Jeux Vidéo
The Last Of Us Part 3 plus ou moins confirmé par Naughty Dog
Un troisième chapitre de The Last Of Us pourrait voir le jour ces prochaines années. Naughty Dog refuse d’officialiser la nouvelle mais admet toutefois travailler dessus.
Afin d’accompagner la sortie du remaster de The Last Of Us Part 2, Naughty Dog avait promis de diffuser un long documentaire sur le développement de ce jeu. Celui-ci a été mis en ligne hier soir et revient sur les difficultés rencontrées pour créer une telle suite. On y découvre beaucoup de moments de doute, mais surtout, une course contre-la-montre perpétuelle. The Last Of Us Part 2 était un projet ambitieux qui a connu plusieurs retards. Et ce, malgré pas mal de crunch, ce moment où les employés ne comptent plus leurs heures sup’.
La fin de ce documentaire ressemble à une sorte de mea-culpa. Plusieurs hauts-placés de Naughty Dog affirment que tout cela doit être de l’histoire ancienne ; il faut privilégier un meilleur équilibre de vie et cela passe par l’abolition du crunch et un mix entre présentiel et télétravail. Mais ce qui nous intéresse est ailleurs. A la toute fin, dans une interview enregistrée au printemps 2023, Neil Druckmann évoque le futur de The Last Of Us.
The Last Of Us 3 teasé par Neil Druckmann
Neil Druckmann est le directeur créatif des deux premiers The Last Of Us, et est depuis 2024 l’unique président de Naughty Dog. Il affirme avoir écrit une histoire se déroulant après Part 2. Celle-ci s’articule autour de Tommy, le frère de Joel, mais ce récit est trop court pour être The Last Of Us Part 3 ; ce ne sera peut-être qu’un épisode pour la série TV.
Il déclare en revanche avoir un concept pour un futur jeu vidéo. « Le concept du premier jeu était simple : l’amour inconditionnel d’un parent pour son enfant. Dans le deuxième, on s’est arrêté sur la quête de justice à tout prix pour ceux qu’on aime. C’était un autre concept simple qui faisait écho à l’idée d’amour dans le premier jeu. Si on s’arrête là, c’est une très bonne fin. Tout est dit, l’histoire est terminée. […] Je me suis demandé s’il y avait un autre concept à exploiter. Pendant des années, je n’ai rien trouvé. Mais récemment [NDLR : au printemps 2023], ça a changé. Je n’ai pas d’histoire mais j’ai un concept qui me paraît aussi intéressant que celui du 1 ou du 2. Il est indépendant mais les trois sont rattachés. Donc il se pourrait bien qu’il y ait un autre chapitre.«
A l’issue de cette déclaration, le générique de fin apparaît. En d’autres termes, une suite est clairement teasée : The Last Of Us Part 3 est dans les cartons. Mais à l’heure actuelle, sur quoi travaille Naughty Dog ?
The Last Of Us Part 3 sortira-t-il sur PS5 ou PS6 ?
Le studio californien a sorti deux jeux sur PS5 : le remake de The Last Of Us Part 1 et le remaster de Part 2. Aucun d’eux n’a réellement été dirigé par Neil Druckmann. Ce dernier travaille sur le futur gros jeu solo du studio, un titre qui n’a pas encore été annoncé. Est-ce The Last Of Us 3 ou un tout autre projet ?
Il est difficile de répondre à cette question. Certes, Part 2 est sorti en juin 2020 — il y a 3 ans et demi donc — mais entre temps, Naughty Dog a pris son temps pour revoir sa manière de travailler, et Neil Druckmann a planché sur la série HBO. Malgré tout, la logique serait qu’une nouvelle licence soit le gros chantier actuel du studio. Et ce n’est qu’après la sortie de celle-ci que le développement de The Last Of Us Part 3 pourra démarrer.
Si ces suppositions sont exactes, on a du mal à imaginer ce troisième épisode sur PS5. Les temps de développement sont devenus excessivement longs de nos jours. Pour un tel projet, il faudra sans doute entre 4 et 6 ans. Et cela nous envoie vers 2030, comme Physint, le futur jeu next-gen de Hideo Kojima. Mine de rien, le calendrier de la PS6 commence à devenir sacrément séduisant…
Jeux Vidéo
Sony tease la PS6 : premières infos prometteuses sur les technologies à venir
Sony vient d’ouvrir le bal autour de la prochaine génération PlayStation, sans pour autant prononcer le nom officiel « PS6 ». Une vidéo technique récemment publiée met en lumière de nouvelles technologies — Neural Arrays, Radiance Cores, Universal Compression — laissant entrevoir ce que pourrait être la console de demain.
Un teasing méthodique plutôt qu’une annonce officielle
Dans cette vidéo, Sony invite Mark Cerny (architecte PlayStation) à dialoguer avec un expert d’AMD. Ensemble, ils dévoilent les technologies censées être au cœur d’un Project Amethyst, supposée feuille de route pour une console future. Mais à aucun moment le terme PlayStation 6 n’est mentionné : le constructeur joue la carte du teasing bien dosé pour susciter l’intérêt sans s’engager définitivement.
