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Sony officialise la PS4 Slim et la PS4 Pro, ex PS4 Neo

Trois ans et demi après avoir officialisé la PlayStation 4, Sony est revenu à New York afin de présenter deux nouveaux modèles de sa console de salon: la PS4 Slim et la PS4 Pro, une machine haut de gamme que l’on connaissait autrefois sous le nom de code PS4 Neo.
Il est 21h06, heure française, quand Andrew House monte sur la scène du PlayStation Meeting à New York. Le dirigeant américain est là pour annoncer deux nouveaux produits, deux nouvelles consoles que l’on connait finalement déjà. Il y a plusieurs mois, plusieurs sites ont en effet pu mettre la main sur des documents officiels qui présentaient chacune des spécificités de celle que l’on appelait autrefois PS4 Neo, tandis que la PS4 Slim est mystérieusement apparue en Angleterre fin août.
La PS4 Slim.
Malgré ces leaks, comme on dit chez les Anglais, Sony a préféré s’en tenir à son planning et tout officialiser —ou plutôt tout confirmer— en ce 7 septembre. Andrew House a ainsi présenté la PlayStation 4 Slim, un modèle qui sera mis en vente à partir du 16 septembre au prix de 299€, puis le dirigeant américain a longuement parlé de la PS4 Pro, nouveau nom de cette PS4 haut de gamme. Tout en laissant la parole à Mark Cerny, l’architecte de la PS4, et à divers éditeurs tiers comme Electronic Arts et Activision, Sony a mis l’accent sur la puissance accrue de cette PS4 Pro. Une console qui possède une meilleur GPU, un CPU revu à la hausse et un disque dur de 1To. La PS4 Pro ne signe pas pour autant le début d’une nouvelle génération, précise le constructeur japonais. C’est uniquement un produit destiné à un public souhaitant bénéficier de meilleurs graphismes ou profiter de leur téléviseur 4K. Bref, si la PS4 Slim vise un large public, notamment avec un prix très abordable, la PS4 Pro entend bien conquérir les joueurs chevronnés, et ce, dès le 10 novembre, date de sortie de cette nouvelle console vendue 399€.
Pour convaincre les joueurs, Sony a multiplié les présentations de jeux à New York. Toutes affichaient alors en bas de l’écran un petit texte qui indiquaient que ces titres tournaient sur PS4 Pro et que leurs performances pouvaient varier suivant le téléviseur. Les développeurs devront en effet penser à ceux qui possèdent une TV 4K et ceux qui continuent de jouer en 1080p, c’est-à-dire la majorité des joueurs actuels. En 4K, les jeux seront forcément plus fins, tandis qu’en 1080p, ces titres afficheront par exemple des textures plus nettes, divers effets visuels additionnels ou bien une meilleure fluidité en solo. L’expérience de jeu sur PS4 ou PS4 Pro sera cependant identique; il n’est pas question de diviser les communautés et aucun jeu n’a été annoncé comme exclusif à la Pro. Il en va de même pour la réalité virtuelle, autre grand chantier de Sony: les jeux utilisant le PlayStation VR seront uniquement plus jolis sur PS4 Pro que sur PS4. Enfin, détail très important, en ce qui concerne les modes multijoueur, il n’y aura aucune différence de framerate sur PS4 et PS4 Pro afin de ne pas avantager certains joueurs.
La PS4 Pro avec une Dualshock 4 légèrement revue puisque le haut du pavé tactile est transparent. Cette « nouvelle » manette sera disponible en trois coloris: noir, rouge et bleu. Une nouvelle PlayStation Camera sera aussi prochainement mise en vente.
Les futurs jeux comme Spiderman, Final Fantasy XV, FIFA 17, Battlefield 1, Mass Effect Andromeda, Call Of Duty: Infinite Warfare, Call Of Duty: Modern Warfare Remastered, For Honor, Days Gone, Horizon: Zero Dawn et Watch Dogs 2 seront tous compatibles avec la PlayStation 4 Pro. Mais d’anciens titres comme Uncharted 4, L’Ombre du Mordor, Black Ops 3, inFamous First Light et Deus Ex: Mankind Divided s’offriront également une nouvelle vie sur PS4 Pro, via un patch.
Autres nouveautés apportées avec la PS4 Pro, un port USB se trouvera à l’arrière de la console tandis que le SharePlay et le Remote Play seront désormais en 1080p. Cette machine sera aussi compatible avec le wifi 5Ghz, une excellente nouvelle pour ceux dont la console est éloignée de leur box internet.
Sony a également mis l’accent sur le contenu 4K en confirmant des accords avec Netflix et Youtube. La PS4 Pro ne pourra pas lire en revanche les Bluray 4K, ce qui est assez étrange, notamment parce qu’il s’agit d’une fonctionnalité adoptée par la concurrence, comprendre la Xbox One S. Enfin, la compagnie japonaise a beaucoup insisté sur le HDR —High Dynamic Range, une technologie qui permet d’offrir grosso-modo une meilleure luminosité et qui sera finalement accessible aux 40 millions de PS4 déjà vendues puisqu’elle sera ajoutée via une mise à jour du firmware la semaine prochaine. Le fameux firmware 4.0? Sans doute.
PS: il n’y a eu aucune annonce concernant The Last Of Us 2, Red Dead 3 ou Red Dead Redemption Remastered. Certaines sources sont fiables, d’autres non.
Présentation officielle de la PS4 Pro, une console à 3 étages, ce qui peut aussi rappeler un hamburger.
Est-ce une nouvelle chanson de Troy Baker?
Nouvelle vidéo de Horizon, une nouvelle IP à gros budget, ce qui explique pourquoi Sony montre dès qu’il peut ce nouveau jeu développé par Guerrilla (Killzone). Ici, il s’agit d’un extrait de gameplay en 4K.
Vidéo de gameplay de Mass Effect Andromeda en 4K. La prochaine présentation du jeu aura lieu le 7 novembre.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.