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Le PlayStation VR profite à la PS4 Pro

Sony fait le point sur les habitudes des joueurs PSVR. Surprise: la PS4 Pro a un joli succès chez les possesseurs de ce casque de réalité virtuelle.
La PS4 Pro et le PlayStation VR ont un point commun: ils sont chacun arrivés à l’automne dernier. La PS4 Pro est version surboostée de la dernière console de Sony tandis que le PlayStation VR est naturellement ce casque de réalité virtuelle. Ce dernier fonctionne sur n’importe quel modèle PS4. Il affiche néanmoins de meilleures performances —comprendre graphismes— sur une Pro. Et cela a visiblement convaincu pas mal d’acheteurs du PSVR.
A la Develop:VR, un événement se déroulant à Londres, Stuart Whyte a donné quelques informations sur les habitudes des joueurs PSVR. Comme le rapporte GamesIndustry.biz, le directeur du développement de produit en Réalité Virtuelle au sein de Sony London Studio a révélé que la PS4 Pro connaissait un joli succès chez les possesseurs du PSVR.
Actuellement, une PS4 vendue sur 5 est une Pro. En d’autres termes, depuis sa sortie, la PS4 Pro représente 20% des ventes de PlayStation 4. « Le ratio PSVR/PlayStation Pro est plus élevé » , annonce Stuart Whyte. S’il refuse de donner le nombre exact, il indique en revanche qu’il est important pour les développeurs de prendre cela en considération. « Ça vaut vraiment la peine de s’appuyer sur la puissance supplémentaire de la Pro quand vous développez un titre PSVR, mais il est aussi très important que le jeu fonctionne sur une PS4 normale.«
Ce n’est pas étonnant de voir que la PS4 Pro se vend plutôt bien chez les possesseurs d’un casque PSVR. Ces derniers recherchent avant tout une meilleure immersion, chose que peut procurer de meilleurs graphismes. Ce sont également deux produits destinés aux fans de la marque japonais et de nouvelles technologies. La PS4 Pro est ainsi une console capable d’afficher les jeux en 4K, à condition de posséder un téléviseur compatible.
Cela signifie en revanche que pour beaucoup, l’achat d’un PSVR a au total coûté plus de 800€ —la PS4 Pro est en vente contre 400€ environ. Quand on aime, on ne compte pas.
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Aux dernières nouvelles, le PSVR a dépassé le million d’exemplaires vendu mais on n’a aucune idée des véritables chiffres. Pour ce Noël, Sony prévoit des packs avec Gran Turismo Sport ou Skyrim VR. Ces offres ne sont pas disponibles sur tous les territoires, au même titre que la nouvelle version du PSVR. Inutile d’imaginer d’incroyables nouveautés, il s’agit juste de légères modifications pour supprimer des câbles. Le gros boitier va quant à lui enfin laisser passer le signal HDR, ce qui sera une excellente nouvelle pour ceux qui ont une TV 4K. Et donc sans doute une PS4 Pro.
Il n’y aura pas pour cette fin d’année The Inpatient et Bravo Team. Le premier est un jeu d’horreur et le second est un jeu de tir compatible avec le fusil de Farpoint. Tous deux sont développés par Supermassive, le studio auteur de Until Dawn et de Until Dawn: Rush Of Blood, un jeu en réalité virtuelle offert ce mois-ci sur le PlayStation Plus.
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Il n’y a pas de risque de pénurie de jeux. Chaque semaine, de nouveaux titres continuent d’arriver, à la qualité très variable. Il y aurait plus de 140 jeux disponibles et seuls 25% pencheraient du côté de l’expérience vaguement interactive.
En moyenne, chaque possesseur d’un PSVR a acheté 5 jeux. Le taux d’attachement est élevé, sans doute par ce que les prix des jeux sont souvent assez faibles. A l’heure actuelle, on a souvent droit à de courtes aventures bâties par des équipes dites indépendantes. Stuart Whyte espère faire décoller la VR avec des productions plus ambitieuses. Montrée lors de la conférence PGW 2017 de Sony, Blood & Truth est l’une d’entre elles. Ce titre s’appuie sur le travail réalisé sur London Heist, issu de la compilation PlayStation VR World.
C’est un jeu qui utilisera principalement les PlayStation Move. Ce n’est pas une surprise. Ces deux manettes à détection de mouvement permettent une meilleure interaction et donc une meilleure immersion. Deux tiers des jeux PSVR sont compatibles avec les Move et cette tendance n’est pas prête de s’essouffler. Les portages de jeux Vive et Oculus Rift se multiplient et en conséquence, Sony a revu à la hausse la production de ces PS Move.
On en revient finalement toujours au même point. La Réalité Virtuelle propose une expérience de jeu unique, mais elle a un coût élevé. Sur PlayStation 4, en plus du prix du casque, les deux manettes PS Move alourdissent forcément la facture… sans oublier ceux qui décident de passer à la PS4 Pro pour un confort supplémentaire.

