de sécurité. Au cours d’une mission en Afrique, il doit protéger un haut fonctionnaire, mais deux ninjas-cyborg viennent jouer les trouble-fêtes, enlèvent le VIP et massacrent le héros du Plant. Naturellement, Raiden n’a pas dit son dernier mot et, aidé par toute une équipe, décide de partir sur les traces de ces mystérieux adversaires. Une mission périlleuse qui le mènera sur la piste d’un trafic d’organes de grande ampleur. Disons le de suite, le scénario de Rising : Revengeance est très décevant pour un Metal Gear, et même assez générique. On ne fait qu’effleurer les jeunes années de Jack The Ripper, surnom donné à Raiden lors de son enfance au Libéria, et les différents protagonistes rencontrés sont peu développés et très caricaturaux. Bref, ce n’est clairement pas pour son histoire que l’on joue à Rising, mais plutôt pour son gameplay jouissif et spectaculaire. Preuve en est avec son prologue qui démarre à 100 à l’heure avec un impressionnant affrontement. Rising ne laisse pas de répit et est un condensé d’action frénétique, mais pendant seulement 7 à 8h de jeu, cinématiques incluses. C’est court.
Tout le gameplay de Metal Gear Rising repose sur ses combats au sabre. Depuis l’affrontement contre Solidus sur le toit du Federal Hall, le blondinet a progressé et manie avec une redoutable agilité le katana jusqu’à en être capable de littéralement trancher dans le vif du sujet: une fois le blade mode enclenché, le temps ralentit et Raiden démembre et découpe en petits morceaux son adversaire pour récupérer l’électrolyte. Cela demande une grande précision mais la récompense en vaut la peine: la vie et l’énergie de Raiden atteignent à nouveau leur maximum. Cela saborde cependant à quelques occasions la difficulté du jeu, pourtant bien au rendez-vous. Les ennemis font extrêmement mal si on ne maitrise pas bien le système de contre, mais on note que les items de santé pullulent et que les boss n’hésitent pas à prendre des pauses pour envoyer leurs sbires afin de remplir les réservoirs de Raiden.
En plus de son katana, Raiden manie différentes armes secondaires. On fera rapidement l’impasse sur les grenades ou lance-roquettes franchement peu utiles au corps-à-corps pour mieux se délecter des armes récupérées sur les dépouilles des boss. Chacune octroie de nouveaux mouvements et de nouvelles capacités (plus grande ampleur, étourdissement etc.), et incite à choisir son équipement suivant ses opposants, sachant qu’on ne peut switcher d’armes en plein combo. Dommage. On retrouve toutefois une plus grande variété dans la façon d’appréhender les situations. Si la solution offensive est souvent préconisée et la plus jouissive d’ailleurs, Rising s’offre le luxe de proposer à de nombreux intervalles une approche furtive. Séduisante à première vue, toute l’infiltration tombe un peu à plat à cause d’une IA sourde et aveugle, mais reste bien pratique afin d’éliminer en un coup quelques gardes bien gênants. De plus, cela incite à fouiller les moindres recoins afin de dénicher le meilleur angle d’attaque et de récupérer, à l’occasion, de nombreux collectibles comme des missions VR supplémentaires. Autre avantage, celui d’augmenter son rang à l’issue de chaque combat et d’obtenir plus de crédits.
Cette monnaie récoltée sert à améliorer l’équipement de Raiden et à accroître sa palette de coups, tous sublimement animés. La chorégraphie des combats est une totale réussite, les enchaînements sont fluides, dévastateurs et sortent facilement. Quand il combat, Raiden a la classe, et il le sait, c’est un poseur. Cependant, quand il se déplace, on est loin de Gray Fox et ses pirouettes en tout genre. Pas de sauts périlleux ou de courses sur les murs, notre héros se contente simplement de courir et enjamber les obstacles, tout se faisant d’ailleurs de manière automatique en laissant la gachette enfoncée. Heureusement, on assiste à quelques gestes de haute volée au cours des cinématiques ou de quelques QTE.
Avec Metal Gear Rising : Revengeance, Platinum Games mise avant tout sur la grandeur des affrontements —et le fait très bien— mais délaisse quelque peu les décors. Très urbains, très gris, le jeu n’est pas toujours à son avantage sauf sur quelques plans, mais le tout reste néanmoins toujours très fluide assurant ainsi un parfait déroulement de l’action. Tout n’est pas forcément optimal, notamment à cause d’une caméra capricieuse, ou de contres parfois délicats mais on lui pardonne ses défauts: Metal Gear Rising – Revengeance demeure un très bon jeu d’action jubilatoire et totalement déchainé. Dommage qu’il se termine aussi rapidement et que la fin soit si brusque.
Metal Gear Rising Revengeance est édité par Konami et développé par Platinum Games. Jeu sorti le 21 février sur Xbox 360 et PlayStation 3. Version testée : PS3. PEGI 18.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.
Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.
Pourquoi Marathon est-il repoussé ?
L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.
Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.
Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.
Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.
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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.
Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.
Quand 007 est le sosie de Tom Cruise
Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.
De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.
Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.
Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.
007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.
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Marvel Tokon Fighting Souls : un jeu de combat exclusif à la PS5

Sony a révélé Marvel Tokon : Fighting Souls en guise de one more thing lors de son State Of Play.
Prenez Marvel vs Capcom, et enlevez Capcom. Et en guise de développeur, mettez Arc System, les auteurs de Dragon Ball Fighterz. Vous obtenez Marvel Tokon, une future exclusivité PlayStation 5 (et PC).
MARVEL Tokon mise sur le jeu en équipe
Marvel Tokon : Fighting Souls prendra la forme d’un jeu de combat en Tag Team. Dans les faits, vous assemblerez une équipe de 4 super-héros, et devrez ensuite multiplier les duels.
Le PlayStation Blog évoque des mécaniques de gameplay intuitives pour un jeu profond mais également accessible aux débutants. Il faudra voir ça à sa sortie, quelque part en 2026, que ce soit à la manette ou au stick arcade. A ce sujet, Sony en a dévoilé un nouveau.
Parmi les super-héros jouables, on notera notamment que Captain America, Ms. Marvel, Iron Man, Star-Lord, Spider-Man, Storm, Doctor Doom, et Ghost Rider (Robbie Reyes) seront au casting. D’autres personnages devraient être annoncés plus tard. On suppose également que des DLC permettront de faire vivre le jeu au fil du temps.
Enfin, pour conclure, on ne serait pas étonné que Marvel Tokon bénéficie d’une certaine exposition à l’EVO. Les super-héros Marvel sont ainsi très fortement appréciés du côté des Etats-Unis. Et l’EVO est un tournoi eSport qui appartient en partie à Sony.