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Test: Iron Man VR peut-il sauver la réalité virtuelle?

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Sony n’oublie pas la réalité virtuelle et sort Iron Man VR. L’arrivée du Super-Héros n’a pas fait grand bruit; il faut dire qu’on est davantage occupé à parler de The Last Of Us Part 2 et Ghost Of Tsushima. La mission qu’a confié Sony à Iron Man est pourtant de la plus haute importance: redonner un coup de fouet au PlayStation VR. Et à ce petit jeu là, le constructeur japonais n’a peut-être pas engagé le meilleur des Avengers.

  • Genre: Voler et tirer sur les 4 mêmes drones
  • Intérêt de la VR: Moyen
  • Gerbomètre: Faible – Moyen
  • Accessoire: uniquement deux PlayStation Move.

Sony continue de financer des exclusivités pour le PlayStation VR. Le Japonais a même réussi à mettre la main sur un super-héros Marvel: Iron Man. Dès qu’on met le casque de réalité virtuelle, on devient Tony Stark et on prend les commandes de son armure hyper-sophistiquée. On vole, on plane, on tire…

Fulguropoing!

Le premier contact avec Iron Man VR est réjouissant. Il se dégage un réel sentiment de liberté grâce à ces déplacements sur 3 axes. Le prologue débute par une session d’entrainement à Malibu. Les mains le long du corps et les paumes vers l’arrière, on fonce au dessus de l’eau. Tout est naturel, intuitif. En appuyant deux fois sur les gâchettes, on donne un coup de boost. Cette manipulation permet aussi d’esquiver, de dasher dans n’importe quelle direction.

Quatre types d’attaque sont également au programme. Il y a le coup de poing surpuissant. Les lasers avec la paume de la main tendue vers l’avant. Les missiles en cassant le poignet. Et la super-attaque: l’Unibeam. Cette dernière se recharge automatiquement à mesure que l’on élimine des ennemis.

La première mission et le prologue laissent entrevoir un jeu avec pas mal de subtilités. On découvre ainsi différentes interactions avec le décor ou des mini-jeux. Mais en fin de compte, ces 12 missions sont surtout l’occasion de tirer sur tout ce qui bouge. Pendant 8 heures —temps nécessaire pour voir le générique—, on massacre en boucle les mêmes ennemis: des drones et des chars. Ça devient vite répétitif et ça manque clairement de variété; les vagues s’enchainent dans des environnements souvent recyclés pendant de longues minutes.

Une grande partie de l’aventure se joue à Malibu.

En soi, les combats dans Iron Man VR sont sympathiques. Face à un faible nombre d’ennemis, le gameplay se révèle très agréable, voire très bon. On a le temps de bien se positionner, d’esquiver les attaques, et de riposter avec précision en enchainant les tirs. Le jeu a néanmoins tendance à envoyer plein d’ennemis en même temps. On est alors rapidement malmené et les affrontements deviennent vite brouillon. On tire dans le tas en faisant confiance au verrouillage automatique des missiles, et on peste sur ces armes qui mettent beaucoup de temps à se recharger.

Iron Man VR donne souvent l’impression de se chercher. Cela se ressent dans les combats de boss. La première fois, c’est sympa’. En revanche, devoir enchainer les mêmes séquences sur plusieurs missions, ça lasse. Heureusement, la fin gagne en ambition. La mise en scène est plus travaillée et l’histoire gagne en intensité. Iron Man VR reste en effet une aventure scénarisée, avec son lot de rebondissements. Elle s’intéresse au passé de Tony Stark et de son activité de marchand d’armes. On retrouve aussi un casting intéressant avec un célèbre membre du SHIELD ou des Intelligences Artificielles qui se chamaillent.

En plus de ces missions, Iron Man VR embarque différents défis. Ils permettent de revisiter certaines cartes à travers des courses et des combats additionnels où il faut réaliser le meilleur score. Cela rallonge considérablement la durée de vie du titre. On se concentre ainsi sur l’essentiel, à savoir les déplacements fluides ou des combats intéressants à première vue. Mais là encore, les ennemis sont trop redondants et malgré la possibilité de personnaliser son Iron Man —skins, variantes d’armes, perks—, cela ne change rien à l’affaire: le gameplay manque de profondeur.

Le Fantôme, l’ennemi d’Iron Man dans ce jeu en réalité virtuelle.

