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Se souvenir de Silent Hill

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Silent Hill, une licence autrefois au sommet

Silent Hill a longtemps été l’une des licences fortes du jeu vidéo. Sa popularité l’a même poussée à être adapté au cinéma. Mais depuis de longues années, Silent Hill n’a plus aucune actualité et semble appartenir au passé. Ces derniers temps, Konami a tenté de relancer quelques-unes de ses franchises. Bomberman a fait son retour sur Switch avant un portage sur d’autres machines. Metal Gear s’est aventuré au milieu des zombies. Zone Of the Enders voit la vie en VR. Mais Silent Hill reste cette ancienne ville touristique maintenant déserte.

Il est peut-être utile de préciser que je ne suis pas un grand expert des Silent Hill, ce qui n’a toutefois que peu d’importance avec les lignes qui vont suivre. Comme beaucoup, j’ai fait le 1 et 2 —peut-être les plus marquants— et ai fait quelques heures du 3 et du 4, en plus d’avoir exploré les épisodes sur PSP. Il est intéressant de voir que Silent Hill a en effet été décliné sur de nombreux supports différents. Sa dernière apparition officielle était en 2012, sur PSVita, avec un épisode en 3D isométrique. Une véritable curiosité qui montrait le déclin final d’une licence autrefois incontournable.

I’m here for you, James. See? I’m real.

A la base, Silent Hill se définit par son côté action-aventure et sa caméra à la 3ème personne. Mais ça reste avant tout un jeu d’horreur, angoissant, capable à tout moment de plonger le joueur dans un certain malaise. Le héros se retrouve perdu dans Silent Hill, une charmante bourgade où le brouillard empêche de voir au-delà de 3 mètres. C’est peut-être mieux ainsi puisque de terrifiantes créatures rodent dans les parages.

Que ce soit avec ses infirmières ou la fameuse tête pyramidale, Silent Hill a toujours pu compter sur son bestiaire pour imposer une ambiance pesante et une atmosphère unique. Cela va naturellement de paire avec la direction artistique ou l’animation dérangeante de certains monstres. L’univers est glauque, le personnage principal vulnérable. Les armes sont rares, les munitions encore plus. Le meilleur allié du joueur reste cette radio qui grésille lorsque des créatures sont à proximité. Le travail sonore est aussi sublime que perturbant.

A cela, on ajoute un travail remarquable sur l’écriture et l’OST. Le trailer de Silent Hill 2 est à ce sujet incroyable. Quelques notes et quelques propos suffisent à faire frémir; la voix de Maria, les doutes de James.

Silent Hill est aussi une série qui a souvent tenté de nouvelles choses. Un personnage féminin a ainsi hérité du rôle principal dans le troisième épisode alors que jusque-là, il s’agissait d’hommes. Quant à Silent Hill 4, tout reposait sur le concept d’appartement dans lequel était coincé le joueur, d’où le sous-titre de The Room.

Que ce soit par manque de budget, d’envie ou d’ambition, la série s’est perdue à l’aube de la génération PS360. Cela coïncide avec un changement de stratégie: les nouveaux jeux Silent Hill n’étaient plus développés en interne. La Team Silent a disparu, emportant avec elle ce qui faisait le charme de la série. Peut-être que Konami a opéré ces choix car la série avait besoin d’un nouveau souffle. Après tout, une série comme Resident Evil a toujours essayé de se renouveler. Le 4 misait sur l’action, le 5 et 6 sur le coop. Récemment, Resident Evil 7 s’est remis à l’horreur avec une vue à la première personne.

Le mystère Silent Hills

C’est un soir d’août 2014 que Silent Hill a bien failli se mettre à tutoyer les sommets, la place qu’il n’aurait jamais dû quitter. C’était la Gamescom, Sony tenait une conférence. Le Japonais en profitait alors pour révéler un projet répondant au nom de P.T. —pour Playable Teaser, chose que l’on ignorait à l’époque. Aussitôt annoncé, ce titre s’offrait une démo sur le PlayStation Store. Il n’aura alors fallu que quelques heures pour que des joueurs découvrent le secret de ce jeu: Silent Hills.

Konami avait parfaitement préparé son coup. Sur la scène de Sony, le trailer diffusé intriguait énormément. Plus d’un million de personnes ont alors téléchargé la démo, ce qui est assez colossal. Cette terrifiante expérience se terminait par une courte vidéo dans laquelle on découvrait que Hideo Kojima, Guillermo Del Toro et Norman Reedus travaillaient sur ce projet. Le nom, Silent Hills, au pluriel donc, apportait lui aussi toute une dose de mystère.

