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Pourquoi le prix des jeux vidéo augmente? Pourquoi coûtent-ils plus cher?

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Le prix des jeux vidéo devrait augmenter avec la nouvelle génération de consoles. Sur PlayStation 5 et Xbox Series X|S, le tarif pourrait grimper jusqu’à 80€. NBA 2K21 sera ainsi à 75€ sur Next-Gen. Call Of Duty: Black Ops – Cold War sera à 80€. Idem pour le remake de Demon’s Souls au lancement de la PS5. D’où cette question: mais au fait, pour quelle raison allez-vous payer plus cher vos jeux?

La répartition du prix d’un jeu vidéo entre l’éditeur, le constructeur, le vendeur…

Quand vous achetez votre jeu, tout l’argent ne revient pas dans les poches de l’éditeur. Il y a plusieurs intermédiaires, et cela dépend si vous prenez ce jeu en physique ou en dématérialisé.

Prenons un exemple. Un jeu à 50€ vous fait terriblement envie. Vous allez en boutique et vous l’achetez. Sur cette somme, le revendeur touche 12,50€. Ensuite, Microsoft, Sony ou Nintendo prennent 10€, selon que vous l’ayez acheté sur Xbox, PlayStation ou Switch. Cela explique au passage pourquoi les jeux PC sont légèrement moins chers —la taxe constructeur n’existe pas.

Bref, pour un jeu acheté dans le commerce à 50€, l’éditeur n’est rémunéré qu’à hauteur de 27,50€, soit 55% du prix de vente total.

Si l’achat se fait sur une boutique en ligne (PlayStation Store etc.), la répartition du prix est différente. On perd un intermédiaire avec la disparition du revendeur. De ce fait, le constructeur prend 30% de la somme et l’éditeur touche 70% du prix de vente total. Si on reprend notre exemple du jeu à 50€, alors 15€ vont dans les poches de Sony/Microsoft/Nintendo et 35€ dans celles de l’éditeur.

C’est notamment pour cette raison que constructeurs et éditeurs poussent à acheter en ligne. Ils sont alors chacun gagnant-gagnant.

Note: ces données proviennent d’un document financier d’Ubisoft de 2018. Il ne faut pas oublier que parfois, éditeurs et développeurs n’ont pas la même maison mère. Le remake de Demon’s Souls est ainsi édité par Sony et développé par Bluepoint, un studio indépendant. Difficile de dire combien ce dernier touchera sur les ventes de chaque jeu.

Le prix des jeux a oublié d’augmenter ces derniers temps

Pour faire simple, avec la première PlayStation, ça tournait autour des 350 Francs, soit un peu plus de 50€. A l’époque de la PS2, le prix d’un jeu était de 60€. Avec les premières consoles HD, vers 2006/2007, c’était 70€. Et sur la génération PS4/Xbox One, ça n’a pas bougé: c’est toujours 70€.

A chaque génération, les prix ont augmenté, sauf sur la dernière. Tant mieux pour le consommateur, mais il faut bien rappeler que c’est une anomalie.

Si on s’amuse à jouer avec l’inflation (merci l’Insee), un jeu PS1 coûterait de nos jour 70€; un titre PS2 serait à 77€; une production PS3 à 80€.

La cartouche de Street Fighter II, comme pas mal de jeux SNES, avait un prix très élevé. (c’était une époque où on payait en Francs)

Pour continuer de jouer avec l’Histoire, rappelons que c’est l’arrivée du CD qui a permis une baisse conséquente des prix des jeux. Autrefois, une cartouche SNES pouvait valoir plus de 500 ou 600 Francs. En Euros, ça nous donne entre 75 et 90€. Et avec l’inflation, c’est entre 110 et 130€. Bref, avant, les jeux coûtaient vraiment bonbon.

Vous payez vos jeux vidéo plus de 70€ depuis un bon bout de temps

On l’a vu, avec le passage à la PS4 / Xbox One, le prix des jeux n’a pas augmenté. Ou du moins, sur le papier. Car dans les faits, nombreux sont ceux qui dépensent plus de 70€ pour un simple titre.

