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Test : Far Cry 6 – Une révolution qui attendra (next-gen ou pas)
Depuis Far Cry 3, Ubisoft a mis le doigt sur une formule plus qu’efficace. Et depuis, plutôt que la bouleverser, il ne fait que l’affiner. Ainsi, quand Far Cry 6 débarque, il a beau promettre une révolution, on sait très bien à quoi s’attendre.
Yara est sous le joug d’une dictature. Ou plutôt, ce pays est dirigé par Anton « El Presidente » Castillo, homme politique élu à vie ayant pris la succession de son père.
Anton est incarné par l’acteur américain Giancarlo Esposito, déjà vu dans Better Call Saul. Dans le jeu, c’est un homme intimidant. Il dégage un sérieux à toute épreuve, de quoi faire frémir quiconque ose croiser son regard. Et quand ça se passe mal, il envoie les gens se faire torturer ou exécuter.
Il promet à son peuple de transformer Yara en un véritable paradis. Pour ça, il compte sur le Viviro. Il s’agit d’un remède miracle capable de soigner le cancer. Mais derrière ce médicament, on retrouve aussi des expériences sur des cobayes tout sauf volontaires.
Yara est une île fictive de l’Amérique Centrale. La Capitale se trouve au Nord tandis que le reste du pays est une immense zone rurale plus ou moins boisées. Les paysages sont malgré tout variés avec un peu de verticalité. C’est un pays plutôt joli que l’on apprécie traverser à cheval, en quad, en camion, en jetski, avion ou hélico. On y découvre alors de nombreux secrets et autres activités cachées.
A vrai dire, il y a énormément de choses à faire à Yara. Comme mener une révolution, par exemple.
Dani et ses amis
Face aux agissements d’El Presidente, la résistance s’organise. Parmi ses membres, on retrouve Dani. Dani, c’est le joueur héritant d’un avatar masculin ou féminin. Son rêve était de fuir le pays pour Miami. Finalement, son destin sera de libérer son pays.
Dani le dit elle-même : elle est douée avec les armes. Mais pas seulement. C’est aussi une as du pilotage, une experte en explosif. Dani sait tout faire. C’est un escadron de la mort à elle seule.
D’ailleurs, au combat, elle n’a besoin de personne. Elle part avec ses flingues et un Amigos. Ce sont des alliés dirigés par l’IA comme un croco’, un chien handicapé ou un coq surexcité.
Et surtout, Dani peut compter sur l’équipement confectionné par Juan. C’est lui qui lui offre ce Supremo, une sorte de sextuple lance-roquettes planqué dans un sac-à-dos.
Il s’agit de l’attaque la plus puissante du jeu. D’une simple pression, on peut abattre un hélico en plein vol grâce à ces missiles téléguidés. Et en plus, les munitions sont infinies ; elles demandent toutefois un sacré temps de rechargement.
Un Dictateur plus présent
Far Cry 6, c’est donc la guerre ou plutôt, la guérilla. Yara est divisée en 3 régions et chacune d’elles héberge un clan en plus d’un lieutenant. Le principe est simple : multiplier les missions pour gagner la confiance des chefs puis flinguer le tyran local. Et à la fin, on obtient le droit de défier El Presidente.
La structure est plus ou moins identique à celle de Far Cry 5. Ce sixième épisode est toutefois davantage scénarisé. De nombreuses cinématiques ponctuent les missions. Le but est de donner un contexte et de développer chacun des personnages. Par moment, le jeu essaye même de créer des séquences d’émotion. Cela crée toutefois un décalage avec l’ensemble de l’aventure où le ton est très léger. Et de manière générale, l’écriture manque clairement de finesse.

Les scénarios n’ont jamais été le point fort des Far Cry. On se souvient à chaque fois des grands méchants, mais ils n’apparaissent au final que quelques minutes.
Avec Far Cry 6, Anton Castillo fait un peu plus que de la figuration ; il est le fil rouge de cette aventure. Il y a une volonté d’étoffer ce chef d’état, comme ses sbires. C’est parfois assez caricatural, mais qu’importe : le coeur même du jeu reste ces affrontements contre la milice de Yara.
Le gameplay est comme toujours arcade. Les déplacements sont rapides, faciles, les armes ont un faible recul et offrent de bonnes sensations. Les ennemis sont quant à eux peu résistants, surtout quand on utilise les bonnes munitions :têtes creuses, explosives…
Où est la résistance ?
A Yara, la débrouille fait partie du quotidien. Il est important de fouiller afin de trouver matériaux, essence etc. C’est assez agaçant par moment car il est nécessaire d’être vraiment collé aux objets pour les récupérer.
Ce loot permet ensuite d’améliorer son camp et de débloquer par exemple une wingsuit. Il permet également d’acheter des armes artisanales. Elles sont explosives, surpuissantes. On retrouve notamment une gatling, un lance feux-d’artifice, un pistolet à clou… Il y aussi un lance-disques avec des CD de la Macarena, ou encore une arbalète tirant des carreaux de la taille de poteaux.
En parallèle, il y a des armes classiques : snipers, fusils d’assauts, pistolets, pompes etc. Il y a un vrai choix, une liberté dans la façon de s’équiper.

