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Sony absent de l’E3 2019, la PS5 pour 2020?

L’E3 2019 se fera sans Sony et sa PlayStation 4. L’absence de conférence l’an prochain laisse entendre que la PS5 sortira en 2020.
Après avoir confirmé qu’il ne tiendrait pas de PlayStation Experience cette année, Sony a annoncé qu’il ne serait pas présent à l’E3 2019. Si Electronic Arts ou même Microsoft font déjà plus ou moins de même, ces deux acteurs disposent néanmoins de conférences quelques heures avant l’ouverture des portes de l’E3. De même, ils organisent leur propre événement, à quelques mètres du Convention Center de Los Angeles. Pour Sony, ce ne sera pas le cas. Il n’y aura aucune conférence aux alentours de l’E3 2019, a indiqué Jennifer Clark, haut-responsable au sein de la Communication du géant japonais.
Sony absent de l’E3: qui est le grand perdant?
Naturellement, en évitant l’E3 2019, Sony devrait forcément avoir une moins grande exposition médiatique. La couverture d’une conférence, surtout si elle est riche en annonces, permet de faire les gros titres et de toucher un large public. Le grand perdant devrait néanmoins être l’édition 2019 de l’E3 qui, avec la défection d’un des acteurs majeurs du milieu, va perdre en intérêt. Certes, Microsoft, Nintendo, Ubisoft et Electronic Arts vont faire le show. Mais au final, il manquera quelqu’un, qui plus est le rival de Microsoft et de Nintendo. Il n’y aura plus cette opposition, ce duel si attendu, et ces longs débats de savoir qui a remporté l’E3.
Sony de retour à l’E3 2020 avec sa PS5?
Le fait que Sony zappe l’E3 2019 ne signifie pas que le constructeur japonais sera également absent de l’E3 2020. Il y a de fortes chances pour qu’il y soit de nouveau afin de présenter… la PlayStation 5.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que Sony ne sera pas à l’E3 2019 car il n’a plus grand chose de nouveau à montrer. Au cours du premier semestre, si les choses se passent bien, on devrait retrouver Dreams de Media Molecule et Days Gone, sans oublier quelques jeux un peu moins ambitieux comme Concrete Genie et MediEvil. Pour la fin 2019 et début 2020, ce sera Ghost Of Tsushima, Death Stranding et The Last Of Us Part II. Sur le papier, ces 3 jeux sont très impressionnants. Mais il ne faut pas oublier qu’on les a déjà vus. La nouvelle production d’Hideo Kojima a reçu de nombreux trailers —tous plus mystérieux les uns que les autres— tandis que TLOU 2 et Ghost Of Tsushima ont eu droit à de longues séquences de gameplay. En d’autres termes, si Sony devait faire une conférence à l’E3 2019, on reverrait ces mêmes jeux et il n’y aurait pas de sentiment de nouveauté.
Le problème est que Sony a un gros stock de nouveautés qu’il ne peut pas encore montrer. Pourquoi? Car il s’agit tout simplement de productions destinées à la PlayStation 5. Il y a fort à parier que Guerrilla Games travaille ainsi sur la suite de l’excellent Horizon: Zero Dawn et que Santa Monica cherche à développer la nouvelle aventure de Kratos et de son fils Atreus. Sony n’aurait aucun intérêt à dévoiler ses jeux next-gen face à ses productions PS4. Cela n’aurait aucun sens. Tout laisse à croire que le Japonais va attendre que son trio de jeux sorte pour se consacrer à la PlayStation 5 en 2020. Rien n’est confirmé pour la PS5 en 2020. De notre côté, c’est une supposition que nous avons faite il y a longtemps. Et plus le temps passe, plus on semble se diriger vers cela.
Voici un calendrier possible. Il s’agit d’une simple supposition et tout cela se fie à l’idée que Sony préférera sortir sa PS5 en fin d’année, comme il l’a fait avec la PS4:
- Janvier à mai 2019: Days Gones et Dreams
- Septembre à mars 2020: Death Stranding, The Last Of Us Part II et Ghost Of Tsushima
- Printemps 2020: annonce officielle de la PS5
- E3 2020: présentation de la PS5 avec ses jeux, son prix et sa date
- Automne 2020: sortie de la PS5
Quant à Microsoft…
Microsoft se fiche de l’absence de Sony et tiendra une conférence à l’E3 2019. L’Américain a d’ailleurs tout à y gagner. Depuis longtemps maintenant, Microsoft a en ligne de mire la future génération de consoles; cela a d’ailleurs été clairement évoqué à l’E3 2018. Difficile de dire si la firme de Redmond dégainera en premier ou pas sa nouvelle machine. Au petit jeu des devinettes, on se dit que ce sera aussi pour 2020 pour une raison simple: il n’y aura pas de Forza Motorsport l’an prochain. Il a été annoncé qu’exceptionnellement, Turn 10 ne sortira pas de nouveau jeu en 2019. La raison officielle n’a pas été donnée. On se dit que c’est sans doute pour mieux viser 2020 et accompagner le lancement d’une nouvelle Xbox dont Forza sera la vitrine technologique.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.