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Uncharted : du Project Big à Drake’s Fortune

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Sic Parvis Magna : la grandeur vient des débuts modestes. Cette devise empruntée à l’illustre Sir Francis Drake sied parfaitement à la trilogie Uncharted. Le premier épisode, loin d’être le plus époustouflant, a, grâce à ses solides fondations, permis à ses suites de connaître un immense succès. Avec plus de 20 millions de ventes au compteur, la série Uncharted est devenue l’un des maillons forts de Sony. Le constructeur japonais s’est ainsi principalement reposé sur Uncharted : Golden Abyss (Sony Bend) lors du lancement de sa PSVita et a malignement officialisé Uncharted 4 seulement quelques semaines avant la sortie de la PlayStation 4. Mais derrière ce statut de killer-app se cachent de longues et difficiles années de développement où Naughty Dog a notamment dû faire face à un redoutable ennemi : le temps. Retour sur une série qui a bien failli ne jamais exister et dont le nom ne plaisait pas aux dirigeants de Sony.

Dès 2003, Naughty Dog a anticipé l’arrivée du successeur de la PlayStation 2 et a imaginé la licence qui viendrait prendre le relai de Jak & Daxter. La nouvelle console de Sony accusant toutefois un certain retard, le studio américain embraya finalement sur Jak 3 (2004) tout en gardant sous le coude les premiers travaux réalisés sur Zero Point. Zero Point était en effet le nom de code du nouveau projet mené par Naughty Dog à l’époque; un jeu d’action reposant sur le concept de la Dark Energy et qui proposait un univers post-apocalyptique au sein d’un complexe sous-marin ou bien d’une ville engloutie. Pour diverses raisons, ce titre fut abandonné et Zero Point s’est petit à petit mué en Project Big, le futur Uncharted, au cours de l’année 2005. Un choix salvateur qui a notamment permis à Naughty Dog d’éviter une terrible confrontation avec Bioshock, Zero Point comportant quelques troublantes similitudes avec le titre de Ken Levine maintes fois récompensé.

D’autres pistes furent également explorées et certaines évoquaient un monde dans lequel la nature aurait repris ses droits ou bien un univers steampunk dans lequel on retrouverait des véhicules volants et un personnage principal portant une veste orange, un peu comme Marty McFly. Avec le Project Big, c’est finalement la vision d’Amy Hennig qui a été adoptée, celle-ci conservant au passage quelques caractéristiques clefs de Zero Point : un jeu d’action/aventure à la troisième personne mettant en scène un héros rarement seul, capable de se battre à mains nues ou avec des armes à feu.

Après plusieurs mois de pré-production ayant nécessité une dizaine d’employés, le Project Big reçut le feu vert de Sony en octobre 2005. Quelques semaines plus tard, la full-prod débuta —occupant alors plus de 70 personnes— et le cap de la Beta fut atteint le 14 septembre 2007. Le 19 octobre de la même année, Uncharted : Drake’s Fortune passa officiellement Gold, marquant ainsi la fin de son développement après avoir nécessité près de 2 millions de lignes de code. Le jeu hérita toutefois d’un patch de quelques Mo à l’été 2008 afin d’ajouter les précieux trophées, cette fonctionnalité venant alors d’apparaître sur PlayStation 3.

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Naughty Dog dut à l’époque faire face à un véritable défi technologique : apprivoiser la PlayStation 3. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la transition PS2 – PS3 fut extrêmement difficile, voire même douloureuse pour ce studio qui a vu partir pendant cette période sombre près d’un tiers de ses employés. Certains étaient alors totalement perdus devant les changements engendrés par ce passage à la nouvelle génération. Il fallait tout réapprendre, il fallait rattraper le retard technologique et il fallait changer la manière de travailler. Beaucoup n’ont pas supporté et ont préféré plier bagage. D’autres n’ont pas non plus apprécié de passer d’un style cartoon à un jeu plus réaliste. Evan Wells, qui venait alors de prendre les rênes de Naughty Dog —en compagnie du français Christophe Balestra— ira même jusqu’à dire qu’il voyait chaque semaine, si ce n’est pas tous les jours, quelqu’un lui remettre sa démission.

Indirectement, ces difficultés ont au final fait une victime. Au milieu des années 2000, Naughty Dog avait en effet (déjà) décidé de scinder ses effectifs en 2. Une équipe travaillait alors sur le Project Big pendant qu’un groupe planchait sur un Jak & Daxter PSP. Ce dernier avançait à son rythme et était notamment chapeauté par Neil Druckmann, futur Creative Director de The Last Of Us. Mais face à la montagne de travail que représentait le passage à la PlayStation 3 et la création d’une nouvelle licence, sans oublier l’envie de se frotter à un plus grand défi technologique, Naughty Dog cessa le développement de ce Jak & Daxter nomade pour dédier toutes ses ressources à Uncharted : Drake’s Fortune. Le jeu PSP fut alors confié à High Impact Game, un studio fondé par des anciens d’Insomniac Games et de Naughty Dog.