Cela n’a aura échappé à personne: les éditions limitées se multiplient à la sortie de chaque jeu. Prenons au hasard Ubisoft, l’un des spécialistes du genre. Il y a tellement de versions différentes que l’éditeur français est obligé de balancer un petit tableau comparatif. Pour un jeu comme Assassin’s Creed Odyssey (2018), il y avait l’édition Standard, la Digitale Deluxe, la Gold, la Numérique Ultimate, la Médusa, la Sparte et la Panthéon.

Ubisoft s’est depuis calmé. Pour Far Cry 6, Watch Dogs Legion et Assassin’s Creed Valhalla, il faudra uniquement compter sur des éditions Standard, Gold, Ultimate et Collector.

Ubisoft propose désormais 4 éditions pour ses jeux. Autrefois, c’était beaucoup plus.

Toutes ces versions permettent de gonfler incognito le prix de vente. Certes, le joueur récupère divers bonus in-game (DLC), mais le joueur dépense au final plus que les 70€ réglementaires.

A ça, on peut ajouter des micro-transactions. Autrefois, c’étaient uniquement pour les Free-To-Play. Désormais, on les retrouve partout, même pour des jeux solo. Bien sûr, tout cela est facultatif. Nombreux sont ceux qui ne succomberont jamais à la tentation.

Toutefois, si ces micro-transactions existent, c’est qu’il y a une raison: un certain pourcentage de joueurs accepte de payer 2€ par-ci, 5€ par-là. Indirectement, c’est grâce à la générosité de ces gens si les prix ont autant tardé à augmenter. Mais au fait, pourquoi les éditeurs veulent à tout prix augmenter le prix des jeux?

Créer un jeu vidéo coûte très cher et les budgets explosent

En 2014, Epic Games a vendu les droits de la franchise Gears Of War à Microsoft. Pourquoi avoir agi ainsi? Tout simplement parce que Gears n’était plus rentable.

Au milieu des années 2000, le premier épisode a eu 12 millions de dollars de budget et a généré 100 millions de dollars, a révélé Tim Sweeney, patron d’Epic Games. Puis les coûts se sont envolés. Le développement de Gears Of War 3 a englouti plus de 60 millions de dollars. Et si Epic avait dû faire un quatrième épisode, on aurait dépassé les 100 millions.

Concevoir un AAA demande de grands sacrifices financiers. Autrefois, les équipes étaient constituées d’une dizaine de personnes. Désormais, ce sont des centaines de développeurs qui sont mobilisés. Il faut toujours plus de détails, des mondes ouverts toujours plus grands, du contenu pouvant occuper pendant des dizaines d’heures, du multijoueur etc.

Si on bascule du côté de Naughty Dog, le premier Uncharted a coûté environ 20 millions. Il est sorti en décembre 2007 sur PlayStation 3 au prix de 70€ et se terminait en moins de 8 heures. Uncharted 4: A Thief’s End (2016) était deux fois plus long, avec des niveaux beaucoup plus ouverts et détaillés, et un solide mode multijoueur. Et pourtant, son prix était lui aussi de 70€. Son budget est inconnu mais ça a dû être colossal.

Shadow Of The Tomb Raider, un jeu exclusivement solo qui a coûté entre 100 et 135 millions (marketing inclus).

De manière globale, les éditeurs produisent beaucoup moins de jeux qu’autrefois. En revanche, ils s’engagent davantage dans les super-productions. Les coûts de développement ont littéralement explosé. Parmi les données plus ou moins officielles, Shadow Of The Tomb Raider a coûté entre 75 et 100 millions de dollars, sans compter les 35 millions alloués au marketing. Cyberpunk 2077 a quant à lui englouti environ 120 millions de dollars alors que les coûts de développement en Pologne sont moindres.

Si on compare avec les budgets d’il y a 15 ou 20 ans, c’est le jour et le nuit. Toujours chez Naughty Dog, les Crash Bandicoot ont demandé chacun environ 2 millions de dollars. Au milieu des années 2000, sur PS2, les Jak & Daxter ont en revanche hérité de budgets 5 à 7 fois plus élevés.

Le prix des jeux va-t-il continuer à augmenter?

Le marché du jeu vidéo est quelque peu étrange. D’un côté, on a ces productions de plus de 100 millions de dollars. Et de l’autre, des Free-To-Play (COD Warzone, Fortnite…) qui permettent de jouer pendant des heures sans dépenser un centime. Et à ça, on rajoute l’émergence du Xbox Game Pass qui, pour moins de 15€/mois, donne accès à plus de 200 jeux, dont les derniers titres produits par Microsoft; ce n’est pas pour rien si ce service est pas ou peu rentable pour le moment.