Iron Man VR débarque en fin de vie de la PS4 et fait indirectement de la publicité pour la PS5 et son fameux SSD. Les temps de chargement sont ainsi fréquents, ce qui est assez désagréable quand on joue avec un casque sur la tête, tout en étant debout. On peut faire Iron Man VR en étant assis mais l’expérience optimale se fait en étant sur ses deux jambes.

Le jeu propose également un rendu assez sommaire par moment. Le PSVR offre de bons graphismes dans des environnements clos façon Resident Evil 7. Dès que la vue est dégagée, les décors et objets au loin se matérialisent en revanche sous la forme de gros pixels. Dans Iron Man VR, on évolue souvent dans les airs ou au dessus d’une ville. L’immersion en prend donc un sacré coup.

Iron Man VR n’est pas une Killer App. Il est loin de provoquer le même effet wow qu’un Astro Bot, Super Hot VR ou Blood & Truth. C’est simplement un bon jeu qui repose sur de jolies intentions, et qui réussit à briller à de petits moments. De par ses qualités, Iron Man VR vient consolider un catalogue déjà bien fourni mais peine hélas à tirer son épingle du jeu. C’est dommage, car il avait le potentiel d’être le super-héros du PSVR.

Marvel’s Iron Man VR est co-développé par Camouflaj et Darkwind Media, et édité par Sony Interactive Entertainment. Jeu sorti en exclusivité sur PS4 le 3 juillet 2020. Iron Man VR se joue uniquement en réalité virtuelle avec le PSVR et nécessite obligatoirement deux PlayStation Move. PEGI 12.

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Paranormal Activity: Threshold : le jeu qui ravive la peur façon found-footage

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La célèbre franchise d’horreur revient… mais cette fois dans un jeu vidéo. Paranormal Activity: Threshold, développé par DarkStone Digital en collaboration avec DreadXP, offre un aperçu glaçant de ce à quoi ressemblera le passage du film au contrôle dans un univers interactif.

Une ambiance fidèlement horrifique

Le trailer suggère clairement l’atmosphère de la saga : caméra à la main, ombres menaçantes, couloirs étroits, objets qui bougent tout seuls… Le style found-footage est respecté, et l’on sent immédiatement le malaise monter. Chaque plan, chaque détail, renvoie aux moments marquants du film : ce n’est pas seulement un jeu d’horreur, c’est une expérience immersif de peur.

Gameplay et premières promesses

Dans le trailer on découvre que le joueur incarne un couple, Daniel et Jessica, qui documente une rénovation de maison… mais aussi la libération d’une présence malfaisante. Le gameplay semble mêler exploration, enquête, interactions avec des entités paranormales, et effets dynamiques :

  • Le système « Paranormal Engine » promet de générer des événements imprévisibles à chaque partie.
  • On devine une mécanique de caméra intégrée, d’objets déclencheurs, de tension psychologique accrue. Le tout sans date de sortie précise pour le moment, mais avec une attente forte pour 2026-2027.

Pourquoi ce jeu mérite l’attention

  • Il s’appuie sur une licence culte de l’horreur, ce qui confère une légitimité immédiate.
  • Le contexte « être témoin de l’horreur » permet un gameplay plus subtil que le simple « tuer ou fuir ».
  • Pour les amateurs de frissons, ce jeu a le potentiel d’être un incontournable dans son genre.
  • Le trailer montre que le studio veut dépasser la simple transposition : il veut provoquer la peur, d’une manière interactive.

Verdict

Paranormal Activity: Threshold s’annonce comme une adaptation ambitieuse. Il ne se contente pas de reprendre l’univers des films : il l’intègre dans un gameplay interactif qui pourrait faire mouche. Si tout est bien exécuté, ce jeu pourrait devenir une référence du genre horreur-found-footage. À suivre de très près, sortie prévue en 2026.

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Stone Simulator : vivre comme une pierre… désormais à plusieurs

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Imagine un jeu où ton seul objectif est de ne rien faire. Et maintenant, imagine le faire avec des amis. Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, propose exactement cela : incarner une pierre, observer le monde changer autour de toi… en mode solo et maintenant multijoueur jusqu’à 4 joueurs.