La création d’un moteur capable de tourner sur PlayStation 3 a longtemps été un obstacle. Naughty Dog dut repartir de zéro car il était notamment impossible d’importer le moteur de Jak & Daxter PS2 et le studio californien avait en plus au début surestimé les performances de la nouvelle machine de Sony, ne connaissant pas encore les caractéristiques définitives de celle-ci. Au moment du fameux E3 2006, ce moteur était encore loin d’être prêt mais Sony avait cependant demandé au studio de concevoir un teaser. Ce dernier a été réalisé en l’espace de 4 semaines et a naturellement été pipeauté. Il a ainsi été en quelque sorte accéléré afin de paraître fluide. Mais derrière ce subterfuge —encore utilisé de nos jours soit dit en passant— on retrouve cependant une réelle satisfaction du côté de Naughty Dog, celle d’avoir montré de nombreux éléments présents dans le jeu final. Ce teaser avait également une particularité assez amusante : le nom d’Uncharted n’apparaissait à aucun moment à l’écran. A l’époque, le titre final n’avait pas encore décidé. « Uncharted » avait bien été proposé mais Phil Harrison, alors à la tête de SCE Worldwide Studios, n’appréciait pas ce nom qui avait une connotation trop négative — « Hors des charts. »

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Le développement d’Uncharted a finalement pris une nouvelle tournure 9 à 10 mois avant la sortie du jeu. Le moteur étant enfin exploitable, diverses expériences ont pu être menées afin de valider ou refuser certains choix de design. Dès lors, le jeu a naturellement évolué et le changement le plus important est sans doute l’arrivée d’une visée manuelle alors que, de base, Drake’s Fortune proposait un auto-lock et même des mini-jeux lors de certaines éliminations. L’équipe américaine craignait que le passage à une visée manuelle puisse ralentir l’action. Ce n’était cependant pas le cas, et une fois cette fonctionnalité validée, Naughty Dog a pu travailler sur la transition entre la caméra 3D libre et la caméra juste au dessus de l’épaule pour viser. Par manque de temps, il a également fallu zapper certains éléments comme un combat au corps à corps plus évolué —finalement arrivé dans Uncharted 3— et des phases sous-marines. Un système de difficulté dynamique a quant à lui été annulé au profit des classiques modes Facile, Normal, Difficile et Extrême.

Naughty Dog s’est aussi appuyé sur le retour des joueurs à travers des sessions playtest pour améliorer cet épisode. Alors que le studio envisageait de réhausser la difficulté de chacun des puzzles, les quelques énigmes ont finalement été simplifiées afin de mieux correspondre aux attentes de chacun. Les gunfights ont également été revus avec des ennemis moins résistants afin que le jeu paraisse un peu plus réaliste. En conséquence, Naughty Dog multiplia les vagues d’ennemis, sans doute dans le but de maintenir un certain challenge et de ne pas voir la durée de vie du jeu fondre de manière drastique.

Si la série Uncharted est principalement connue pour sa plastique irréprochable et son action hollywoodienne, elle doit aussi son succès à son héros, Nathan Drake, un personnage qui partage les initiales du studio américain. Pour livrer ce jeu d’aventure, Naughty Dog s’est notamment intéressé à Doc Savage, Indiana Jones, Tintin ou encore à un grand nombre de films aussi bien anciens que récents. Dans chacune de ces oeuvres, les mêmes thèmes ressortaient de manière récurrente : des poursuites, de l’escalade, des échanges de coups de feu depuis différents abris, des combats à mains nues, des lieux mystérieux et un héros souvent accompagné ou bien défié. Le studio fondé par Andy Gavin et Jason Rubin avait aussi la volonté de se démarquer de la concurrence : exit donc les jeux aux teintes marron ou grises mettant en scène un héros lourdement armé.