Les tailles des équipes ont été décuplées, les temps de développement s’étalent sur plusieurs années. On en veut toujours plus et de ce fait, les coûts s’envolent. Quand on engage de telles sommes, on ne peut pas se permettre de se rater. C’est sans doute l’une des raisons qui a poussé Bethesda à rejoindre Microsoft. Wolfenstein, Dishonored 2 et Prey sont de (très) bons jeux mais pas forcément de grands succès commerciaux.

Avec des prix de vente plus chers, il est plus facile de rentabiliser ces gros investissements. On n’est toutefois jamais à l’abri d’une catastrophe. Anthem n’a pas répondu aux attentes, par exemple. Il en va de même pour Battlefield V. On se demande ce qu’il en était de Mass Effect Andromeda et Mirror’s Edge Catalyst. Un éditeur comme Electronic Arts peut se permettre de connaître ce genre de mésaventure car il a d’autres titres qui, en parallèle, cartonnent —merci FIFA Ultimate Team. Tout le monde n’a pas ce luxe toutefois.

Anthem, c’est près de 7 années de développement. Ça a forcément un coût… Difficile de dire si le jeu a été rentable pour EA. En tout cas, il n’a pas eu le succès escompté.

Dans ces conditions, il est peu probable qu’à l’avenir, micro-transactions et autres DLC disparaissent donc. Toutes les occasions sont bonnes pour s’assurer d’un retour sur investissement. La tendance actuelle est à la hausse des budgets; le prix de vente des jeux doit donc suivre, à moins que ces titres réussissent à trouver un public nouveau.

Autre possibilité: que le marché du jeu vidéo réussisse à se transformer. Après tout, il a déjà commencé. Les suites sont ainsi plus rares et les Games As A Service se multiplient. Il y a l’investissement initial, puis une équipe de taille plus modeste continue de soutenir le jeu. Ce peut être à coup d’événements, de skins, ou de contenus inédits.

Pour l’éditeur, les sommes en jeu sont alors moindre tandis que le consommateur continue de mettre la main à la poche. On peut prendre en exemple Rainbox Six Siege. A une autre époque, il aurait connu une ou deux suites. De nos jours, il reçoit tous les 3 mois un nouvel opérateur et chaque année, il introduit un Season Pass à 25€. Au final, que ce soit pour l’éditeur ou le consommateur, chacun est gagnant. Mais de là à dire que les jeux coûtent moins chers…

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La PS6 en approche, mais pour quoi faire ?

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Le temps passe et on parle de plus en plus de la PlayStation 6. De premiers détails fuitent, et chacun se pose cette même question : a-t-on besoin d’une console next-gen ?

Cet article est écrit en collaboration avec la newsletter substack « le Résumé Jeu Vidéo par Xavier ».

Yoshi P jette un pavé dans la mare

Dans une interview donnée à Feed4Gamers, Yoshi P s’est exprimé au sujet de la prochaine génération de consoles. « Quand j’observe les choses avec le regard d’un joueur, je me dis que nous n’avons pas besoin de nouvelles consoles. A l’heure actuelle, les gens sont pleinement satisfaits de leur Xbox Series X, PS5 ou Switch 2. Et il faut bien le dire : les consoles coûtent vraiment chères.« 

Les propos du producteur de Final Fantasy XIV et Final Fantasy XVI sont clairs. Et pourtant, chaque constructeur a en ligne de mire la next-gen. Au sujet de Sony, pas mal de rumeurs circulent ces derniers temps. On parle notamment d’une PlayStation 6 accompagnée d’une version portable, forcément moins puissante. Aucune date de sortie précise n’est partagée, mais on évoque souvent 2028. Ce ne serait pas illogique. Une génération de console dure généralement entre 6 et 8 ans. La PS5 est sortie en novembre 2020, le compte est bon.

Du côté de Sony, ces rumeurs n’ont jamais été commentées. Aucune console next-gen n’a été officialisée, aucun indice n’a été donné. Hideaki Nishino, PDG de PlayStation, a toutefois confirmé lors d’une réunion avec ses investisseurs que sa société réfléchissait activement à l’avenir de sa marque et de sa plateforme.

