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Uncharted 4: A Thief’s End – Le meilleur pour la fin?
Disponible officiellement depuis le 10 mai, Uncharted 4 est plébiscité de toute part: les tests sont très majoritairement élogieux et d’un point de vue commercial, la dernière production de Naughty Dog semble bien prête à réaliser un énorme carton avec déjà 2,7 millions d’exemplaires vendus. Au Royaume-Uni, A Thief’s End a même signé un départ record pour la série avec des ventes supérieures de 66% à celles d’Uncharted 3. Il se dit même qu’outre-manche, le lancement de ce nouvel épisode a été plus important que ceux de Halo 5 et de Rise Of The Tomb Raider, combinés. Tout semble fait pour que l’ultime aventure de Nathan Drake s’achève sur un immense triomphe. Ce dernier épisode est cependant bien différent des précédents, tant dans le fond que dans la forme. Mais est-il pour autant forcément le meilleur des Uncharted?
Note: Cet article revient uniquement sur les Uncharted développés par Naughty Dog et ne s’intéresse donc pas à Golden Abyss conçu par Sony Bend pour la PlayStation Vita. Nous avons fait attention à ce qu’il n’y ait aucun spoiler d’Uncharted 4, mais nous évoquons en revanche des passages clefs des 3 premiers épisodes.
GRAPHISMES
Comparer les 3 premiers Uncharted à ce quatrième épisode conçu spécifiquement pour la PlayStation 4 est forcément injuste, mais bon, il fallait bien que l’on revienne sur l’incroyable prouesse réalisée par le studio américain. Uncharted 4 est tout simplement divin, un titre qui tient largement tête à The Order 1886, tout en s’offrant des environnements bien plus ouverts et une abondance de détails que seule l’inscription Naughty Dog en bas de la pochette semble justifier. Le rendu est d’une netteté incroyable et certaines scènes, vers la fin du jeu, sont d’une beauté à couper le souffle. Le genre de moments où on croit qu’il s’agit encore de cinématiques alors que ce sont bien des passages jouables. L’éclairage est fabuleux, la végétation est dense et il existe une multitudes de petites attentions remarquables tout au long de l’aventure comme ce fusil d’assaut que Nathan range délicatement à côté de son siège au moment de monter dans un véhicule afin de ne pas être gêné ensuite au niveau du dos quand il conduit. Le travail accompli par Naughty Dog sur ce titre est fou, tout simplement. Il y a cependant un petit regret par rapport à Uncharted 2 et 3 puisqu’il y a moins de scènes marquantes. Il y a des bien moments forts magnifiquement réalisés où tout s’écroule, mais rien qui ne soit aussi impressionnant qu’à l’époque où un immeuble s’effondrait à la suite d’une salve de roquettes tirées par un hélicoptère, où un train fou traversait la jungle puis la montagne, où un avion s’écrasait dans le désert ou bien ce passage où un immense navire s’apprêtait à sombrer en mer.
RYTHME
Les 4 Uncharted sont très différents sur ce critère. Le premier, Drake’s Fortune, était assez classique dans sa formule, et il s’agissait de vider les salles les unes après les autres. Uncharted 2: Among Thieves est peut-être le plus abouti, le mieux rythmé. C’est celui qui repousse sans cesse les limites et semble par moment ne jamais s’arrêter grâce à ses temps forts et uniques qui se multiplient sans cesse. Uncharted 3 est quant à lui un peu plus posé avec une action qui va crescendo, à l’image de ce château français qu’il faut fouiller de fond en comble avant de combattre une horde d’ennemis au milieu des flammes. Enfin, Uncharted 4 est l’épisode le plus lent où l’exploration prend largement le dessus sur les combats. Plusieurs chapitres se font d’ailleurs sans échanger un seul coup de feu et il n’est pas étonnant de voir que le menu principal propose directement une option pour rejouer les gunfights. Les relations humaines sont également au coeur de cet épisode, ce qui joue forcément sur le rythme. Nate est rarement seul et, pour s’occuper pendant qu’il escalade à tout va, il discute beaucoup avec son partenaire du moment. On en apprend ainsi plus sur le passé du héros, et le jeu n’hésite pas non plus à nous offrir quelques flashbacks, quitte à ce que cela intervienne au plein milieu de l’aventure. C’est justifié par rapport à l’histoire du jeu, mais cela peut aussi donner l’impression d’une progression un peu hachée. Clairement le point qui risque le plus de faire débat.
LA BAGARRE
En moyenne, dans les 4 Uncharted, entre 500 et 600 ennemis périssent sous les poings et les balles de ce bon Nathan Drake. Ces jeux n’ont cependant pas la même durée de vie. Les 3 premiers épisodes durent moins de dix heures tandis que le dernier en date flirte avec la quinzaine d’heures. Les gunfights sont donc beaucoup plus espacés dans Uncharted 4 que dans les précédents opus. Ils sont cependant mieux travaillés car les zones sont plus ouvertes et les possibilités de déplacements plus nombreuses. Une fois que le combat débute, les ennemis encerclent très rapidement Drake tandis que les petits abris volent vite en morceau. Il est donc question d’être mobile, d’utiliser la verticalité du décor ou les nouveautés du jeu comme la glissade dans la boue ou le grappin. Uncharted 2 avait lui aussi des zones ouvertes où il fallait sans cesse changer de couverture. Mais cela était en fait lié aux différentes vagues d’apparition d’ennemis. Dans Uncharted 4, on est (presque) directement face à une menace à 360° ce qui, en Extrême, peut vite devenir un petit enfer, d’autant plus qu’il est impossible de renvoyer les grenades, contrairement à Uncharted 3. Alors, pour s’en sortir, on peut compter sur les éliminations furtives depuis des hautes herbes, grâce à une IA visiblement très fatiguée, ou bien jeter dans le vide les ennemis trop proches d’un rebord. L’infiltration est très basique dans Uncharted 4 et on ne peut pas faire diversion par exemple. Mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’une fois engagés, les combats gagnent en variété et en intensité, bien aidés par de très bon bruitages sonores et des combats au corps à corps plaisants. On notera aussi que les crosshairs —réticules de visée— sont bien moins farfelus que ceux d’Uncharted 3 et que Naughty Dog n’a pas succombé à la mode des mini-maps et vision détective qui viennent trop souvent ruiner l’immersion du joueur. Bref, les gunfights d’Uncharted 4 sont excellents, mais ils donnent parfois l’impression d’être trop rares.