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Le Xbox Game Pass a-t-il tué les studios internes de Microsoft ?

A la suite de la nouvelle vague de licenciements qui a touché les studios Xbox, des voix s’élèvent afin de désigner le Game Pass comme l’un des coupables.
Pour les consommateurs, le Xbox Game Pass est une merveilleux service. Contre dix-huit euros par mois, on a accès à un immense catalogue de jeux. Parmi eux, toutes les productions Microsoft, Activision, Blizzard et Bethesda, et ce, le jour même de leur sortie.
Pour les joueurs, c’est un vrai bonheur. Mais pour les studios, cela est-il vraiment intéressant ?
Le Game Pass montre ses limites
« Je pense que le Gamepass est un modèle intenable qui, depuis une décennie, nuit de plus en plus à l’industrie du jeu vidéo, subventionné par « l’argent illimité » de Microsoft, jusqu’à ce que la réalité nous rattrape. » Ces mots récents proviennent de Raphaël Colantonio. Le co-fondateur d’Arkane, désormais à la tête de WolfEye, n’a jamais été un grand fan du Game Pass, et il a profité de ces licenciements pour le rappeler.
En 2022, Phil Spencer déclarait pourtant que le Game Pass était rentable. En d’autres termes, il rapportait plus qu’il ne coûtait. S’il le dit, c’est que c’est vrai. Il y a toutefois une petite supercherie derrière cette affirmation. Dans ses résultats, la branche Game Pass oublie de prendre en compte les studios First Party. Cela signifie que les développement coûteux d’un Starfield, Call Of Duty ou Fable ne sont pas pris en charge. Si c’était le cas, le Game Pass serait-il toujours rentable ? Apparemment oui, mais les marges sont forcément plus faibles.
Avec ces restructurations et ces annulations de jeux, on se demande si « l’argent illimité » a atteint ses limites. Il serait logique que Microsoft exige que sa division Xbox génère de plus grands revenus, recherche la rentabilité et la croissance, surtout après les acquisitions de Bethesda et Activision qui s’approchent des 100 milliards de dollars.

Le problème est que, sur Xbox, le Game Pass cannibalise les ventes des jeux First-Party. Après l’avoir nié pendant un certain temps, Microsoft l’a admis. Selon Christopher Dring, on parle de 80% de ventes en moins. Pour trouver de l’argent, Microsoft est alors obligé d’envoyer ses propres productions chez la concurrence.
Par la force des choses, Microsoft est devenu un éditeur tiers : ses jeux sortent désormais sur PlayStation et Switch. Et cela concerne même les licences emblématiques de l’Americain. Forza Horizon 5 roule sur PS5 ; Gears of War débarquera en août ; Halo pourrait lui aussi atterrir sur la console de Sony.
Le constat que l’on peut faire est simple. Huit ans après sa mise en service, le Game Pass n’a pas aidé la Xbox à passer un cap. Et désormais, Microsoft s’adapte et oblige à se serrer la ceinture.
Le Game Pass assure de meilleures ventes
Pour un développeur tiers, le Game Pass a toutefois d’immenses avantages. Il y a tout d’abord une somme d’argent importante à la clé. Microsoft paye pour acquérir ces différents contenus. Avec le temps, ces chèques tendent toutefois à diminuer. « Il y a plusieurs années, les sommes proposées étaient assez grosses pour faire la différence. Mais de nos jours, à moins d’être un jeu issu d’une marque extrêmement connue, ce n’est plus autant » a ainsi déclaré Alex Hutchinson. Le fondateur de Raccoon Logic vient de sortir Revenge Of The Savage Planet, jeu disponible dès son lancement sur le Game Pass.
L’Australien assure que « Microsoft est un partenaire incroyable » et être « très heureux de travailler avec lui. » Il trouve néanmoins que le Game Pass tend à dévaluer les jeux. « Les gens sont de moins en moins enclin à payer » pour ces contenus. Selon lui, il faudrait que seuls les jeux d’un certain âge arrivent sur le Game Pass ou le PlayStation Plus. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Sony. « Notre stratégie consiste à trouver 4 ou 5 indépendants qu’on aura le jour même de leur sortie, et de combiner ces contenus à des titres de plus d’un an » assure Nick Maguire, VP au sein de PlayStation.

