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La Vita se cherche une identité

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Quel est le point commun entre Uncharted Golden Abyss, Ultimate Marvel vs Capcom 3, Fifa Football, Virtua Tennis, Rayman Origins et WipEout 2048?  La réponse est simple. Ce sont tous des jeux issus de franchises déjà connues sur consoles de salon et qui sont sortis lors des premiers jours de la PSVita. Et si ces jeux jouissent d’une (très) bonne réputation, ils portent petit à petit préjudice à la Vita qui ne réussit pas à trouver sa propre identité.

Evidemment, dire qu’il n’y a aucune nouveauté, aucune nouvelle expérience, aucune nouvelle licence serait mentir. On compte de nouvelles IP comme par exemple Army Corps Of Hell de Square-Enix tandis que Sony a publié Gravity Rush, LittleDeviants et le sympathique Unit 13. Mis à part le jeu de Sony Japon qui bénéficie d’une direction artistique très soignée, les autres jeux précédemment cités ont vite été oubliés par le grand public. Malheureuse coïncidence, BigBig Studios (MotoroStorm Artic Edge, LittleDeviants) et Zipper (Socom, Unit13) ont, depuis, dû fermer leurs portes.

Ce problème n’est en fait pas nouveau pour Sony qui a connu des déboires similaires avec la PSP. John Koller, vice-président du marketing PSP dresse le même constat amer:« la PSP a été envahie par les portages, rendant difficile pour nous de définir ce qui rendait unique la PSP« . La Vita doit donc éviter de suivre ce même chemin et trouver sa propre voie. « On ne joue pas à une console portable parce qu’on quitte son salon« , ajoute le dirigeant, « chaque jeu doit être unique et définir l’expérience Vita ». Pourtant, à regarder le calendrier à venir, on remarque beaucoup de nom très connus comme Need For Speed, Call Of Duty, Assassin’s Creed ou LittleBigPlanet.

Lead System Designer chez Nihilistic (Resistance Vita et Call Of Duty Vita), Jean-François Guastalla me disait récemment que les éditeurs préfèrent éviter les risques lors des lancements des consoles et miser sur des choses qui ont déjà fonctionné auparavant, des valeurs sûres. « Je pense que la nouvelle vague de jeux va arriver avec des titres plus originaux » concluait-il. Cela signifie que l’on teste d’abord la console, la manière dont les joueurs l’accueillent, puis on lance les grands travaux. Cependant, les exclusivités et les nouvelles licences coûtent cher, et d’après les aveux mêmes de Shuhei Yoshida, président de Sony Computer Entertainment Worldwide Studios, Sony rencontre plus de difficultés que prévu à séduire les éditeurs tiers.

We’re having a more difficult time than we had anticipated in terms of getting support from third-party publishers, but that’s our job.

On le sait, créer de nouveaux jeux, de nouvelles licences fait peur aux éditeurs qui chaque jour refusent de nouveaux projets. Lors d’une session de questions/réponses avec les lecteurs de Kotaku, un haut placé chez un gros éditeur indiquait, de manière anonyme, qu’il était quotidiennement obligé de dire non au financement de jeux vidéo. Même si une maquette est séduisante, il faut que derrière elle puisse se vendre, être rentable. Problème: les nouvelles licences ont du mal à convaincre le public malgré de bonnes critiques. Cette génération ne manque pas d’exemples: Bulletstorm, Enslaved, Mirror’s Edge ou encore Majin and the Forsaken Kingdom.

Pourtant, il se mumure que le lancement d’une console est le meilleur moment pour mettre sur le marché de nouvelles licences. Frank Gibeau, d’Electronic Arts, précise qu’historiquement, la majorité des « nouvelles IPs est lancée pendant les 24 premiers mois d’une génération« . Même si cette déclaration se prête aux consoles de salon, elle peut également concerner la Vita qui serait donc sujette à recevoir des nouveautés. Cependant, difficile une nouvelle fois de convaincre des éditeurs plutôt frileux à la vue des ventes tandis que les joueurs n’attendent que des nouveaux jeux pour se l’offrir. Un sacré cercle vicieux…

If you look historically the majority of new IPS are introduced within the first 24 months of each cycle of hardware platforms

Ce manque d’identité de la Vita se retrouve également par sa position sur le marché actuel. Comme le dit David Thier dans Forbes, ce n’est ni une console, ni un smartphone. « Elle rendra mes voyages en avion plus agréable, mais je n’imagine pas y jouer lorsque je fais la queue au supermarché ». Mais si la Vita se retrouve donc positionnée entre smartphones et consoles de salon, son véritable souci actuel relève définitivement de son catalogue, et dans une moindre mesure de son prix et sa carte mémoire indispensable. C’est en tout cas ce qu’il en ressort lorsqu’on interroge des joueurs ayant revendu depuis leur console: pourquoi achèterais-je tel jeu alors que je peux y jouer confortablement dans mon salon sur ma TV?