Quel héritage pour la PS5 ?

La PlayStation 5 est un immense succès pour Sony. Malgré un prix qui ne baisse pas —et qui au contraire augmente—, en dépit d’une pénurie de composants et du COVID, la PS5 suit les traces de la PS4 avec 80 millions de consoles en presque 5 ans. Plus fort encore, cette génération est celle qui a généré des bénéfices records pour le Japonais. La PS5 fait même mieux que toutes les précédentes consoles… additionnées.

Extrait des comptes de PlayStation.

La PS2 avait autrefois le lecteur DVD ; la PS3 le Bluray ; la PS4 ce gain de puissance supplémentaire… La PS5 est quant à elle la console du confort. Elle permet de jouer en 4K à une époque où la plupart des foyers est équipée d’un téléviseur UHD. Et surtout, elle réduit à peau de chagrin les temps de chargement. Ceux-ci ne durent désormais qu’une poignée de secondes, et sont même invisibles sur certains titres. Ces deux arguments peuvent paraître légers, mais il est difficile de retourner en arrière quand on a connu cela. Et surtout, les chiffres parlent pour eux-mêmes : la PS5 porte la marque PlayStation.

Une course à la puissance désuète

Une nouvelle génération de consoles est souvent marquée par de meilleurs graphismes. Ce sera évidemment le cas avec la PS6 où on s’approchera un peu plus du photo-réalisme. Le problème est que la course aux graphismes et à la puissance a de moins en moins d’intérêt.

Il faut désormais beaucoup de travails pour de simples détails ; cela demande beaucoup de temps pour un gain qui est plutôt faible. On reprend notre exemple avec les remakes de Final Fantasy VII. Entre le premier et le deuxième épisode, Cloud a doublé son nombre de polygones. Le jeu est-il pour autant deux fois plus beau ? La réponse est non.

A gauche, Cloud sur PS4. A droite, Cloud sur PS5.

Une console plus puissante signifie également une machine plutôt chère. Or, on vit à une époque où 5 ans après sa sortie, la PS5 coûte 550€ avec un lecteur de disque ; la PS5 Pro est quant à elle proposée à 800€… sans lecteur physique. A combien faudrait-il alors s’attendre si une PS6 devait sortir d’ici deux ou trois ans ? On ignore la réponse mais on se dit que ce serait forcément très élevé.

Cette génération est également marquée par deux phénomènes. Le premier est des temps de développement qui dure parfois 5 ou 7 ans. Par exemple, un studio comme Naughty Dog n’a toujours pas sorti de jeux originaux sur cette génération —uniquement des remasters ou remakes. Le deuxième phénomène est la popularité des jeux-services, souvent sous la forme de Free-To-Play. Environ 30% des joueurs console jouent à Fortnite, et le top 10 des jeux-service représente environ 50% du temps de jeu sur PlayStation et Xbox. Or, il s’agit souvent de jeux ayant un certain âge et donc un certain rendu : Apex, Minecraft, Fortnite, GTA…

Pour faire simple, les nouvelles générations se fichent des graphismes. Et c’est pour cela que la PlayStation 6 et la Xbox Next-Gen auront un sacré défi à relever à leur sortie.

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007 First Light : James Bond dévoile son premier gameplay, sortie prévue en mars 2026

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007 First Light, le nouveau jeu vidéo James Bond développé par IO Interactive (Hitman) en partenariat avec Amazon MGM Studios, a révélé sa première séquence de gameplay lors du PlayStation State of Play.

Le titre sortira le 27 mars 2026 sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC, et il est déjà disponible en précommande.

Une histoire originale qui explore les débuts de James Bond

Dans ce nouvel opus, James Bond n’est pas encore l’espion accompli que l’on connaît. Le jeu proposera une histoire inédite, centrée sur les origines du héros.

Le casting vocal et motion capture a été dévoilé :

  • Patrick Gibson (Dexter: Original Sin, The OA) incarnera James Bond.

  • M (Priyanga Burford), Q (Alastair Mackenzie) et Miss Moneypenny (Kiera Lester) feront partie de l’aventure.