Lancer son jeu sur le Game Pass offre néanmoins une belle visibilité. Au printemps, Rebellion a sorti Atomfall sur PC, PlayStation et Xbox, et a succombé aux sirènes du Game Pass. « L’un des grands défis pour un studio comme le nôtre est la ‘découverte’ » explique Jason Kingsley, fondateur et dirigeant de cette équipe anglaise. « Avec le Game Pass, les gens vont essayer votre jeu, ils vont l’aimer, et ils en parleront à leurs amis sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux ont déjà le Game Pass et y joueront. Mais d’autres ne l’ont pas et voudront faire partie de la conversation. Alors, ils l’achèteront. » C’est de la pub gratuite qui amène ensuite à des ventes.
Du côté de Clair Obscur : Expedition 33, le discours tourne aussi autour de l’exposition offerte. « Le Game Pass nous a ouvert les portes à de nombreuses opportunités, notamment celles du Xbox Showcase et du Xbox Developer Direct. » indique Pierre Sciama-Twardowski, directeur marketing au sein de Kepler Interactive.
Le Xbox Game Pass serait donc un excellent outil marketing pour les développeurs tiers. Outre engranger un chèque, il permettrait alors de générer davantage de ventes sur les autres plateformes. Microsoft a semble-t-il retenu la leçon puisque désormais, c’est ce qui devrait arriver pour ses anciennes exclusivités, elles-aussi soumises à un objectif de rentabilité.
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Marathon voit sa date de sortie repoussée à on ne sait quand

Marathon, le FPS de Bungie, ne sortira pas le 23 septembre 2025 comme prévu initialement.
Bungie a confirmé ce qui flottait dans l’air depuis quelques temps : le report de Marathon. Cet extraction-shooter n’a pas de nouvelle date de sortie ; pour le moment, on supposera que ce sera avant le 31 mars 2026, date de la fin d’année fiscale.
Pourquoi Marathon est-il repoussé ?
L’Alpha Test d’avril avait soulevé des interrogations, notamment sur son contenu jugé léger. Au cours de ces prochains mois, Bungie promet d’améliorer cela, notamment en ajoutant plus de profondeur à l’expérience Marathon.
Parmi les priorités du studio, on retrouve notamment une difficulté plus élevée pour des affrontements plus intenses et stratégiques, et de meilleurs loots et événements dynamiques.
Visuellement, Bungie entend aussi faire mieux, en plus de retravailler ses maps pour un meilleur storytelling à travers l’environnement. Enfin, le ton général de Marathon devrait être plus sombre afin de mieux coller aux jeux originaux.
Bref, un beau chantier attend Bungie afin de transformer Marathon en un cador du jeu-service. Pour rappel, Sony avait racheté ce studio en 2022 pour plus de 3 milliards de dollars. C’est beaucoup, et il faut forcément que derrière, ça suive.
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007 First Light: Premier trailer avec… Tom Cruise en James Bond ?

La première bande-annonce de gameplay de 007 First Light est tombée quelques jours avant le début du Summer Game Fest.
Tout au long de la semaine, éditeurs et développeurs enchaineront les annonces. Lundi, IO Interactive avait prévenu qu’il dévoilerait 007 First Light. Ce qu’il n’avait pas dit en revanche, c’est qu’on le verrait dès ce mercredi soir à travers le State Of Play de Sony.
Quand 007 est le sosie de Tom Cruise
Comme convenu, on jouera bien un James Bond plutôt jeune, ce qui est plutôt logique dans une origin-story. Ce qui est en revanche surprenant, c’est son visage. On ne parle pas de sa cicatrice sur la joue droite — cela vient des romans. Ce qui nous trouble, c’est que l’Agent 007 a les traits de Tom Cruise.
De toute évidence, ce n’est pas la star de Mission Impossible. Il faut toutefois admettre qu’il y a une véritable similarité entre l’acteur américain et l’agent britannique dans ce jeu vidéo.
Conçu par les équipes d’Hitman, 007 First Light sera un jeu d’action-infiltration fortement scénarisé. On y retrouvera des gadgets pour éliminer furtivement les gardes, du combat au corps à corps, pas mal de flingues, et des courses poursuites avec le volant à droite. Et bien sûr, une petite touche d’humour so british.
Le site officiel a également été mis à jour. On y apprend que James Bond sera amené à beaucoup voyager et qu’il sera possible de refaire les missions en y ajoutant différents modificateurs. De quoi assurer, sur le papier, une belle durée de vie.
007 First Light sortira en 2026 sur PC, PS5, Switch 2 et Xbox Series X|S. Aucune date précise n’a été annoncée, mais on suppose que ce sera bien après l’arrivée de GTA VI.