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E3: ces jeux annoncés jamais sortis
Le récent trailer de Final Fantasy VII Remake nous a rappelé que ce projet était toujours en vie. Le doute était permis car lorsqu’un jeu est annoncé à l’E3, il est parfois voué à disparaître à jamais.
L’annonce d’un jeu ne signifie pas forcément que le développement de celui-ci est en bonne voie. Parfois, le projet existe à peine. Aux derniers moments, des complications peuvent également apparaître et il vaut mieux annuler. Cela peut paraître brutal mais il plus intéressant de tout arrêter plutôt que de continuer à financer un projet qui, de toutes manières, ne réussira jamais à être un bon jeu. Le problème est, comme souvent, le niveau d’attente des gens. Dès qu’un jeu est annoncé, tout le monde s’emballe et estime qu’il s’agira du futur meilleur jeu de tous les temps; combien de projets ont été over-hypés pour au final être tout juste sympathiques? La leçon à retenir est qu’il ne faut jamais trop s’enthousiasmer lorsqu’un jeu apparaît à l’E3 car celui-ci ne sortira peut-être jamais.
Les jeux PSP/PSVita
Vita signifie vie, mais pas mal de jeux sont morts nés sur la dernière portable de Sony. A l’E3 2011, Ken Levine a clairement laissé entendre qu’il souhaitait voir Bioshock sur PSVita. C’était sans doute une manière d’inciter Sony à financer ce projet. Le Japonais n’a jamais répondu aux avance de l’Américain et les joueurs PSVita n’ont jamais pu (re)découvrir cette franchise sur leur portable. Malgré les deux sticks de la PSVita, Bioshock n’aurait pas pris la forme d’un FPS mais d’un Tactical-RPG. Dommage, car il aurait été intéressant de voir ce que ça aurait pu donner.

Dans le même genre, un Resident Evil Portable a autrefois été annoncé, mais cette fois-ci sur PSP. Sans surprise, les zombies ont réussi à esquiver cette machine.
Toujours chez Capcom, c’est Devil May Cry qui a pointé le bout de son épée sur PSP pour au final se rétracter. Certains diront que c’est à cause du manque de succès de la PSP que ces opus n’ont jamais vu le jour. Le fait est que la PSP s’est très bien vendue avec près de 80 millions d’exemplaires. C’est presque deux fois moins bien que la DS, mais ça reste un excellent résultat. Il est néanmoins important de préciser que ces ventes ont probablement été atteintes grâce au piratage: les gens achetaient la console mais téléchargeaient illégalement les jeux. On comprend pourquoi certains éditeurs ont alors été refroidis.
L’E3 2014 de Microsoft, une conférence maudite
Près de six mois après le lancement de la Xbox One, Microsoft revient à l’E3 pour présenter les jeux qui accompagneront cette machine pour les prochaines années. C’est ainsi que l’on a pu découvrir Sunset Overdrive, un jeu qui sympathique qui n’a jamais eu droit à une suite, un Forza Horizon 2 sillonnant les routes de la côte d’Azur, ou encore Rise Of The Tomb Raider, une exclusivité d’un an.