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Le Project Big se devait de proposer une large palette de couleurs et un héros auquel on puisse facilement s’identifier. Si on met de côté son t-shirt en kevlar renforcé et sa régénération de santé, Nathan Drake ne dispose d’aucun super-pouvoir, d’aucune super-armure et d’aucun super-gadget tout droit sorti du laboratoire de Q. Ce n’est pas non plus un ancien agent secret ou un ex-militaire. Inspiré de Cary Grant ou de Johnny Knoxville, Nathan Drake est finalement un héros ordinaire au look soigneusement étudié pour éviter toute forme de symétrie —à l’image de son T-shirt qui sort à moitié du jean— et qui a toutefois un don pour s’attirer les ennuis. Une sorte de John McClane, les cheveux en plus, le débardeur blanc en moins. Mais contrairement au New Yorkais, ce n’est pas un flic; c’est un simple chasseur de trésors débrouillard, agile, sachant lire les langues mortes, assez bien tirer et capable de se battre sans pour autant maîtriser les arts martiaux. Cette approximation dans les gestes est d’ailleurs retranscrite à l’écran à travers les animations de Drake. Caché derrière un abri, Nathan adopte ainsi fréquemment une pose différente. Suivant la situation, les déplacements de Drake varient aussi. Naughty Dog a également pris la décision de garder cette teinte d’humour qui avait fait le succès de ses précédentes séries, tout en adoptant cependant un style graphique un peu plus réaliste afin de proposer une histoire et des personnages plus crédibles.

Pour la première fois de son histoire, Naughty Dog dut se tourner vers la Motion-Capture et embaucha alors Gordon Hunt, père d’Helen, afin de diriger les différents tournages ayant débuté au cours de l’été 2006. Malgré l’inexpérience globale du studio dans ce domaine, Naughty Dog sut prendre les bonnes décisions en impliquant beaucoup ses acteurs. Ces derniers procédaient ainsi à plusieurs répétitions, retravaillaient les textes et avaient même la possibilité d’improviser. La scène où Elena assène un coup de poing à Nathan au début de l’aventure a ainsi été directement suggérée par Nolan North (Nathan Drake) et Emily Rose (Elena Fisher).  Au final, Uncharted Drake’s Fortune possède près de 50 minutes de cinématiques. C’est moins que sur les épisodes suivants, mais cela reste une jolie performance alors que Naughty Dog était en quelque sorte novice en la matière.

Mais derrière toutes ces prouesses et ces efforts souvent récompensés, on retrouve aussi une dose de regret. La présence d’un affreux tearing a ainsi gâché la très jolie réalisation de cet épisode. C’est d’autant plus dommage que Guerrilla, alors en plein travail sur Killzone 2, venait de trouver la recette miracle pour supprimer cet effet de déchirure à l’écran. Mais pour Sam Thomson, producteur chez Sony, l’un des plus gros gâchis reste ce Jack & Daxter PSP. Cet épisode n’a pas eu le destin qu’il méritait et Thomson reste persuadé que ce jeu aurait été bien meilleur s’il était resté entre les mains de Naughty Dog. Il fallait cependant faire un choix et Uncharted était la priorité.

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Malgré le Cloud Gaming, le PlayStation Portal ne peut remplacer la PS5

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Le PlayStation Portal a hérité d’une grosse mise à jour. Désormais, il permet de jouer à des milliers de jeux en cloud gaming. C’est une excellente nouvelle pour les possesseurs de cet accessoire qui reste malgré tout un complément à la PS5 et non un remplaçant.

Deux ans après son lancement et après une beta de plusieurs mois, le PlayStation Portal se met enfin au cloud gaming. Jusque-là, il s’agissait d’une console remote ; elle servait à se connecter à distance à sa PS5 pour jouer à des jeux PlayStation installés sur cette machine. Avec cette mise à jour gratuite, le PlayStation Portal s’émancipe et gagne en indépendance. Depuis n’importe où, avec une simple connexion internet, vous pouvez jouer à des milliers de jeux vidéo. C’est bien, mais ce n’est pas encore parfait.

Comment fonctionne le cloud gaming sur le PlayStation Portal ?

Après avoir fait la mise à jour, vous découvrirez un nouvel écran d’accueil. Le PlayStation Portal dispose alors de 3 onglets. Le premier est la lecture à distance (remote) afin de se connecter à votre PS5. Le deuxième onglet est dédié au cloud gaming avec un accès direct à un large catalogue de jeux. Et le dernier est un moteur de recherche.

Il suffit ensuite de cliquer sur l’un des jeux pour le lancer et y jouer normalement.

L’option Remote du PlayStation Portal est accessible à tous. En revanche, pour accéder aux jeux en cloud gaming, il est obligatoire de posséder un compte PlayStation Plus Premium. Il s’agit de l’abonnement le plus onéreux, celui qui coûte 151,99€ par an, soit 12,66€/mois. Il offre cette option de streaming, en plus d’un accès au catalogue de jeux dits classiques, de versions d’essai pour certains titres et la possibilité de regarder des dizaines de films Sony Pictures.