La suite est malheureusement connue. Une nouvelle bande-annonce est diffusée quelques semaines plus tard lors du TGS 2014. On apprend que Junji Ito planche aussi sur le jeu. Puis il y a l’annulation officielle de Silent Hills tandis que le divorce entre Konami et Hideo Kojima est officiellement acté en décembre 2015. Depuis, le créateur japonais, Norman Reedus et Guillermo Del Toro collaborent ensemble sur Death Stranding. Et Silent Hill se meurt.

Bien sûr, on ne connait pas les raisons officielles qui ont poussé Konami à arrêter Silent Hills et à se séparer de Hideo Kojima. On peut néanmoins supposer que l’éditeur japonais a depuis quelques temps d’autres envies. Dès 2015, il a ainsi admis vouloir se concentrer sur le jeu mobile. Les projets y sont moins risqués et peuvent rapporter gros; à l’époque, les équipes de Kojima auraient largement dépassé le budget alloué au développement de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain. Il faut aussi se rendre à une certaine évidence: les jeux d’horreur à gros budget sont en voie de disparition. Il faut désormais se tourner vers les studios indés, souvent bien inspirés au passage. Mais combien de jeux ont la profondeur d’un Silent Hill 2 par exemple? Pas assez.

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Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty

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Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.

Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.

Battlefield 6 se moque de Call Of Duty

Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.

Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.

A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.

Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?

Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.

Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.

Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.

La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.

Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.

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Officiel : Electronic Arts racheté pour plus de 50 milliards de dollars !

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Le géant américain Electronic Arts a confirmé son rachat par plusieurs fonds d’investissement.

MAJ lundi 29 septembre : c’est désormais officiel. Ci-dessous, l’article original. On a simplement modifié le titre de l’article et quatrième paragraphe. Bonne lecture !

Electronic Arts est à ce jour une entreprise cotée en bourse, au NASDAQ. Sa capitalisation avoisine les 50 milliards de dollars. Et c’est justement cette somme que pourraient débourser plusieurs fonds afin de s’offrir l’éditeur de Battlefield, EA FC, Madden, Apex ou encore Les Sims.

Qui rachèterait vraiment Electronic Arts ? Et dans quel but ?

Souvent, quand on parle de rachat dans le jeu vidéo, les ogres se nomment Microsoft, Sony ou bien une entreprise de la tech’ comme Amazon. Selon les informations du Wall Street Journal et du Financial Times, les futurs acheteurs d’Electronic Arts sont tout autre. Il s’agirait de plusieurs fonds d’investissement dont Silver Lake —spécialisé dans les investissements technologiques, le PIF —le fond d’investissement public saoudien, et Affinity Partner —le fond de Jared Kushner, gendre de Donald Trump.

Cette transaction à près de 50 milliards de dollars pourrait être officialisée en début de semaine prochaine.

Le FT rapporte qu’il s’agit là d’un pari sur l’avenir. Un avenir notamment dominé par l’intelligence artificielle qui pourrait réduire les coûts de développement. Le New York Times précise que le but serait également de transformer en profondeur Electronic Arts en misant sur les Free-To-Play et les jeux mobiles. En d’autres termes, chasser un plus large public et se rémunérer à travers les microtransactions.

Il est difficile d’opérer ce genre de pivot en étant une entreprise publique —la fameuse pression des marchés. En redevenant une société privée, Electronic Arts pourrait plus librement opérer une tel changement de stratégie, sans avoir à publier des bilans financiers chaque trimestre, explique le média new-yorkais.

Le rachat d’Electronic Arts est-il une surprise ?

Ces derniers temps, les fusions et acquisitions se multiplient. On a notamment vu Microsoft racheter les éditeurs Bethesda puis Activision pour près de 90 milliards de dollars. Sony a quant à lui fait l’acquisition de plusieurs studios de développement dont Bungie pour une poignée de milliards. Dans le milieu du cinéma, Skydance s’est offert Paramount et lorgnerait désormais sur Warner Bros.

Le rachat d’Electronic Arts n’est donc pas une si grande surprise. D’autant plus qu’en 2022, des bruits de couloir disaient que l’Américain cherchait activement un acheteur. Des discussions avec Disney, Apple, Amazon et NBC Universal auraient même eu lieu, mais aucune n’aurait abouti.

Qu’est-ce que cela devrait changer ?

Pour les joueurs, le rachat d’Electronic Arts ne devrait rien changer à court et même moyen terme. EA FC, Battlefield, Apex et consorts resteront jouables sur le plus grand nombre de consoles possibles. La question se pose uniquement lorsque c’est un constructeur qui s’offre un éditeur ; on peut alors imaginer un système d’exclusivité se mettre en place.

Du côté de la direction d’Electronic Arts, on suppose que des changements auront lieu, avec quelques gros chèques pour ceux invités à partir.