Mais de cette conférence E3 2014, on retiendra surtout la triplette Crackdown 3, Scalebound et Phantom Dust. Le premier cité a eu 5 ans de retard et a déjà été oublié. Le deuxième a été annulé, sans doute à cause de trop grandes ambitions, décevant les fans de PlatinumGames. Quant au dernier, il a lui aussi été mis au placard, forçant son studio à fermer ses portes après un développement parti dans tous les sens.
Mort ou bien mort vivant?
L’E3 2014, c’est aussi une conférence Sony avec Dead Island 2. Le premier a épisode avait été un joli succès pour Deep Silver. Une suite a naturellement été mise en chantier et un trailer d’annonce a été produit, dans la même veine que celui du opus. Dead Island 2 était à l’époque prévu pour 2015 et a maintenant disparu dans le triangle des bermudes, ou autre endroit tout aussi mystérieux. Il a depuis changé de développeur. On se dit que si on ne le revoit pas cette année, c’est qu’il a été transféré sur next-gen. Ou alors annulé.
Quant à Techland, les développeurs du premier Dead Island, tout se passe bien. Pour le compte de Warner Bros, ils ont sorti Dying Light qui a été un très gros succès commercial. Une suite a été annoncée à l’E3 dernier et devrait se montrer à nouveau en juin.
Le pouvoir de la farce
Il existe un moyen très simple de briller à l’E3: présenter un jeu next-gen mais ne pas le dire. En 2012, deux jeux ont usé de ce subterfuge pour briller. Le premier est Watch Dogs dont la présentation était bluffante; bien plus que le jeu final par ailleurs. Le second est Star Wars 1313. C’est lui qui nous intéresse: il a été une étoile filante. A travers plusieurs extraits de gameplay, Star Wars 1313 dévoilait de jolis effets visuels et une mise en scène façon Uncharted. Ce titre signait le grand retour de LucasArts dans le monde du jeu vidéo avec un projet très ambitieux. Hélas, celui-ci a été annulé et n’a fait aucun autre E3. Les raisons sont expliquées dans Blood, Sweat & Pixels. Pour faire simple, le développement a connu pas mal de rebondissements d’ordres créatifs et le rachat par Disney a tout bloqué.
8 Days a week
Lorsqu’une nouvelle génération de consoles débarque, les constructeurs aiment bien lancer des licences inédites. Cela renforce sans doute le côté nouveauté ou bien jamais joué auparavant. A l’E3 2006, alors que la PlayStation 3 s’apprête à sortir, Sony révèle Eight Days. Ce dernier prend la forme d’un jeu d’action avec deux flics. Quelques démos techniques font leur apparition et on voit quelques idées sympathiques comme le fait de s’échanger les flingues. Naturellement, Eight Days n’a jamais vu le jour.
Pour l’anecdote, après avoir terminé le développement de ce titre, les équipes de Sony Londres auraient dû basculer sur The Getaway PS3, lui aussi annulé.
Rends l’Agent
On dit que Rockstar n’est jamais à l’E3. Ce n’est pas vrai. Ou du moins, ce n’est pas totalement vrai. Le portage PS4/One/PC de GTA V a ainsi été révélé sur la scène de Sony en 2014.
A l’E3 2007, toujours chez le Japonais, c’est Agent qui a été officialisé sous la forme d’une exclusivité PS3. A l’époque, cela était vu comme un grand coup de la part de Sony. Désormais, cela fait sourire car mis à part un logo et quelques artworks plus ou moins vrais, on n’a jamais vu ce titre. On suppose qu’Agent a depuis été mis au placard et qu’il n’est pas prêt de reprendre du service.

Bloqué au garage
Sur PS2/Xbox, Criterion Games, c’était la folle série des Burnout. Sur PS3/360, c’était la reprise de Need For Speed. Et sur PS4/One, c’est… bah pas grand chose. Sur cette génération, Criterion donne quelques coups de mains et a par exemple aidé sur Star Wars Battlefront.
A l’E3 2014, on a cru que le studio britannique serait capable de revenir sur le devant de la scène. Electronic Arts dévoilait ainsi les premières ébauches d’un projet connu sous le nom de Beyond Cars. La bande-annonce montrait un jeu de course extrême avec de nombreux véhicules différents, qu’ils soient terrestres, aériens ou nautiques. C’était novateur et très intéressant. Mais peut-être que c’était aussi trop compliqué à mettre en place. Deux ans après son annonce, Beyond Cars a donc été annulé, dixit EA.
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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage
La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.
Une ambiance fidèlement horrifique
Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.
Gameplay et premières promesses
Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :
- Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
- On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.
Pourquoi ce jeu mérite l’attention
- Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
- Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
- Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
- Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.
Verdict
Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.
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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs
Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
Key Takeaways
- Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
- Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
- Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
- Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
- Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.
Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique
Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur.
Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante.
Et maintenant… le multijoueur !
La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air.
Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe).
Pourquoi ce jeu vaut le détour
- Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
- Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
- Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
- Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.
Quelques bémols à noter
- Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
- Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
- Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.
Verdict
Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.
Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.
Ma note : 7/10
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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series
Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.
Une version console attendue
Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.
Ce qu’apporte la mise à jour 1.1
- Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
- Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
- Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
- Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide
Ce qu’il faudra surveiller au lancement
- Fluidité & chargements sur consoles next-gen
- Ergonomie des outils de construction à la manette
- Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop
Verdict
Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.