 I can’t seem to find the need that the Vita is filling for me: it’s not a console, and it’s not quite a modern mobile device. It will make my airplane rides better, but I can’t imagine playing it in line at the grocery store.

Ces derniers temps, Sony essaye de convaincre les joueurs avec des offres de cross-controller ou cross-play, comprendre par là de lier l’expérience Vita à celle PS3; une façon comme une autre de mettre aussi des bâtons dans les roues de Nintendo. La plus intéressante de ces offres dites ‘cross’ est définitivement celle appelée ‘cross-buy’: acheter un jeu sur PS3 octroie gratuitement un code pour la version Vita. Seule une poignée de jeux est concernée pour le moment, notamment PS All Stars Battle royale, mais le principe de continuer à tout moment sa partie dans le métro puis la reprendre dans son salon le soir est séduisant.

Mais cela n’enlève pas l’idée qu’il manque à Sony sa killer-app, ce jeu permettant de vendre des consoles en masse. Sur PSP, Monster Hunter avait rempli ce rôle au Japon de manière magistrale. Depuis, Capcom semble s’être allié avec Nintendo qui n’a généralement en plus qu’à dégainer un Mario, Zelda ou Pokemon pour mettre tout le monde d’accord. Soul Sacrifice par Keiji Inafune pourrait peut être accomplir cette performance dans l’archipel nippon. En occident, Uncharted devait à l’origine convaincre les foules, mais si le jeu est très bon, il n’atteint pas l’excellence des versions PS3. Il reste donc ce trio Call Of Duty, Assassin’s Creed et LittleBigPlanet. Les deux premiers devraient respectivement être des compléments à Black Ops 2 et Assassin’s Creed 3, tandis que LittleBigPlanet est une histoire originale.

Alors qu’Apple présentait son iPhone 5 mercredi dernier, nous étions invités par Sony à découvrir ce que Noël allait réserver à Sackboy. Intégré au casting de PS All-Stars Battle Royale et au volant de son propre jeu de kart (LBP Karting), le héros créé par MediaMolecule va donc également s’aventurer sur PS Vita. Présents sur place, les développeurs de Tarsier ont présenté l’opus puis se sont pliés au jeu des questions-réponses. Alors, simple adaptation de LBP2? La réponse fut bien entendu négative et les représentants du studio suédois ont insisté lourdement sur le fait que LittleBigPlanet n’était pas un portage mais véritablement un jeu à part entière avec sa propre histoire originale, le tout en épousant pleinement les caractéristiques techniques de la Vita. Mais à la manière d’X-Files, la vérité est ailleurs.

 

La particularité de cet épisode est tout simplement de réussir à proposer une véritable expérience de jeu portable. Le premier LittleBigPlanet, outre son puissant éditeur de niveau, reposait sur son aspect convivial avec du coop à 4, le deuxième s’est lui un peu plus perdu en offrant des possibilités énormes de création pour développer de vrais mini-jeux. Cependant, et même si cela reste un autre débat, certains genres/jeux sont plus adaptés à certains supports. Ajoutant à LBP Vita la possibilité de télécharger et de sauvegarder (sous certaines conditions) dans les niveaux, le soft de Tarsier s’offre le luxe de proposer une véritable mine d’or directement dans la poche, pour de courtes sessions sur des (mini) jeux extrêmement variés. A voir désormais si LittleBigPlanet Vita sera une simple exception ou sera suivi d’une grande série.

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

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Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?

Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».

Yoshi P jette un pavé dans la mare

Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.« 

Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.

Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.

Quel héritage pour la PS5 ?

La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

Extrait des comptes de PlayStation.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.

Une course à la puissance désuète

Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.

Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

A gauche, Cloud sur PS4. A droite, Cloud sur PS5.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.

Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…

Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.

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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

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007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.

Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.

Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond

Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.

Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :

  • Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.

  • M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.

  • De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).

Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité

IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.

Spycraft

L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.

Instinct

Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.

Gadgets de Q

Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.

Combats fluides et cinématographiques

Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.

Des missions variées

La présentation a montré deux environnements emblématiques :

  • Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.

  • Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.

Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.

Prix et bonus de précommande

Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.

007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?

Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.

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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

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Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.

C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.

Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025

A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :

  • Psychonauts 2 (PS4)
  • Stardew Valley (PS4)
  • Viewfinder (PS4/PS5)

Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.

La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.

Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.

Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.

Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.

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