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LEGO Horizon et Zero Dawn Remastered: Aloy, star de Noël sur PS5

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En l’espace de quelques jours, Horizon voit double. Il a d’abord accueilli un remaster de Zero Dawn sur PC et PS5. Et désormais, il se dote d’une version LEGO de sa tout première aventure.

Que de chemin parcouru par Guerrilla. A l’origine, il était dédié à franchise Killzone, un FPS à la réalisation sublime. Grâce à celle-ci, Guerrilla était même devenu l’un des studios les plus importants de Sony. C’était lui qui faisait briller le hardware du Japonais : PSP (Killzone Liberation), PS Move & 3D (Killzone 3), PSVita (Killzone Mercenary), PS4 (Killzone Shadow Fall) et même PSVR (RIGS).

Au fil du temps, Guerrilla a pris du gallon et s’est élevé au rang des studios stars de Sony. C’est grâce à Horizon Zero Dawn et ses 20 millions de ventes. Son héroïne, Aloy, est par la suite devenue l’un des visages de PlayStation, et plusieurs dirigeants de Guerrilla ont été promus. Hermen Hulst, ancien directeur du studio, supervise désormais toutes les productions internes de Sony. Quant à Angie Smets, la productrice historique de Killzone et Horizon, elle est maintenant responsable de la stratégie de développement de PlayStation Studios.

LEGO Horizon ne prend aucun risque

La PS5 en est à son quatrième Noël, et cherche à séduire un public plus jeune et plus large en cette période festive. En septembre, Astro Bot a sorti le grand jeu ; ce titre est une petite merveille. Et en novembre, c’est LEGO Horizon qui pointe le bout de sa flèche. Cette aventure reprend l’histoire de Zero Dawn et la simplifie à l’extrême en lui ajoutant une grosse dose d’humour.

LEGO Horizon est bien différent du jeu original. Il est ainsi découpé en petits niveaux, comporte des mini phases de plateforme, et oublie toute notion d’exploration. Le jeu mise tout sur ses combats. Ils se font avec une vue aérienne, presque isométrique, seul ou à deux. Quatre personnages sont au total disponibles, et tous héritent de styles différents — Erend est surpuissant.

On a une arme de base, une bonus, et un gadget aux munitions très limitées. Le but est d’attaquer les points faibles des créatures mécaniques pour maximiser les dégâts. L’ensemble est toutefois peu stratégique. C’est même assez bourrin, bien qu’on puisse parfois utiliser l’environnement. Une flèche qui traverse un feu de camp, c’est une flèche enflammée ; une plaque de verglas peut congeler les adversaires ; des rochers peuvent tomber sur les ennemis. Ces options sont sympathiques mais dans le feu de l’action, on s’y perd parfois. De même, il y a un problème de lisibilité quand plusieurs ennemis attaquent en même temps.

Les adversaires ont tendance à taper fort. Dès qu’on élève légèrement la difficulté, un joli challenge s’offre aux joueurs. Cela donne au final des affrontements très dynamiques, très plaisants mais il n’y a pas de sentiment de progression. Du début à la fin, on fait la même chose.

Horizon est là pour durer

LEGO Horizon est une porte d’entrée vers cet univers fascinant. C’est aussi une publicité permanente pour la marque danoise, avec beaucoup de skins LEGO City, LEGO Ninjago etc. Le gameplay est accrocheur, mais très basique. Quant à la durée de vie, comptez moins de 10 heures pour boucler toutes les missions. Et on inclut dans le lot, les quêtes aux briques rouges, celles face aux machines corrompues qui offrent des combats plus difficiles.

Bref, c’est une expérience plaisante, mais loin d’être indispensable, et qui n’est pas aussi prenante que l’oeuvre originale.

Horizon Zero Dawn a d’ailleurs eu droit à un remaster ces derniers jours. Le test est disponible mais pour faire simple, sachez que c’est nettement plus beau et… c’est tout. Cela dit, ce n’est pas un simple réhaussage des textures ; il y a vraiment un changement de génération entre le jeu de 2017 et ce remaster de 2024. En revanche, il s’agit du même contenu, des mêmes qualités et des mêmes défauts qu’autrefois.

A travers ces deux jeux, Horizon est la star de Noël côté PlayStation. On peut facilement comprendre ce choix : le jeu possède une forte identité visuelle et Zero Dawn a été un immense succès critique et commercial.

Difficile de dire si ces titres sont des indices sur le futur de la marque PlayStation? Y aura-t-il plus de remaster « next-gen » ? Peut-être. Faut-il s’attendre à d’autres jeux LEGO? On aimerait bien. Une série comme God Of War pourrait être parfaite avec ce traitement.

Quant à la licence même Horizon, il s’agit de l’avenir du studio Guerrilla ; Killzone appartient au passé. Les rumeurs évoquent pour les prochains mois un Horizon Online, sans qu’on ne sache vraiment ce que ça signifie. Si c’est un jeu dans la veine de Monster Hunter, ce sera un pari très, très osé… Quant à l’épopée d’Aloy, il y aura certainement une suite, un Horizon 3 étant teasé à la fin du deux.

La série Netflix semble bien compliquée, le showrunner ayant été radié de la plateforme pour comportement déplacé. Peut-être y aura-t-il une nouvelle tentative, peut-être que cela sera définitivement abandonné. Dans tous les cas, que de chemins parcourus par Guerrilla en 20 ans…

Co-développé par Guerrilla et Studio Gobo, LEGO Horizon Adventures est également disponible sur… Switch!

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

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A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.

Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.

Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?

Le Game Pass montre ses limites

« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.

En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.

Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.

Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.

Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.

Le Game Pass assure de meilleures ventes

Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.

L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.

Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.

Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.

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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

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Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.

Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.

Pourquoi Marathon est-il repoussé ?

L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.

Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.

Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.

Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.

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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

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La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.

Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.

Quand 007 est le sosie de Tom Cruise

Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.

De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.

Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.

Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.

007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.

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