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Entretien avec Travis Steiner, Lead Designer sur SOCOM4

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Jeudi 7 avril, c’est par un soleil radieux que je me suis rendu dans les locaux de PlayStation France afin d’essayer le futur titre de Zipper Interactive: SOCOM: Special Forces sous toutes ses coutures (3D, SharpShooter). C’est également à cette occasion que j’ai pu interviewer Travis Steiner, le Lead Designer sur cet épisode, personnalité très agréable et disponible. Retour sur cet entretien, partagé avec TeddyWayne (lesjeuxvideo.com).

« Le jeu met en scène les forces spéciales de chaque pays… »

C’est assis tranquillement sur un canapé, en train d’essayer ce nouvel opus de Socom que je vois arriver Travis. Très souriant, il prend un tabouret et attend les salves de questions. J’ai ouvert le bal en demandant pour quelle raison le jeu s’intitulait de manières différentes suivant les territoires. La réponse est assez simple: le jeu met en scène les forces spéciales de chaque pays (pour la France, ce sont des Français etc.) Et puisque les Américains sont très attachés à leurs soldats, et à la franchise SOCOM, il a été décidé d’appeler le jeu SOCOM 4: U.S. Neavy Seals sur le nouveau continent.

Une grande partie de l’entretien s’est ensuite axée sur l’évolution de la série. Selon lui, cet épisode s’appuie sur 3 points importants: le jeu en équipe, l’authenticité et l’innovation. Travis Steiner aime ainsi comparer Socom 4 à un «military game» dans le sens où ils ont réussi à améliorer les sensations. Cela se retrouve avec la 3D, et le PlayStation Move. Travis a ainsi parlé d’une meilleure connexion entre le joueur et son avatar à l’écran. Tout est plus naturel et donc authentique. Et il a tenu à rappeler que le joueur avait le choix des armes entre la manette traditionnelle, le Move et le Sharp Shooter.

« Zipper s’est servi de tous les retours des joueurs afin de proposer une expérience ultime avec le Move… »

A propos du Move, je lui ai demandé si le jeu avait directement été prévu pour. J’avais en effet en tête la présentation à la GDC où SOCOM était alors la preuve que le Move servirait également pour les jeux dits «gamers». A l’origine, m’a dit Travis, Zipper ne pensait pas au Move en développant SOCOM. Sony leur a alors proposé de simplement réaliser un test avec le Move. Ils ont remarqué que cela fonctionnait très bien, et que c’était simple à intégrer, alors, ils ont décidé de l’inclure. Mais finalement, le plus intéressant dans tout ça, c’est que le premier jeu Zipper à avoir intégré le Move est… M.A.G! Très à l’écoute de ses nombreux fans, Zipper s’est alors servi de tous les retours des joueurs afin de proposer une expérience ultime avec le PlayStation Move.

Puisqu’on en est venu à parler de MAG, j’ai souhaité savoir si ce dernier les avait influencés pour SOCOM. Négatif! Cela dit, ils se sont servis du même code réseau et du moteur. Travis m’a alors confié que techniquement, ils aurait pu faire de Socom un jeu jouable à 200, mais que cela aurait pu pêcher au niveau de la tactique.

« Un système d’ordre bien plus rapide et intuitif… »

Ah, la tactique… A ce propos, est-il toujours possible de donner des ordres avec le casque? Je me doutais que la réponse serait «non» mais je souhaitais être sûr et puis avoir une justification. Il se trouve qu’ils ont trouvé que cela n’avait, à leurs yeux, plus d’intérêt. Pourquoi? Tout simplement car ils ont réussi à simplifier et rendre le système d’ordre bien plus rapide et intuitif.

Lors de ma preview sur la beta du jeu, deux ou trois points m’avaient un peu déçu. Tout d’abord, l’absence de pistolet, bien qu’il soit modélisé. Cela vient en fait de leur expérience avec SOCOM : Fireteam Bravo (PSP) où ils avaient supprimé les armes de poings pour favoriser tout ce qui est fusils d’assaut, snipers etc. Cela fonctionnant très bien, et au vu des environnements et des différents types d’affrontements, ils ont décidé de garder ce système. En outre, cela permet une meilleure approche tactique, et plus de variété dans le gameplay suivant les choix du joueur.

« Naughty Dog et San Diego ont collaboré avec Zipper pour les cinématiques… »

Enfin, l’autre point était ce petit côté injuste en multi: plus on est fort, meilleures sont nos armes. Lors de la présentation du solo, j’ai remarqué qu’il y avait une petite jauge d’XP sous chaque arme. Est-il alors possible d’améliorer ses armes en mode solo et de les utiliser pour le multi ? Malheureusement, ce n’est pas le cas. Les upgrades du solo ne sont compatibles qu’avec le coop. Pour le multi, il faudra fragger sans relâche. Pour le côté « injuste » Travis m’a simplement répondu qu’il comprenait cette gêne, mais puisqu’il ne suffit que de quelques balles pour abattre son ennemi, cela ne se ressent pas trop. Concernant les autres défauts que j’avais pu lire, mais qui ne m’avaient pas forcément dérangé, il y avait la caméra qui sera bel et bien patchée et les lobbys qui n’existent que pour les clans.

Avant de conclure cette interview et de remercier les fans Européens, Travis Steiner nous a gratifés de quelques anecdotes sur le jeu. Et c’est ainsi que nous avons pu apprendre que Naughty Dog et San Diego avaient collaboré avec Zipper pour les cinématiques du jeu. Et à ce sujet, ce sont des membres des Forces Spéciales qui ont aidé pour tout ce qui est Motion Capture.

Naturellement, on remerciera PlayStation France pour la confiance accordée, et Travis Steiner pour sa patience et sa générosité.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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