Jeux Vidéo
12 jeux sortis cette génération que tout le monde attendait mais que tout le monde a oublié
Beaucoup de gros jeux étaient attendus sur cette génération PS4 / Xbox One, et nombreux sont ceux qui ont été aussitôt oubliés.
																								
												
												
											Un vrai classique. Sur les réseaux sociaux, sur les forums, ça réclame le retour d’une licence ou bien ça jubile à l’annonce d’un nouveau jeu. Puis, quand ce titre est disponible, tout le monde l’oublie au bout de quelques minutes… si ce n’est avant même sa sortie. A l’aube de la PS5 et de la Xbox Series X, voici 12 jeux qui étaient très attendus sur PS4 et Xbox One, et qui ont rapidement disparu. Si vous ne vous en souvenez pas, c’est normal.
The Last Guardian
Lors de l’annonce de The Last Guardian en 2009, des gens ont immédiatement acheté la PlayStation 3 dans le but d’y jouer plus tard sur cette machine. Pourquoi? Parce que derrière ce titre, on retrouve Fumito Ueda, l’homme qui a imaginé Ico et Shadow Of The Colossus, deux jeux qui ont bouleversé une génération de joueurs.
The Last Guardian est sorti le 7 décembre 2016 sur PlayStation 4. Avec un tel retard, c’est peu dire s’il était attendu. Comme on est un peu fainéant, on va citer notre test. « Malgré son lot d’imperfections, The Last Guardian demeure un merveilleux conte, un titre envoûtant, remarquable, intelligent et d’une beauté à couper le souffle. » Bref, c’est l’un des jeux les plus marquants de cette génération voire de la décennie passée. Et pourtant, tout le monde l’a oublié. Une injustice, tout simplement.
Mirror’s Edge Catalyst
On associe le studio DICE à la série de Battlefield. C’est du grand spectacle, ça pète de partout, et c’est principalement orienté multijoueur. Alors forcément, quand Mirror’s Edge sort en 2008, tout le monde est surpris. C’est un simulateur de Parkour à la première personne. On court, on saute sur les murs, on glisse au sol, on fait une roulade après une mauvaise chute… C’était surprenant et excellent. Mais peu ont suivi. Ça explique sans doute pourquoi le premier Mirror’s Edge s’est retrouvé bradé quelques jours seulement après sa sortie.
La communauté de fans réclamait un second épisode. Electronic Arts a plié et a finalement validé le financement d’une suite. Aux commandes, on retrouve toujours DICE. La recette reste la même, ou du moins à peu près: Mirror’s Edge Catalyst succombe à la mode de l’Open World et du grappin, 2016 oblige. Mais ça ne prend pas. Voici la conclusion de notre article: « Le potentiel est là, mais il est mal exploité. Dommage. » Pas sûr qu’on revoie un jour Faith.
Dishonored 2 / Prey
On a tendance à l’oublier mais on possède à Lyon l’un des studios les plus talentueux qui existe: Arkane. Dishonored 2 est sorti en 2016, quatre ans après le premier épisode. Il y a du génie dans cette suite, tout simplement.
Prey est quant à lui arrivé un an plus tard, conçu par la branche Texane de Arkane. On y retrouve là aussi d’excellentes idées. Mais il faut bien se faire une raison: si le prix de Prey et de Dishonored 2 a rapidement chuté, c’est qu’ils ont eu du mal à trouver leur public. La mode n’est plus aux jeux solo. La preuve, Arkane bosse désormais sur le mystérieux Death Loop, un jeu intégrant une composante multijoueur.

Rage 2
Rage 2, c’est la suite inespérée d’un jeu sorti en 2011. C’était à l’époque une nouvelle licence signée id Software, les papas de Doom et Quake, rien que ça. Le premier Rage était perfectible mais posait de bonnes bases. En 2019, c’est Avalanche (Just Cause, Mad Max) qui a repris le flambeau, sous le regard attentif d’id. Les gunfights sont très bons mais le monde ouvert dans lequel le jeu prend place est d’un vide absolu. L’absence d’un mode multijoueur est également surprenant, même si Bethesda est (était?) un fervent défenseur des jeux solo. Au final, Rage 2 est sympathique et il n’apparaît dans presque aucune liste des jeux de l’année 2019. Car oui, il est bien sorti il y a moins d’un an.
Shenmue 3
Un jeu fait pour les fans qui, depuis plus de 15 ans attendaient une suite. Oui, on en a beaucoup parlé car c’était en soi un sacré événement, mais dans les faits, ça n’a logiquement concerné que les fans de la série. Combien sont-ils? Avec le temps, les adorateurs de Ryo Hazuki se font forcément moins nombreux. Et l’aspect assez vieillot du jeu n’a pas semble-t-il pas suffi à capturer un large public. Si son annonce a fait grand bruit, sa sortie s’est en revanche faite sous un grand silence. Je suis pourtant persuadé que nous aurons un Shenmue 4.