Key Takeaways

  • Stone Simulator, développé sur Unreal Engine 5, te permet d’incarner une pierre, en solo ou en multijoueur jusqu’à 4 joueurs.
  • Le jeu offre une expérience minimaliste et hypnotique, où l’immobilité devient fascinante grâce à des graphismes soignés.
  • Le mode multijoueur permet de partager des moments absurdes avec des amis, rendant l’expérience encore plus amusante.
  • Cependant, le gameplay est extrêmement minimaliste, ce qui peut dérouter ceux qui préfèrent l’action rapide.
  • Stone Simulator est une curiosité à tester pour ceux qui cherchent une expérience zen et décalée.

Un concept minimaliste, mais singulièrement hypnotique

Sorti en août 2025, Stone Simulator t’invite à « juste être une roche ». Le temps passe, les saisons défilent, tu observes, sans bouger, avec une sérénité presque méditative. Le jeu se décrit comme une expérience zen… ou absurde, selon ton humeur. 

Le rendu visuel, grâce à Unreal Engine 5, ajoute une vraie profondeur : l’eau, les montagnes, la végétation autour de ta pierre sont d’un soin esthétique qui rend l’immobilité fascinante. 

Et maintenant… le multijoueur !

La grande nouveauté ? On ne reste plus seul dans sa roche : le mode multijoueur permet désormais à jusqu’à 4 joueurs de partager l’expérience. Tu peux créer un lobby privé ou rejoindre un public, et être une pierre avec des potes. Oui, c’est aussi drôle que ça en a l’air. 

Tu peux même te téléporter, changer de position de repos et débloquer des succès absurdes (oui, “changer de place 10 fois pour un succès”, ça existe). 

Pourquoi ce jeu vaut le détour

  • Pour les amateurs d’expériences différentes : pas de grand affrontement, pas de rush, juste… le temps.
  • Pour les streamers ou créateurs : un concept “meme” parfait : “Tu es une pierre”.
  • Pour les communautés ou amis : le multijoueur repose sur un humour discret et l’absurde, mais ça fonctionne.
  • Pour la technique : Unreal Engine 5 donne à ce jeu “assis dans une pierre” une vraie mise en scène.

Quelques bémols à noter

  • Le gameplay est extrêmement minimaliste : si tu cherches de l’action non-stop, ce n’est pas ici.
  • Le concept repose énormément sur l’humour ou l’absurdité : pour certains cela peut manquer de “substance”.
  • Le côté contemplatif et lent peut être déroutant après des jeux hyper-dynamiques.

Verdict

Stone Simulator ne cherche pas à révolutionner le jeu vidéo traditionnel. Il revendique son statut d’expérience différente, légère et décalée. Le passage en multijoueur lui donne encore plus de charme : partager ce “être une pierre” avec d’autres rend l’immobilisme… communautaire.

Si tu es prêt à ralentir, à te poser, à observer… avec des potes, alors ce jeu est une belle curiosité à tester.

Ma note : 7/10

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Satisfactory : arrive cette semaine sur PS5 & Xbox Series

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Bonne nouvelle pour les fans d’usines automatisées : Satisfactory débarque sur PS5 et Xbox Series cette semaine, le 4 novembre 2025. Le lancement console s’accompagne des améliorations déjà introduites par la mise à jour 1.1 : support manette peaufiné, mode photo repensé, optimisations de perfs et qualité de vie pour construire plus vite et mieux.

Une version console attendue

Après un long succès sur PC, Satisfactory s’ouvre enfin aux joueurs console. Objectif : proposer la même expérience d’automatisation géante, d’exploration et d’optimisation logistique — depuis son canapé, manette en main.

Ce qu’apporte la mise à jour 1.1

  • Support manette complet (idéal pour PS5 & Xbox Series)
  • Mode Photo retravaillé pour sublimer vos mégafactories
  • Améliorations de performance et ergonomie de construction (outils, placements, logistique)
  • Ajustements et optimisations pour un démarrage console plus fluide

Ce qu’il faudra surveiller au lancement

  • Fluidité & chargements sur consoles next-gen
  • Ergonomie des outils de construction à la manette
  • Sauvegardes cloud / fonctionnalités en ligne et stabilité en coop

Verdict

Avec son mélange d’action, de planification et d’optimisation XXL, Satisfactory sur consoles a tout pour séduire une nouvelle vague de pionniers. La 1.1 pose des bases solides : si l’adaptation manette tient ses promesses, on tient un lancement de la semaine à ne pas rater.

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