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À la Découverte de la Renaissance du Jeu Rétro : Le Charme Indémodable des Jeux Vidéo Classiques

Alors que le monde du jeu vidéo est rythmé par des graphismes de plus en plus poussés et des intrigues de plus en plus complexes, une nouvelle tendance se dessine. Contre toute attente, les jeux vidéo « old school », qui étaient autrefois considérés simplement comme des vestiges d’une époque révolue, reviennent sur le devant de la scène. Ce phénomène, affectueusement baptisé « Renaissance du Jeu Rétro », séduit un public qui transcende les générations. Les amateurs, qu’ils soient jeunes ou nostalgiques des jeux de leur jeunesse, sont attirés par les jeux et les consoles qui ont marqué les années 1980 et 1990. Des aventures pixelisées tant appréciées qui ont rempli les écrans des années 80 aux expériences 3D révolutionnaires des années 90, ces jeux classiques connaissent une nouvelle vie et une nouvelle pertinence. À une époque où les jeux complexes et visuellement impressionnants dominent, on peut se demander ce qui pousse les joueurs à revenir à la simplicité des jeux rétro. La résurgence des jeux vidéo classiques fait la lumière sur l’évolution des préférences au sein de la communauté des gamers et sur ce que ce changement signifie pour notre engagement culturel plus large à l’égard des jeux vidéo.
Le Charme Durable de la Nostalgie
Une des principales forces motrices du regain d’intérêt pour les jeux vidéo classiques est la puissance de la nostalgie. Des titres emblématiques comme « Super Mario Bros. », « The Legend of Zelda » et « Sonic the Hedgehog » ont une place précieuse dans le cœur de ceux qui ont grandi avec ces jeux. Les revisiter équivaut à un voyage vers une période plus simple et plus joyeuse de la vie. Ce charme nostalgique dépasse le cadre de ceux qui ont connu ces jeux en premier ; même les générations plus jeunes sont séduites par l’opportunité de se plonger dans le passé du monde des jeux vidéo. On peut comparer cela au feuilletage d’un album de photos d’époque, mais avec des jeux, offrant ainsi une fenêtre unique sur les débuts de ce média.
L’Attrait de la Simplicité
Par opposition à la complexité et à la profondeur des jeux vidéo modernes, qui offrent des images haute définition et des récits élaborés, les jeux rétro se distinguent souvent par leur simplicité. Les classiques tels que « Tetris » et « Pac-Man » témoignent de cette simplicité, en offrant un gameplay à la fois intuitif et attrayant qui peut captiver les joueurs pendant des heures. Cette simplicité ne séduit pas seulement les joueurs chevronnés, mais également ceux qui recherchent un divertissement occasionnel sans pour autant devoir s’engager comme le font les titres plus contemporains. La popularité des jeux de cartes traditionnels, comme Solitaire et Freecell, ne faiblit pas, ce qui souligne une fois de plus l’attachement du mouvement des jeux rétro au plaisir simple.
Le Défi et la Récompense du Retro Gaming
Bien que leurs graphismes et leurs gameplay semblent simplistes, beaucoup de jeux rétro sont réputés pour leur niveau de difficulté élevé. Des jeux comme « Contra » et « Mega Man » sont connus pour leur niveau de difficulté élevé, ce qui tranche radicalement avec l’approche plus inclusive et plus accessible de nombreux jeux actuels. Pour un pan de la communauté des gamers, la maîtrise de ces formidables défis rétro est la preuve de leur habileté et de leur persévérance.
Les Jeux Rétro en Tant que Vestiges Culturels
Bien au-delà du simple divertissement, les jeux vidéo traditionnels voient leur valeur culturelle et artistique de plus en plus reconnue. Ils représentent des repères qui témoignent de l’évolution du jeu vidéo en tant que forme d’art. Le pixel art de titres tels que « Final Fantasy VI » et « Chrono Trigger » est désormais apprécié pour son flair inventif, et la musique de ces jeux, réalisée avec des ressources technologiques limitées, est une source d’inspiration pour le genre « chiptune ». Ces jeux sont non seulement appréciés pour leur côté divertissant, mais aussi pour leur rôle de pionniers dans l’histoire du jeu vidéo.
Pour Conclure : Une Renaissance Qui Se Fait Sentir
La réémergence des jeux vidéo rétro va au-delà d’une simple lubie éphémère et souligne le caractère riche et varié de la culture des jeux vidéo. Ces classiques permettent d’accéder au passé, proposent une expérience de jeu plus simple mais stimulante et sont respectés pour l’ingéniosité de leur conception. Ces titres nous rappellent qu’un game design exceptionnel à un retentissement indémodable. Alors que l’industrie du jeu vidéo ne cesse d’évoluer, la Renaissance du Jeu Rétro garantit que ces classiques bien-aimés garderont toujours une place spéciale dans le cœur des gamers. Ils sont non seulement un symbole de nostalgie, mais aussi une célébration de la croissance de ce média et une source de plaisir pour les joueurs de tous âges.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.
Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.
Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?
Le Game Pass montre ses limites
« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.
En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.
Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.
Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.
Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.
Le Game Pass assure de meilleures ventes
Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.
L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.
Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.
Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.
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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.
Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.
Pourquoi Marathon est-il repoussé ?
L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.
Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.
Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.
Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.
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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.
Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.
Quand 007 est le sosie de Tom Cruise
Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.
De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.
Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.
Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.
007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.