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Xbox Game Pass, UPlay +, PSNow, Origins… La guerre des abonnements
Le marché du jeu vidéo ne cesse d’évoluer. On parle beaucoup du cloud gaming, mais la véritable tendance du moment, ce sont les abonnements. On les appelle les Netflix du jeu vidéo car ils offrent, contre une certaine somme, un accès illimité à tout un catalogue de jeux. C’est un marché juteux, alors tout le monde veut sa part du gâteau. Oui, mais à quel prix?
Au cours de sa conférence E3 2019, Microsoft a fièrement annoncé que le Game Pass débarquait sur PC. Contre 10€ par mois, il donne notamment accès à Forza Horizon 4, Football Manager 2019, Ark, Prey ou encore la trilogie The Banner Saga. Plus fort encore, Microsoft a officialisé le Xbox Game Pass Ultimate qui comprend un abonnement au Xbox Live Gold et aux deux Game Pass (PC & console) contre 13€ par mois.
Comme Microsoft, Ubisoft a mis l’accent sur son propre service d’abonnement lors de sa conférence. Il a un nom: UPlay+. Cette offre à 15€/mois permet de jouer à tous les jeux PC (et même DLC) de l’éditeur français. Petite particularité extrêmement intéressante: UPlay + est également attendu sur Stadia en 2020. En d’autres termes, il sera possible de jouer à n’importe quel jeu Ubisoft sur n’importe quel écran connecté.
Déjà l’an passé, Electronic Arts faisait parler de lui avec Origin Access Premier. Il coûte 15€/mois. Et lui aussi donne un accès illimité à tous les jeux de l’éditeur américain sur PC. Dans les prochains mois, cette offre pourrait en plus se mettre au cloud gaming, EA ayant racheté une importante société dans ce domaine.
Et puis on n’oublie pas le PlayStation Now. Il compte actuellement 700 000 abonnés à travers le monde et possède un catalogue de plusieurs centaines de titres. Ces jeux ne sont cependant pas aussi qualitatifs que ceux disponibles sur le Game Pass. Sony refuse ainsi de mettre ses dernières exclusivités sur le PSNow.
Tous les acteurs n’adoptent pas la même stratégie de contenu
Cette forte concurrence aura à terme un impact sur les prix proposés mais surtout sur le contenu. Chacun va négocier des exclusivités, ou plutôt garder ses jeux pour soi. « Nous avons toujours dit que si nos titres devaient arriver dans d’abonnement, ce serait alors à travers notre propre service« , a ainsi déclaré Brenda Panagrossi, vice présidente d’Ubisoft.
UPlay + se veut destiné aux fans d’Ubisoft. Il n’y aura pas de roulement au niveau des jeux. Toutes les productions du français seront directement intégrées à ce service, que ce soit Prince Of Persia ou The Division 2. Aucun titre ne quittera cet abonnement payant. Au contraire, au fil des mois, d’autres s’ajouteront en même temps qu’ils arriveront dans le commerce. Les abonnés UPlay+ n’auront pas à payer un supplément pour profiter de Ghost Recon Breakpoint ou de Watch Dogs Legion.

Le Xbox Game Pass adopte une autre philosophie. En intégrant pas mal de jeux indés, il espère toucher un large public. « Comme dans le cinéma ou la musique, il n’y a pas cette chanson que tout le monde aime. Il n’y a pas ce film ou même ce genre que tout le monde aime. Avec le Game Pass, nous pensons alors aux millions de joueurs différents et aux différents genres auxquels ils jouent. Cette diversité est vraiment importante. » conclut Phil Spencer, le chef de la marque Xbox chez Microsoft.
C’est l’une des raisons qui a poussé le constructeur américain à mettre la main sur Double Fine. Ce studio autrefois indépendant conçoit des point’n clicks ou des jeux de plate-forme. On est loin d’un Ninja Theory spécialiste de l’action, ou de licences comme Gears et Halo qui sont des shooters. Microsoft veut des jeux variés et espère pouvoir sortir un nouveau titre tous les 3 mois grâce à son Xbox Game Studios. Ce sont bien les jeux 1st Party qui nourriront le catalogue du Game Pass.
L’abonnement, une formule gagnante?
A en croire Playground, les auteurs des Forza Horizon, le Game Pass ne modifie en rien les habitudes des joueurs. On compte 10 millions d’utilisateurs sur Forza Horizon 4, en mêlant ceux qui ont payé ce titre et ceux qui ont le Game Pass. Il n’y aurait qu’une faible différence au niveau du temps de jeu par utilisateur. A en croire ces propos, les abonnés ne font pas que picorer la multitude de jeux qui s’offrent à eux. Ils s’investissent véritablement comme s’ils avaient dépensé soixante euros dans un titre.
En incluant tous ses jeux dans le Xbox Game Pass, Microsoft joue un vilain tour aux revendeurs. A quoi bon se déplacer dans un magasin le jour de la sortie d’un jeu quand on l’a directement dans son abonnement? Et pourquoi dépenser 25€ dans un jeu d’occasion quand, pour deux fois moins, on peut l’avoir ainsi qu’une centaine d’autres titres?
Le Xbox Game Pass fait pourtant vendre davantage de jeux. C’est en fait un merveilleux outil de communication, explique Microsoft. Une production comme State Of Decay 2 a directement eu plusieurs millions de joueurs lors de son lancement. Cela a attiré le regard de nombreuses personnes alors qu’il ne s’agit pas d’un blockbuster.