Quels sont les jeux compatibles sur le PlayStation Portal ?

Au total, plus de 2800 jeux sont jouables en cloud gaming sur le PlayStation Portal. Il s’agit à la fois de certains titres du catalogue PlayStation Plus Premium, et de certains titres de votre propre bibliothèque de jeux numériques.

Dans les faits, on retrouve des jeux PS1, PS2, PSP, PS4 et PS5. Clair Obscur : Expedition 33, Ghost Of Yotei, Helldivers 2 et Fortnite sont par exemple compatibles. En revanche, des titres comme EA FC 26, Stardew Valley ou Death Stranding 2 ne peuvent pas être joués en Cloud Gaming. Il faudra alors passer par l’option Remote.

Naturellement, les jeux en réalité virtuelle ne sont pas non plus compatibles avec le PlayStation Portal.

Pourquoi l’expérience Portal n’est pas encore optimale ? Que manque-t-il à cette console ?

Le PlayStation Portal est un excellent accessoire. La qualité de l’écran est bonne et la prise en main excellente —il s’agit en fait d’une DualSense avec un large écran au milieu. En revanche, le Portal n’est pas encore prêt à remplacer la PS5.

Comme dit plus haut, il manque encore pas mal de jeux, même si on suppose que la liste des titres compatibles augmentera avec le temps.

Autre souci, le PlayStation Store n’est pas intégré nativement au Portal. Si on souhaite acheter un jeu, il faut alors passer par son téléphone ou un ordinateur, ce qui est forcément moins pratique.

On regrette aussi l’absence de consultation de ses trophées. On peut toujours en gagner, mais impossible de voir de quoi il s’agit exactement. Dans le même genre, on ne peut regarder ceux qui nous manquent.

Enfin, la gestion des sauvegardes peut parfois nous jouer des tours. Il faudrait une option de synchronisation pour être sûr que le jeu charge notre dernière sauvegarde. Sur un titre que j’ai fini récemment, il m’a remis au début de l’aventure, et a écrasé ma sauvegarde dans le Cloud. En rallumant la PS5 et uploadant la sauvegarde présente sur la console, cela a tout corrigé. Mais cela montre qu’il est nécessaire d’avoir une PS5 à ses côtés.

Quel bilan pour le PlayStation Portal et l’option Cloud Gaming ?

Il y a des manques qui sont évidents. Mais il faut bien admettre que le PlayStation Portal est devenu encore plus intéressant. Il repose tout de même sur un joli catalogue, et jouer dessus est hyper agréable.

Si vous êtes souvent en déplacement et que vous avez un abonnement PlayStation Plus Premium, alors le Portal est un merveilleux accessoire.

En revanche, si vous n’avez jamais eu de console PlayStation, et que vous souhaitez vous y mettre à travers le Portal et un abonnement Premium, je serais moins enthousiaste, la faute notamment à pas mal de jeux récents manquants. Ce peut être une porte d’entrée intéressante, à condition de se laisser porter par la liste des jeux PlayStation Plus, et donc une sélection imposée. Elle reste toutefois alléchante avec pas mal d’exclusivités dans le lot. Mais pour jouer à des titres bien précis, vérifiez au préalable la liste des jeux compatibles avec le PlayStation Portal.

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PS Plus : les jeux gratuits de novembre 2025 à ne pas manquer

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Le service d’abonnement PS Plus gâte à nouveau ses membres : pour le mois de novembre 2025, trois nouveaux jeux gratuits sont disponibles pour les formules Essential, Extra et Premium. Ces titres s’ajoutent à votre bibliothèque et restent accessibles tant que vous conservez votre abonnement.  

Une sélection variée pour tous les profils

Stray : l’indé française qui charme

Le premier titre mis à l’honneur est Stray, un jeu indépendant français développé par BlueTwelve Studio et édité par Annapurna Interactive. Vous incarnez un chat séparé de sa portée, dans une cité futuriste peuplée de robots, et devez trouver votre chemin en résolvant des énigmes environnementales.  
Ce jeu mêle exploration, ambiance soignée et originalité narrative : un excellent ajout à votre catalogue.

https://dai.ly/x9t7lua



EA Sports WRC 24 : l’expérience rallye

Pour les amateurs de course, EA Sports WRC 24 est proposé gratuitement ce mois-ci. Cette simulation de rallye inclut plus de 200 spéciales à travers le monde, de la Monte-Carlo au Japon, en passant par le Kenya ou le Portugal.