Le cas Electronic Arts est intéressant. C’est un puissant éditeur, à la tête de licences très populaires. Il apparaît toutefois fragile. Il a multiplié les licenciements ces derniers temps. Certaines franchises comme Battlefield ont perdu de leur superbe ; Apex devrait connaître une refonte pour regagner en popularité ; EA FC 25 a vu une baisse de ses revenus ; et plusieurs jeux ont été annulés, dont Black Panther.

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State Of Play (24 sept. 2025) : toutes les annonces et tous les trailers dont Wolverine et Saros !

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Le dernier State Of Play a notamment été marqué par le premier trailer de Wolverine et du gameplay pour Saros.

Quelques heures avant le début du Tokyo Game Show, Sony a pris la parole pour montrer essentiellement des jeux occidentaux. Comme d’habitude, ce sont les productions internes qui ont raflé la mise (Saros, Wolverine) tandis que d’autres acteurs ont tenté de se faire une place de choix. A noter également un petit point hardware avec de nouveaux accessoires, et un la très belle sélection de jeux PlayStation Plus pour octobre 2025.

Le grand résumé des tous les jeux annoncés au State Of Play du 24 septembre 2025

Saros s’offre une date et du gameplay

Saros est présenté comme une nouvelle licence mais entre nous, on a envie de l’appeler Returnal 2. Ce n’est pas une critique mais un compliment. Returnal est une merveille de gameplay, et Saros en est très proche. Que ce soit au niveau de la gestion des armes, des déplacements ou des aspects rogue-like, les deux titres sont très proches.

Mené par l’acteur Rahul Kohli, Saros sortira le 20 mars 2026.

Flight Simulator reprend son envol

En rumeur depuis un bon petit moment, Microsoft Flight Simulator 2024 a été confirmé sur PS5 pour le 8 décembre 2025. Le jeu sera également compatible avec le PS VR2 à travers une mise à jour gratuite quelque part en 2026.

Battlefield 6 la joue solo

Si la star de Battlefield 6 sera son mode multi, on ne dira jamais non à un bon mode solo. On ignore s’il sera si bien que ça mais cette bande-annonce confirme qu’il sera explosif.

Halloween vise la rentrée 2026

Le jeu Halloween de Illfonic (Predator, Vendredi 13) s’annonce longtemps à l’avance. Ce jeu d’action multijoueur sortira le 8 septembre 2026 —soit 50 jours avant Halloween.

Nioh 3 sortira en début d’année, forcément

Comme ses prédécesseur, Nioh 3 sortira en début d’année — ce sera plus précisément le 6 février 2026. Une nouvelle bande-annonce a été déployée à cette occasion.

Crimson Desert révèle enfin sa date de sortie

Après des années de retard, Crimson Desert prend enfin date : ce sera pour le 19 mars 2026. Cette nouvelle bande-annonce est toujours aussi alléchante pour ce RPG en monde ouvert qui mélange les influences.

Wolverine tranche dans le tas

Insomniac a dévoilé sa vision de Wolverine, un jeu d’action-aventure spectaculaire rappelant God Of War pour son combat violent au corps à corps, et Spider-Man pour sa mise en scène spectaculaire. Sortie prévue en fin d’année 2026.

Mais aussi… :

  • ZA/UM, le studio derrière Disco Elysium, a dévoilé un nouveau trailer de Zero Parades
  • Le tout premier jeu vidéo Deus Ex s’offrira un remaster le 5 février 2026
  • Un remaster très travaillé de Dynasty Warriors 3 tabassera tout sur son passage le 19 mars 2026
  • Code Vein 2 sortira le 30 janvier 2026
  • La licence Let It Die est toujours en vie et son nouvel épisode, intitulé Inferno, arrivera le 3 décembre
  • Chronoscript est un nouveau jeu mélangeant action et plateforme en 2D et une direction artistique très chargée. Peut-être même un peu trop.
  • A traver sa gamme Pulse, Sony va proposer des enceinte sans fil sur PC, PS5 et PS Portal
  • Les jeux PS Plus d’octobre : Alan Wake 2, Cocoon et Goat Simulator 3. Pour les abonnés Extra / Premium, The Last Of Us 2, dans sa version simple ou remasterisé, fera aussi une apparition.
  • Gran Turismo 7 fêtera les 100 millions de ventes pour la franchise avec une grosse mise à jour en décembre qui fera passer le jeu en SPEC III.
  • A l’occasion des 20 ans de God Of War, une manette rappelant l’épopée grecque sera prochainement mise en vente.
  • Last Epoch sort sur PS5 avec son extension Orobyss
  • Le Free To Play The Seven Deadly Sins Origins arrivera le 28 janvier 2026 sur PS5
  • Sonic Racing CrossWorlds va accueillir un DLC dédié à Mega Man
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