Dans le même genre, on peut appréhender les missions de différentes façons : action ou infiltration. Le level design tend à favoriser l’offensive… Cela dit, il n’y a que peu d’ennemis à l’écran.
De manière très surprenante, on ne recense jamais plus de 5 adversaires à la fois. Et quand certains pilotent hélico ou tank, ça crée forcément un vide au sol.
Il en ressort un manque de démesure, surtout pour un sixième épisode. La mise en scène est parfois travaillée —notamment dans le dernier tiers— mais tout est au final très sage. Le jeu est agréable, c’est certain, mais il manque de folie.
Une progression plus fluide, plus facile
Dans Far Cry 6, le joueur est à nouveau surpuissant. C’est un chasseur et non une proie. Il sait tout faire et a tout le temps accès à un très large arsenal. Il faut ensuite placer ces armes dans le menu de sélection rapide, mais cela revient au même : on se balade avec une vingtaine de fusils sur soi.
Les ennemis sont quant à eux stupides. Quand ils enquêtent, ils ne font guère preuve de lucidité. En revanche, quand ils ouvrent le feu, mieux vaut se planquer. Ils ont beau être idiots, ils peuvent vous descendre en quelques secondes.
On se met alors à couvert et on attend que la vie remonte. On peut aussi restaurer sa santé en mettant par exemple un bandage, mais cette action met alors un petit temps pour se recharger.
De manière général, Far Cry 6 n’est pas un jeu difficile. Il est plutôt bien dosé histoire d’offrir une petite résistance, sans pour autant frustrer le joueur. Le but est de progresser rapidement. C’est pour cela qu’un marqueur affiche à chaque fois où il faut aller. On retrouve aussi une mini-map, ce qui est plutôt étonnant.

A l’époque de Far Cry 5, Ubisoft était ainsi tout fier de l’avoir supprimée. Cela renforçait notamment l’immersion et impliquait davantage le joueur.
Avec le retour d’une mini-map, Far Cry 6 veut rendre le joueur omniscient et l’aider à avancer rapidement. Dans le même genre, il n’y a plus de compétences à débloquer à coup d’XP. A la place, on achète des atouts à associer à ses armes.
Cela signifie que dès le début, on a accès à toutes les capacités: éliminations furtives multiples, utilisation du grappin… Autant le dire de suite : Far Cry 6 n’a pas de temps à perdre.
Un vrai Far Cry, et sans doute un peu trop
Le programme est comme toujours très chargé. Far Cry 6 est un jeu très généreux. Toute l’aventure peut ainsi se faire seul ou en coop avec un ami en ligne. La campagne principale demande 20 heures pour être bouclée ; les a-côtés sans doute le double.
Il y a toujours quelque chose à faire à Yara : sauver des otages, libérer un bâtiment, exploser un objectif, faire des courses ou des combats de coq… En fouillant un peu partout, il y a même pas mal de petits secrets. Et une fois la campagne solo finie, le jeu introduit un système de rébellion où certaines zones peuvent repasser sous le joug ennemi.
En soi, ce Far Cry 6 est exactement ce à quoi on s’attendait : un jeu de tir agréable et efficace avec pas mal de contenu. Il en va de même d’un point de vue technique : c’est beau sans être incroyable, surtout sur next-gen. On note même des ralentissements dans les cinématiques ou quelques déchirures d’écran (Tearing).
On s’étonnera quand même de ces affrontements où il n’y a pas foule à l’écran ; ça enlève toute forme de tension et ça rend les respawns ennemis peu discrets.
Far Cry 6 n’en reste pas moins une valeur sûre, surtout pour les fans de la série. Il évite d’entreprendre de nouvelles choses afin de ne pas bousculer leurs habitudes. Mais forcément, cela lui joue des tours : cet épisode ressemble beaucoup aux précédents.
Mais peut-on vraiment révolutionner Far Cry ? A titre personnel, j’ai un certain amour pour Far Cry 2, un opus où on était une proie et non un chasseur. Retourner vers cette formule serait toutefois curieux. Far Cry a trouvé sa voie et on se doit de le féliciter. Il faut toutefois admettre que ce Far Cry 6 ne va pas assez loin. C’est une aventure très sympathique mais elle avait les moyens de faire plus.
Far Cry 6 est développé et édité par Ubisoft. Jeu disponible le 7 octobre sur PC, Stadia, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X|S. Ce test de Far Cry 6 a été réalisé sur PS5. PEGI 18.
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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir
Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?
Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty
Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.
