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Embracer rachète Eidos et Crystal Dynamics, et récupère Tomb Raider

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Embracer vient de s’offrir les studios occidentaux de Square Enix. En bonus, il met la main sur de prestigieuses licences.

Le mariage entre Eidos et Square Enix en 2009 n’a jamais semblé heureux. En cherchant à s’internationaliser, le Japonais a souvent échoué. On se souvient des Sleeping Dogs, Tomb Raider ou Hitman qui avaient sous-performé. Deus Ex a quant à lui disparu de la circulation… tout comme Thief.

Treize ans plus tard, le couperet est tombé ; le divorce prononcé. Square Enix a annoncé la revente de ses studios américains à Embracer.

Qui est Embracer ?

Embracer est l’un des éditeurs les plus importants du milieu du jeu vidéo. Il est pourtant peu connu. Il faut dire qu’il est très discret.

Embracer, c’est plus de 120 studios à travers le monde entier. Le groupe suédois est atteint d’une fièvre acheteuse. A chaque trimestre, il sort le chéquier. Parfois, il s’agit de petites équipes. Par moment, ce sont de puissantes structures.

Gearbox (Borderlands) a ainsi rejoint la compagnie il y a tout juste un an. Il possède également Saber (World War Z), il a édité Valheim (10M de ventes) et est la maison mère de Koch Media / Deep Silver. A travers cette alliance, Embracer a ainsi accès à TimeSplitters, Saints Row, Dead Island, Metro…

Récemment, il s’est également distingué par le rachat d’Asmodee, éditeur de jeux de société.

Embracer détient déjà Deep Silver.

Pour l’anecdote, Embracer revendique 14 000 employés à travers le monde. C’est plus qu’Electronic Arts (11 000) mais moins qu’Ubisoft (20 000).

Quels studios de Square Enix ont été rachetés par Embracer ?

Square Enix a revendu à Embracer tous ses studios situés sur le territoire américains : Crystal Dynamics, Eidos-Montréal et Square Enix Montréal.

Cela fait au total 1100 employés, répartis sur 8 sites différents.

Crystal Dynamics est le studio le plus populaire. Il est à l’origine des reboots de Tomb Raider et a récemment sorti Marvel’s Avengers. A l’heure actuelle, il travaille sur une nouvelle aventure de Lara Croft et donne un coup de main à Perfect Dark, une exclusivité Xbox.

Deus Ex change lui aussi de propriétaire.

Eidos Montréal a été fondé au milieu des années 2000. C’est une structure talentueuse mais les ventes ont rarement suivi. On lui doit Thief, Deus Ex, Shadow Of The Tomb Raider ou encore Marvel’s Guardians Of The Galaxy.

Enfin, Square Enix Montréal est spécialisé dans les jeux mobiles. Cette équipe a conçu Tomb Raider Go, Deus Ex Go et Hitman Go. Elle est également responsable des Hitman Sniper.

Quelles licences appartiennent désormais à Embracer ?

Embracer a confirmé que la transaction incluait un catalogue de licences. Il refuse de toutes les nommer et se contente de citer les plus populaires : Tomb Raider, Deus Ex, Thief et Legacy Of Kain.

On ignore précisément l’avenir de chacune d’elles. On sait toutefois que Lara Croft prépare déjà un retour à base d’Unreal Engine 5. Pour les autres, on misera sur des remasters. Ça ne coûte pas très cher et ça permet de prendre la température du marché.

Raziel reviendra-t-il sous une forme ou une autre?

Il est assez surprenant que Square Enix ait laissé s’échapper de telles licences. Avec Hitman, il a ainsi agi différemment. IO Interactive, maintenant indépendant, détient les droits exclusifs du divin chauve; Square Enix en reste toutefois le propriétaire comme l’attestent ces registres australiens, japonais et européens.

Combien a coûté ce rachat de Crystal Dynamics, Eidos et Square Enix Montréal ?

Dans son communiqué, Embracer révèle que la transaction est évaluée à 300 millions de dollars.

Pour comparer, le rachat d’Insomniac par Sony a coûté 229 millions. Mais à travers cette somme, le Japonais a uniquement récupéré un savoir-faire ; Insomniac a toujours travaillé sur des licences qui ne lui appartenaient pas.

Autre point de comparaison, Bungie (Destiny) s’est fait racheter pour 3,6 milliards. Le studio américain possède près de 1000 employés et est à la tête d’un jeu qui continue de générer d’importants revenus.

300 millions pour 3 studios et de prestigieuses licences, ça ressemble donc à une excellente affaire.

Que va faire Square Enix de tout cet argent ?

Le Japonais a lui aussi mis en ligne un communiqué officiel. Dans celui-ci, il précise que cette somme lui permettra d’investir dans de nouveaux domaines : la blockchain (NFT), l’Intelligence Artificielle et le Cloud.

Le Japonais en profite aussi pour rappeler qu’il reste propriétaire de licences telles que Just Cause, Life Is Strange et Outriders. Ce n’est guère étonnant car il n’en était que l’éditeur à l’époque et non le développeur ; Avalanche, Dontnod et People Can Fly sont d’ailleurs tous indépendants.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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