Ce genre de service met plus facilement en lumière les nouveaux titre. Puis le bouche à oreille fait son effet. Dès lors, pour un jeu en provenance d’un éditeur tiers ou d’une équipe indépendante, qu’est-ce que cela signifie?
Les abonnements bientôt remplis de jeux à micro-transactions?
Cela peut paraître étrange: on ne crée pas de la même manière un jeu à destination du commerce que d’un abonnement. Dans le premier cas, on est libre. Dans le second, il faut réussir à accrocher le joueur dès le début, sinon il partira essayer un autre titre. Adieu donc la phrase magique des fans de RPG: « le début est pourri mais à partir de 20 heures de jeu, ça devient bien.«
Il semblerait que Microsoft paie chaque éditeur lorsque son titre arrive sur le Game Pass. Ce ne serait pas comme sur Spotify, par exemple, où les artistes sont rémunérés en fonction du nombre d’écoute. Pour récupérer un jeu, Microsoft ferait donc une offre et, si celle-ci est acceptée, le jeu intégrerait alors le Xbox Game Pass pour une durée de plusieurs mois.

On ignore les montants proposés par Microsoft pour chacun des titres. On se doute néanmoins que chaque studio essaiera ensuite de monétiser un maximum son titre pour maximiser ses revenus. Phil Spencer déclare d’ailleurs que le Xbox Game Pass est parfait pour cela grâce à son grand nombre d’utilisateurs: « Si vous avez quelque chose à acheter à l’intérieur du jeu, s’il y a du contenu additionnel, vous touchez forcément davantage de joueurs. » En d’autres termes, l’objectif pour certains jeux sera de retenir le plus longtemps possible l’attention des abonnés au Game Pass, un peu à la façon des Free-To-Play.
Cette histoire de base de joueurs rappelle un peu le cas Rocket League. Ce dernier a été offert sur le PlayStation Plus à son lancement. En soi, Psyonix a perdu plusieurs milliers voire millions de ventes. Mais au final, cela a été bénéfique pour le jeu; le PlayStation Plus lui a permis de se faire connaître. Il ne faut d’ailleurs pas confondre le PS+ et le Xbox Live Gold avec les abonnements de type Xbox Game Pass et PS Now. Les premier cités autorisent le jeu en ligne et offrent chaque mois une petite poignée de jeux. Les seconds donnent accès à un catalogue de plusieurs centaines de jeux.
Chez les développeurs, une forme d’inquiétude apparaît
Le Xbox Game Pass était fréquemment mentionné lors du show de Microsoft. Sur les 60 jeux montrés —exclusivités ou pas—, plus de la moitié débarqueront le jour de leur sortie sur ce service en ligne. Dès lors, c’est la notion même de la valeur d’un jeu qui risque d’en prendre un coup. Comme l’a dit Jason Schreier, de nombreux développeurs seraient effrayés par ce nouveau phénomène; comment vendre un jeu vidéo 60€ quand des centaines sont inclus dans un abonnement à 15€/mois?
Le journaliste américain prend également en exemple le marché du jeu mobile où les Free-To-Play ont largement gagné la guerre. Les jeux premium sont plus que rares et, pour survivre, sont regroupés en partie dans l’Apple Arcade… un service d’abonnement.

Cory Barlog, le directeur créatif du dernier God Of War, s’est lui aussi exprimé à ce sujet. Sur Twitter, il dit espérer que les abonnements ne remplaceront pas définitivement l’achat unique de jeux. Il s’agit d’une option intéressante, mais ce ne doit pas devenir le seul moyen de profiter de nouveaux titres.
D’autres acteurs s’y intéressent, d’autres n’y croient pas
Microsoft est la compagnie la plus agressive en matière d’abonnement. Les rumeurs évoquent même l’arrivée de ce service sur Switch, histoire de toucher encore plus de monde. En 2018, Microsoft déclarait pourtant que le Xbox Game Pass était une simple addition au marché actuelle. « Notre objectif n’est pas que vous obteniez tout votre contenu à travers ce service. Nous ne voyons pas un avenir où les abonnements dominent le marché. Dans le futur, les consommateurs devront avoir un choix entre les abonnements et les jeux à l’unité. » Bref, le marché doit évoluer car il s’agit de « ce que les consommateurs et les développeurs recherchent.«
Microsoft, Sony, Ubisoft, Electronic Arts… La plupart des géants du jeu vidéo se sont mis aux abonnements. Même Square Enix s’y intéresse de près. « Nous fournissons déjà des jeux sur le Xbox Game Pass. Mais à terme, nous pensons à fonder notre propre service.«
Il y a une société qui est pour le moment réfractaire à cette idée. C’est l’éditeur des NBA 2K, Borderlands, X-Com ou encore des jeux Rockstar comme Red Dead Redemption et GTA: Take Two n’y croit pas. Par le biais de son PDG Strauss Zelnick, la société américaine a exprimé sa méfiance. « Je ne suis pas sûr que ces services d’abonnement s’appliquent à notre business. » Pour les jeux accusant un certain âge, ce peut être intéressant car ça permet de leur offrir une seconde vie et donc de générer des revenus additionnels. En revanche, pour tout ce qui est sorties récentes et autres blockbusters, ça n’a pas d’intérêt.

Malgré tout, Take Two est prêt à placer ses jeux dans le Xbox Game Pass ou le PlayStation Now, mais pas tous. Contrairement à Ubisoft, Take Two se fiche que ses jeux ‘appartiennent’ à un service d’une autre compagnie. La société dirigée par Strauss Zelnick ne se voit pas sortir à l’avenir son propre service d’abonnement. « Il n’y a pas d’avantage compétitif à gagner dans la distribution quand vous êtes dans le business du contenu. » En d’autres termes, Take Two estime avoir déjà établi un lien direct avec le consommateur. Et ce qui fera la différence, au moment d’opter pour l’achat d’un jeu unique ou d’un abonnement, c’est la qualité des jeux. Encore et toujours, ce sont les grands titres qui font pencher la balance.
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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir
Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?
Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty
Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.