  • De nouveaux personnages apparaîtront, dont John Greenway (Lennie James, Fear the Walking Dead) et Miss Roth (Noemie Nakai).

Un gameplay pensé pour l’espionnage et la créativité

IO Interactive met en avant son Approche Créative, une philosophie de design qui laisse une grande liberté au joueur.

Spycraft

L’observation, la discrétion et l’infiltration seront essentielles pour atteindre ses objectifs.

Instinct

Une mécanique qui permet à Bond d’improviser, de piéger ses ennemis, de bluffer lors d’une détection ou d’améliorer sa précision en combat.

Gadgets de Q

Crochetage, piratage, diversions… Les outils emblématiques évolueront au fil du jeu et offriront de nouvelles options stratégiques.

Combats fluides et cinématographiques

Le système alterne entre tirs précis, combats rapprochés dynamiques et mises en scène spectaculaires, pour retranscrire le style unique de l’agent 007.

Des missions variées

La présentation a montré deux environnements emblématiques :

  • Une mission d’infiltration lors d’un tournoi d’échecs en Slovaquie.

  • Une séquence prestigieuse dans un gala londonien à Kensington.

Le jeu inclura également des séquences cinématographiques intenses : courses-poursuites, fusillades, affrontements dans un avion piraté ou encore sauts dans le vide.

Prix et bonus de précommande

Toute précommande donne accès gratuitement à la mise à niveau vers l’édition Deluxe.

007 First Light, la nouvelle référence de James Bond ?

Avec ce projet, IO Interactive ambitionne de créer l’expérience James Bond ultime.
Si la promesse est tenue, 007 First Light pourrait devenir pour 007 ce que la saga Batman Arkham a été pour le Chevalier Noir : une référence incontournable du jeu vidéo d’action et d’espionnage.

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PlayStation Plus : les jeux de septembre 2025 disponibles aujourd’hui

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Voici la liste des jeux offerts sur le PlayStation Plus Essential en septembre 2025.

C’est la rentrée pour tout le monde, et le PlayStation Plus donne envie de rester chez soi pour jouer. On a souvent connu des mois décevants. Septembre 2025 est différent. Il y a du bon et même du très bon… à condition de ne pas y avoir déjà joué.

Jeux PS4 et PS5 offerts sur le PS Plus en septembre 2025

A compter de ce mardi 2 septembre, tous les abonnés au PlayStation Plus peuvent télécharger sans surcoût :

  • Psychonauts 2 (PS4)
  • Stardew Valley (PS4)
  • Viewfinder (PS4/PS5)

Ces trois titres succèdent à Lies Of P, DayZ et My Hero One’s Justice 2 qui avaient été offerts en août.

La sélection est intéressante. Psychonauts 2 est un excellent jeu de plateforme qui trône fièrement à 87/100 sur Metacritic. Ce jeu a été conçu par Double Fine, un studio dont la maison mère n’est autre que Microsoft.

Stardew Valley est quant à lui un classique, un titre qui date de 2016. Comme quoi, être patient paye par moment. C’est un jeu de rôle où on doit notamment gérer sa ferme. C’est également une belle histoire, celle d’un homme, Eric Barone, qui a développé seul ce jeu pendant 5 ans. Cela a été compliqué, il y a eu des hauts et des bas, mais grâce au soutien sans faille de sa compagne, il a réussi. Eric Barone a même eu droit à un chapitre entier dans Blood, Sweat & Pixels, un livre passionnant revenant sur les coulisses de nombreux jeux, dont Stardew Valley.

Beaucoup feront remarquer que Stardew Valley s’est vendu à 40 millions d’exemplaires. De ce fait, nombreux sont ceux qui possèdent déjà le jeu. Certes. Son inclusion sur le PlayStation Plus permettra toutefois de toucher un nouveau public —ceux qui pensent ne pas être intéressés par ce type de jeu— mais aussi les plus jeunes, ceux qui, en 2016, jouaient peu. On notera également que ce titre n’est offert que sur PS4 alors qu’autrefois, il était cross-buy PS Vita.

Enfin, le troisième et dernier jeu est Viewfinder. Il s’agit d’un jeu d’énigmes à la première personne dans lequel vous pouvez notamment vous balader dans les clichés pris à travers un appareil photos. C’est pour le moins original et ça dure environ 4 à 6h.

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