Pilotez des modèles emblématiques comme la Ford Fiesta Rally3 Evo ou la Toyota Yaris Rally1 Hybrid ’24 – un titre idéal pour les fans de sensations et de conduite technique.



Totally Accurate Battle Simulator : fun multijoueur garanti

Enfin, Totally Accurate Battle Simulator (TABS) : un jeu délirant mêlant stratégie, humour et création de contenu. Prenez la tête d’armées loufoques, jouez en solo ou en multi, et même créez vos propres cartes pour prolonger l’expérience.
Un excellent titre pour des sessions relax entre amis ou en famille.

À noter avant de les récupérer
• Les jeux sont disponibles pour tous les abonnés PS Plus (Essential, Extra, Premium) ; 
• Il faut les ajouter à votre bibliothèque avant le début du mois suivant pour en profiter.
• Même si l’accès est actif tant que l’abonnement est maintenu, certains contenus ou extensions peuvent être payants en supplément.

Conclusion

En novembre 2025, PS Plus propose une belle fournée de jeux gratuits : Stray, EA Sports WRC 24 et Totally Accurate Battle Simulator. Trois titres très différents mais chacun pertinent à sa façon, que vous soyez amateur d’ambiance narrative, de course ou de fun multijoueur. Pensez à les récupérer rapidement pour ne pas les manquer.

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Biped 2 : le retour des petits robots dans une aventure coopérative aussi fun que maligne

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Sorti le 5 novembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series et Nintendo Switch, Biped 2 signe le grand retour des robots Aku et Sila dans une nouvelle aventure pleine d’humour et de coopération. Développé par NEXT Studios et édité par META Publishing, ce second épisode pousse encore plus loin les mécaniques de plateforme et de puzzle qui avaient fait le succès du premier opus.

https://dai.ly/x9t9sfw

Un concept simple et efficace

Dans Biped 2, les joueurs incarnent deux robots bipèdes chargés d’explorer une planète inconnue après la réception d’un mystérieux signal. Le concept est identique à celui du premier jeu : progresser à travers des niveaux truffés d’énigmes, d’obstacles physiques et de passages coopératifs à résoudre en duo.

Chaque jambe du robot est contrôlée indépendamment via les sticks analogiques, une idée originale qui donne au jeu une identité unique et un vrai challenge d’adresse. Cette mécanique reste au cœur du gameplay, mais le studio y ajoute désormais des nouveautés : grappin, deltaplane, glissades et interactions environnementales inédites.

Coopération renforcée et gameplay évolutif

L’un des grands plaisirs de Biped 2, c’est sa dimension coopérative. Le titre a été conçu pour être joué à deux, mais il intègre désormais un mode à quatre joueurs, de quoi multiplier les fous rires et les situations imprévisibles.

Certaines énigmes reposent entièrement sur la synchronisation entre les partenaires. L’un actionne un levier pendant que l’autre maintient une plateforme, ou les deux doivent bouger leurs jambes en rythme pour franchir un gouffre. Le tout demande coordination, communication et un vrai sens du timing.

En solo, le jeu reste accessible : les deux robots sont contrôlables par le même joueur, mais l’expérience reste plus exigeante qu’à plusieurs.

Un univers coloré et apaisant

Biped 2 mise sur un ton léger et une direction artistique très colorée. Loin du réalisme, le jeu propose des environnements variés — forêts, montagnes, planètes de glace ou déserts lumineux — avec un rendu visuel simple mais chaleureux.

Chaque biome réserve ses propres mécaniques, de nouveaux obstacles et parfois même des mini-boss à résoudre par la logique ou la coopération. La bande-son, discrète mais bien intégrée, renforce cette sensation de voyage et d’exploration détendue.

Du contenu et de la rejouabilité

Le jeu propose une campagne principale jouable seul ou en coopération, mais aussi des défis chronométrés et un éditeur de niveaux. Ce dernier permet à la communauté de créer et partager ses propres puzzles, garantissant une excellente rejouabilité.

Avec la possibilité de jouer à quatre, Biped 2 s’inscrit dans la lignée des grands jeux coopératifs modernes : simple à prendre en main, mais exigeant à maîtriser.

Un jeu accessible à tous les profils

  • En duo local ou en ligne : idéal pour les soirées entre amis ou en famille.
  • En solo : plus technique, mais toujours amusant.
  • En communauté : les niveaux créés par d’autres joueurs prolongent la durée de vie.

Le ton général reste bienveillant et accessible, ce qui en fait une porte d’entrée idéale vers les jeux de plateforme modernes.



Plateformes : PC, PS5, Xbox Series, Nintendo Switch

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