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Test – Uncharted The Lost Legacy: Chloe plus forte que Nathan Drake?

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Uncharted The Lost Legacy: notre test sur PS4

Si Nathan Drake a rangé son t-shirt pare-balles au placard, la licence Uncharted continue. D’abord imaginée comme un simple DLC, The Lost Legacy s’est finalement mué en un stand-alone, un véritable jeu à part entière. C’est Chloe Frazer qui a été désignée pour reprendre le flambeau. Elle est accompagnée de Nadine Ross, l’une des adversaires des frangins Drake dans Uncharted 4. Habituées aux seconds rôles, ces deux aventurières peuvent-elles enfin faire la différence?

Note: Uncharted The Lost Legacy est livré avec le mode multijoueur d’Uncharted 4. Dans ce test, nous ne parlons que de l’aventure solo inédite.

Au bout de quelques dizaines de minutes de jeu, on pousse déjà une caisse à roulettes, le sol s’effondre au moindre impact, on fait la courte-échelle… On craint alors une overdose de ces mécaniques déjà trop présentes dans le précédent épisode. Puis petit à petit, The Lost Legacy réussit à s’affirmer. Il évite de tomber dans la caricature et montre qu’il n’est pas un simple clone, une simple redite d’Uncharted 4.

La formule est pourtant identique. Pendant sept heures de jeu, on se retrouve à escalader d’importantes parois, à résoudre des énigmes et à dézinguer 200 gardes plus ou moins armés. La seule réelle nouveauté de The Lost Legacy consiste à pouvoir crocheter des serrures en se fiant aux vibrations de la manette. Ces coffres renferment souvent des pistolets silencieux ou des lance-roquettes. L’arsenal de cet épisode est au passage plus garni que dans Uncharted 4.

Cette petite durée de vie —comme son prix— permet néanmoins à The Lost Legacy de proposer une succession de situations qui ne se ressemblent pas. Le dernier jeu de Naughty Dog essaye souvent de se renouveler et heureusement, on ne passe pas son temps à pousser ces vilaines caisses en bois. Cela reste néanmoins un titre qui s’inspire beaucoup de deux séquences d’Among Thieves et qui reprend la philosophie générale d’Uncharted 4: A Thief’s End.

Le rythme du jeu est assez lent. Les combats sont très espacés dans le temps. Ils débutent généralement avec de l’infiltration dans de hautes-herbes puis se terminent sous un déluge d’explosions. Et enfin, c’est une aventure que l’on ne fait jamais seul. Nadine Ross reste toujours aux côtés de Chloe Frazer. Pour ne laisser aucun temps mort s’installer, les deux femmes se parlent constamment. Les anecdotes se succèdent et une certaine complicité nait.

Uncharted: The Lost Legacy ressemble à un gros condensé de la série. Un épisode best-of qui se permet parfois de faire mieux que tout ce qui a été réalisé auparavant. Certaines scènes sont ainsi très spectaculaires, d’autres touchantes avec des passages très justes. On retrouve aussi les meilleures énigmes de la série. On pourrait aussi parler des graphismes de The Lost Legacy, mais que dire mis à part que c’est incroyablement beau? A de nombreuses reprises, cet Uncharted propose un rendu bluffant. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant si de temps en temps, Chloe s’arrête pour prendre des photos. Cela fait partie des collectibles, au même titre que les nombreux trésors à récupérer.

Souvent très dirigiste voire linéaire, Uncharted: The Lost Legacy se paye le luxe de s’offrir une grande zone ouverte. Celle-ci se découvre à pieds ou en jeep. Après avoir atteint un point d’observation, Chloe va alors marquer sur sa carte les lieux à visiter, dont un est l’objet d’une quête secondaire. Si on manque de repère visuels —il faut sans cesse sortira sa carte—, ce mini open-world offre de très bons moments, tout en rappelant énormément les chapitres à Madagascar d’Uncharted 4.

Il y a ainsi cette boue au sol ou quelques-uns des décors. Même si le travail abattu pendant ces 15 mois forcent le respect, de manière générale, on sent bien que de nombreux éléments ont été réutilisés dans cette suite. L’histoire et le pays visité sont toutefois bien inédits. Aidée de Nadine, Chloe souhaite mettre la main sur un artefact indien qui a de nombreux liens avec les divinités hindouistes.

Ce petit côté doublon se ressent aussi au niveau de son héroïne. Chloe Frazer n’est pas Nathan Drake. Et pourtant, on a souvent cette impression dans Uncharted: The Lost Legacy. Elle sait exactement tout faire comme lui et possède la même panoplie de mouvements. Elle est ambidextre, elle réalise des glissades dans la boue, elle s’accroche à l’aide d’un piolet ou d’un grappin, elle est redoutable au corps à corps… Il n’y a pas de réelle distinction avec Nate. On n’a pas cette impression qu’elle est véritablement unique. De son côté, Nadine souffre de la comparaison avec l’excellent Sully ou même Elena, trop souvent mise de côté dans Uncharted 2 et 3. On note aussi que l’ancienne dirigeante de Shoreline est bien moins redoutable que dans A Thief’s End où elle tabassait en même temps les deux frères Drake sans forcer.

Uncharted: The Lost Legacy n’est pas un épisode qui devrait réussir à toucher un public large. Sa formule est en effet identique à celle d’Uncharted 4 et il y a toujours ces petits défauts agaçants. On pense à ces ennemis omniscients mais qui ignorent totalement notre partenaire en phase d’infiltration. On n’oublie pas non plus ces chutes mortelles très exagérée car on est sorti des sentiers battus. Cet Uncharted: The Lost Legacy est au final un jeu à la fois classique et époustouflant. Il ne réinvente pas la saga, il est exactement dans la continuité de A Thief’s End. C’est donc un titre qui s’adresse avant tout aux fans de la série, même si cela signifie faire une croix sur Nathan Drake.

Note: ce trailer de lancement d’Uncharted The Lost Legacy contient énormément de passages clefs du jeu. Alerte Spoiler!

https://www.youtube.com/watch?v=7ORG–uvYiE

Uncharted: The Lost Legacy est développé par Naughty Dog et édité par Sony Interactive Entertainment. Jeu disponible depuis le 23 août sur PlayStation 4 et optimisé pour la PS4 Pro. Notre test de Uncharted: The Lost Legacy a été fait sur une PS4 ‘normale’. PEGI 16.

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Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir

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Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.

Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle

Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.

https://dai.ly/x9s2xly

Les technologies qui font parler

  • Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
  • Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
  • Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.

Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.

Ce que cela laisse entrevoir

  • Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
  • Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
  • Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
  • Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?

Pourquoi cette opération de teasing est stratégique

Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.

Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable

On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.

Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.

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Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?

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Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?

Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?

Quels sont désormais les avantages du Game Pass?

Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.

Voici comment se décomposent désormais les offres :

  • Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
    • jeu en ligne
    • accès une cinquantaine de jeux
  • Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
    • accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
  • Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
    • accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
    • Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
    • Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
    • Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois

A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.

Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.

Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?

Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.

Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.

Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.

Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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