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Sony recrute pour porter ses jeux PlayStation sur Switch et Xbox

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A travers une annonce de recrutement, Sony a confirmé sa volonté de sortir plus de jeux multi-plateformes.

Il y a quelques jours, on apprenait que Helldivers 2 sortirait à la fin du mois d’août sur Xbox Series X|S. C’était une surprise; on parle là d’une licence financée et détenue par Sony qui cartonne sur PS5. A l’avenir, d’autres franchises PlayStation devraient débarquer sur les consoles concurrentes.

Sony veut miser sur le multiplateforme

C’est directement Sony qui a révélé cette nouvelle stratégie. Le constructeur japonais a ainsi mis en ligne une offre d’emploi afin de recruter un Senior Director dédié au multiplateforme. La personne choisie devra « mettre en place et exécuter la stratégie commerciale des jeux PlayStation Studios sur toutes les plateformes digitales dont Steam, l’Epic Games Store, Xbox, Nintendo et les boutiques de jeux mobile. Ce rôle visera à optimiser la rentabilité […] et diriger une équipe dédiée à l’expansion multiplateforme. » Au moins, c’est clair.

Quels jeux PS5 seront concernés par cette nouvelle philosophie ?

A l’heure actuelle, aucune liste de jeux n’a été annoncée. On note toutefois que cela fait pas mal de temps que Sony a arrêté les véritables exclusivités. La plupart de ses blockbusters sont disponibles sur PC : Spider-Man, The Last Of Us, Horizon, Uncharted, Ghost Of Tsushima, Days Gone

Ces jeux solo mettent cependant un certain temps avant d’arriver sur Steam et l’Epic Games Store. Ce n’est pas le cas des jeux multi qui sortent en simultanée sur PC et PS5 : Concord, Helldivers 2, et plus tard Marathon et MARVEL Tokon.

Il faut également évoquer MLB The Show, disponible sur toutes les plateformes à la demande de son ayant droit, et LEGO Horizon, sorti en même temps sur Switch et PS5. Pour ce dernier, on ignore si Sony prenait la température avec un jeu visant un public jeune, ou si c’était une exigence de LEGO.

Enfin, Sony tend désormais à prêter ses vieilles licences à Bandai Namco qui les remet au goût du jour et les sort sur Switch et PlayStation. Patapon, Everybody’s Golf ou le moins connu Freedom Wars ont tous connu ce traitement.

Les exclusivités n’existent plus et à l’avenir, davantage de jeux PS5 devraient débarquer à la fois sur Switch et Xbox. Reste à savoir comment Sony agira. Fera-t-il du cas par cas ? S’agira-t-il uniquement de jeux multi ? Attendra-t-il 12 à 18 mois afin d’offrir à la PS5 une fenêtre d’exclusivité ? On l’ignore.

Pourquoi Sony veut-il porter ses jeux sur Xbox et Switch ?

Pour faire simple, le marché des consoles ne croît pas. La PS5 suit grosso-modo la même trajectoire que la PS4 ; la Xbox Series est dans la lignée de la One. Or, les jeux coûtent de plus en plus cher et le modèle économique impose de générer de la croissance. Il faut alors baisser les dépenses —ce qui amène malheureusement à des licenciements— et trouver d’autres sources de revenus. Sortir ses jeux sur davantage de plateformes est l’une des solutions trouvées par les constructeurs.

Commercialiser un titre sur PC revient presque à « imprimer des billets » expliquait ainsi Shuhei Yoshida. Traduction : cela demande un faible coût, et les retombées sont immenses. En mai 2025, Stellar Blade était la 185è meilleure vente du mois aux Etats-Unis. En juin, grâce à sa sortie sur PC, il a atteint le top 5. Steam et l’Epic Game Store ont offert à ce titre une seconde vie.

On peut naturellement penser que devenir multiplateforme risque de pénaliser la PS5 de Sony. Mat Piscatella de Circana ne croit pas en cette théorie. « De nos jours, ceux qui achètent une console choisissent en fonction de l’écosystème et leur liste d’amis. Les gens ne changent plus de consoles selon les exclusivités. Nous avons dépassé ce point. Les gens sont attachés à leur console, et leur amener du nouveau contenu est la seule manière de gagner [pour les éditeurs]. »

Autrefois, dans un moment de lucidité, Phil Spencer indiquait qu’avec la Xbox One, Microsoft avait perdu la génération qu’il ne fallait pas perdre. C’était celle où les gens construisaient leur bibliothèque de jeux numériques. Et à partir de ce moment, plus personne n’accepterait de revenir en arrière et de repartir de zéro. La guerre des consoles a pris fin, et maintenant chaque constructeur est devenu éditeur tiers et mise sur les jeux multiplateformes.


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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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