Stadia
Il se dit qu’en 2018, Sony et Microsoft redoutaient énormément l’arrivée de Google sur le secteur du jeu vidéo. On est désormais en 2020, Stadia est disponible depuis 2 mois et… rien. Un lancement pour le moins très compliqué avec un problème au niveau du catalogue et des promesses initiales. Cela dit, c’est un service qui est amené à évoluer et, surtout, à s’améliorer. Mais pour le moment, beaucoup ont oublié Stadia et ses promesses de Cloud Gaming.
(je sais très bien que Stadia est un service et non un jeu)
Steep / Tony Hawk Pro Skater 5
Il faut se faire une raison: les jeux de glisse sont morts. Sur cette génération, Electronic Arts n’a pas osé ressortir Skate ou SSX. Ubisoft a en revanche fait l’effort de concevoir Steep dont on a du mal à évaluer le succès: oui le jeu était bien et il a reçu des extensions, mais est-ce un vrai succès commercial?
Et on n’oublie pas Tony Hawk. Antoine Faucon, dans la langue de Molière, a bien connu un cinquième épisode majeur. Et de quoi se souvient-on? D’un lancement particulièrement chaotique bourré de bugs et sanctionné par un metacritic de 32/100. Au passage, j’ai beaucoup aimé les jeux Olli Olli. Voilà.

Thief
C’est l’effet next-gen. Dans un premier temps, les jeux sont rares donc on se jette sur la moindre sortie. Et si en plus le jeu est plutôt mignon visuellement, c’est du tout bon. Bref, on est plus indulgent et c’est peut-être la période idéale pour relancer des licences. Sorti en février 2014, Thief n’avait pas connu de nouvel épisode depuis 10 ans à l’époque. Les plus jeunes ne connaissaient donc pas cette franchise et il n’est pas sûr qu’elle revienne un jour. Il y avait de bonnes idées dans ce Thief mais au final, qui s’en souvient? Honnêtement, pas grand monde.
Guitar Hero / Rock Band
Call Of Duty est une valeur sûre pour Activision. Autrefois, l’éditeur américain pouvait aussi compter sur Skylanders —rangé maintenant au placard— et, surtout, Guitar Hero. C’était la poule aux oeufs d’or d’Activision, ça se vendait par millions et de nouveaux opus sortaient tout le temps. Il y a une dizaine d’années, les jeux musicaux, c’était la folie. Puis un concurrent de Guitar Hero est arrivé: Rock Band. Plus d’instruments, un catalogue de chansons fournis… C’était incroyable. Et soudain, ces deux jeux sont presque devenus has-been.
Sur PS4 et Xbox One, Guitar Hero et Rockband ont chacun tenté un come-back. Guitar Hero Live a essayé de se réinventer et a embauché Lenny Kravitz pour faire sa pub. Rock Band 4 a quant à lui voulu proposer la même chose qu’autrefois, grosso-modo. Et au final, que s’est-il passé pour ces deux anciennes rockstars? Guitar Hero Live a vu ses serveurs fermer leurs portes tandis que Rock Band 4 a coulé Madcatz. Il n’y aura pas de rappel. Du moins sur cette génération.
Auraient pu apparaître dans ces colonnes: Mafia 3 qui était sympa’ mais répétitif, Evolve qui avait pourtant une grosse hype derrière lui, Anthem qu’on retrouve à 5€ moins d’un an après sa sortie…
																	
																															Jeux Vidéo
Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
														La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
 - On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
 
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
 - Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
 - Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
 - Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
 
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
Jeux Vidéo
Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
														Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
 - Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
 - Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
 - Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
 - Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
 
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
 - Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
 - Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
 - Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
 
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
 - Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
 - Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
 
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
Jeux Vidéo
Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
														Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
 - Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
 - Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
 - Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
 
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
 - Ergonomie des outils de construction à la manette
 - Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
 
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