L’AVENTURE
Si les précédentes aventures de Nathan Drake penchaient clairement vers l’action, Uncharted 4 se range donc plutôt dans la case Aventure. Les affrontements armés restent présents, mais c’est bien l’exploration qui est ici privilégiée par cet opus, et la formule a forcément évolué. Les zones de jeu étant plus grandes, il est parfois utile de chercher des chemins un peu cachés pour découvrir des documents qui donneront des informations supplémentaires sur l’histoire. Le jeu est un peu moins dirigiste et pour progresser à la verticale, Nathan Drake a quelque peu revu sa façon d’escalader les parois montagneuses. La manière dont il utilise ses bras est ainsi plus réaliste et correspond vraiment à la façon dont le joueur bouge le joystick gauche. Les sauts restent en revanche très automatisés et peu crédibles. Autres nouveautés, Nate porte désormais en permanence un grappin qui lui sert à se balancer au dessus du vide ou descendre en rappel, et peut glisser sur des pentes de gravier ou de boue. Ces nouvelles fonctionnalités sont certes parfois un peu trop utilisées sur de courtes séquences de jeu, mais lorsqu’elles sont associées à des scènes d’action, cela permet de dynamiser l’ensemble et de créer des gunfights presque uniques.
CASTING
Uncharted 1 donnait l’occasion d’assister à un 3v3 qui opposait Nate, Elena et Sully à Eddy Raja, Gabriel Roman et Atoq Navarro. Pour les épisodes suivants, Naughty Dog a privilégié un duo de méchants tandis que Chloe puis Cutter rejoignaient nos héros —Jeff le caméraman ne compte pas, bien sûr. L’aventure Uncharted 4 est différente puisqu’elle se fait principalement à 2, avec Sam, le frère de Nate et accessoirement le sosie de Luke Perry, ce qui plaira aux fans de Berverly Hills. L’histoire de cet épisode explore alors le passé de Nate et évoque aussi sa vie actuelle. Le ton se veut au final plus sérieux et l’humour est clairement relégué au second plan. Si cela seyait parfaitement à The Last Of Us, dans Uncharted 4, ce côté plus adulte, plus mature paraît parfois un peu étrange car il faut pas oubier que Nathan Drake est capable par moment de prouesses surhumaines.
VÉHICULES
Contrairement à ce qui est souvent dit, Uncharted 4 n’est pas le premier épisode de la franchise à nous mettre aux commandes d’un véhicule. Dans Drake’s Fortune, il était déjà question de conduire un jetski, tout en tirant au pistolet ou au lance-grenades sur des ennemis et bidons prêts à exploser au moindre contact. On pourrait aussi évoquer Uncharted 3 dans lequel Drake montait à cheval, mais bon, il paraît qu’il ne s’agit pas d’un véhicule motorisé. U4: A Thief’s End va beaucoup plus loin puisque la jeep, par exemple, sert véritablement à de déplacer dans de grands espaces ouverts où on compte de nombreuses situations différentes. La conduite assez arcade se révèle agréable et les moments derrière un volant sont au final très réussis.
MULTIJOUEUR
Le multijoueur d’Uncharted 4 est assez décevant car il est loin d’être aussi complet que celui d’Uncharted 2 ou d’Uncharted 3. Ce nouvel épisode n’intègre aucun mode coop et on ne retrouve pas non plus de mode survie ou Team Deathmatch sans respawn. Naughty Dog a cependant promis plusieurs mises à jour pour les mois à venir afin d’ajouter ces fameux modes, le tout gratuitement. Les maps sont aussi un peu moins ambitieuses que celles d’Uncharted 3 qui proposaient un environnement dynamique. Le multi d’Uncharted 4 a néanmoins la bonne idée de reprendre le grappin et les glissades du solo afin d’optimiser les déplacements et de pimenter l’action. On retrouve aussi une inspiration de The Last Of Us avec une boutique accessible pendant les parties et un nombre incroyable de possibilités pour personnaliser son personnage et son équipement. On rappelle qu’Uncharted 3 avait vu son multi passer en F2P et on peut se demander si ce ne sera pas aussi le cas à l’avenir pour celui du 4.
TRESORS
Ils ne sont pas modélisés dans Uncharted 4 alors qu’ils l’étaient dans Uncharted 3. Terrible.
LE MEILLEUR?
Ce serait extrêmement subjectif de déclarer qu’Uncharted 4 —ou un autre épisode— est le meilleur. Ce dernier opus est souvent incroyable, il fait progresser la série sur de nombreux points et il se permet même de tenter de nouvelles choses, quitte à se rapprocher parfois d’un certain The Last Of Us. Mais changer légèrement la formule d’Uncharted risque aussi de diviser un peu les fans. Certains trouveront le jeu finalement trop long, le rythme global du jeu tranchant significativement avec Uncharted 2. Il y a cependant un point qui devrait mettre tout le monde d’accord: Uncharted 4 est absolument sublime.
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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir
Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?
Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty
Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.