Les technologies qui font parler
- Neural Arrays : unités de calcul dédiées à l’intelligence artificielle, probablement utilisées pour l’upscaling et des traitements visuels avancés.
- Radiance Cores : cœurs logiques axés sur l’amélioration du ray tracing et de l’éclairage, voire du path tracing.
- Universal Compression : technologie pour optimiser la bande passante, réduire les temps de chargement et transférer rapidement de grandes quantités de données.
Ces noms techniques pourraient sembler marketing à première vue, mais ils posent les jalons d’innovations visuelles et de performances qui pourraient placer la prochaine PlayStation dans une nouvelle dimension.
Ce que cela laisse entrevoir
- Une rétrocompatibilité renforcée, notamment avec la série PS5, grâce à la continuité technique.
- Une console qui pourrait pousser le graphisme en temps réel, avec des effets de lumière et d’ombre très poussés.
- Une focalisation sur la fluidité, les temps de chargement réduits, et une meilleure circulation des données entre mémoire, disque et rendu.
- Des interrogations restent : quel sera le prix ? Une version sans lecteur physique est-elle envisageable ? La compatibilité avec les supports physiques sera-t-elle sacrifiée à l’ère du dématérialisé ?
Pourquoi cette opération de teasing est stratégique
Sony prépare le terrain avant l’annonce officielle. En publiant un contenu technique mais non définitif, la marque capte l’attention des passionnés, alimente les discussions médias, et installe une attente sans prendre de risque. La PS5 fêtera bientôt ses 5 ans : c’est le bon moment pour commencer à esquisser ce que pourrait offrir la suite.
Mon ressenti : l’ombre d’une PS6 déjà palpable
On n’a pas encore de confirmation officielle, mais ce teaser met en lumière une ambition claire : pousser les limites techniques et visuelles. Je suis intrigué — ces technologies, si elles se concrétisent, pourraient transformer l’expérience PlayStation.
Pour l’instant, c’est un jeu de patience et d’observations. Mais le décor est posé, les promesses sont là.
Jeux Vidéo
Pourquoi le Game Pass a grandement augmenté ses prix?
Le prix du Game Pass a pris 50% en une annonce. C’est plus que l’inflation, non?
Mercredi dernier, coup de tonnerre pour tous les abonnés Game Pass : le prix de l’abonnement a augmenté. Ou plutôt explosé. Une hausse de 50%, ce n’est pas rien, et la barre des 20€/mois a largement été franchie. A quoi joue Microsoft ?
Quels sont désormais les avantages du Game Pass?
Oui, le prix du Game Pass a augmenté. Mais le service a avant tout évolué. Il se veut plus flexible —il introduit le Game Pass Premium— et il offre plus de choses dans son offre Ultimate.
Voici comment se décomposent désormais les offres :
- Le Game Pass Essential à 8,99€/mois
- jeu en ligne
- accès une cinquantaine de jeux
- Le Game Pass Premium à 12,99€/mois
- accès à 200 jeux, mais les productions Xbox Game Studios / Bethesda / Activision ne sont disponibles que dans les 12 mois de leur sortie, et Call Of Duty n’est pas inclus
- Le Game Pass Ultimate à 26,99€/mois
- accès à 400 jeux dont tous les titres Xbox Game Studios / Bethesda / Activision en Day 1, dont Call Of Duty
- Ajout de l’EA Play qui coûte séparément 5,99€/mois
- Ajout de l’Ubisoft+ Classics qui coûte séparément 7,99€/mois
- Ajout du Club Fortnite qui coûte séparément 11,99€/mois
A cela, il faut également ajouter le cloud gaming et des avantages sur les jeux Riot Games.
Sur le papier, l’offre Ultimate reste une affaire en or. Si on additionne l’EA Play, l’Ubisoft+ Classics et le Club Fortnite, on monte déjà à 26€. Les joueurs ne paieraient alors que 1€ pour accéder à 400 jeux dont Call Of Duty dès sa sortie dans le commerce.

Les choses sont toutefois plus compliquées. L’EA Play et désormais l’Ubisoft+ Classics et Club Fortnite doivent normalement agir comme des bonus. L’intérêt du Game Pass a toujours résidé dans son catalogue de jeux récents, dont les titres first party. Et désormais, pour profiter de cela, il faudra débourser 26,99€/mois contre 17,99€/mois auparavant. On passe la barre psychologique des 20€ et même des 25€.
Pourquoi une telle augmentation du Game Pass Ultimate ?
Selon Bloomberg, la branche Xbox est une nouvelle fois mise sous pression par Microsoft. A la suite de l’inclusion de Call Of Duty Black Ops 6 dans le Game Pass, les chiffres n’ont pas explosé —il n’y a pas eu une hausse significative des abonnés.
Au contraire, ce cadeau auprès des clients Game Pass aurait représenté un manque à gagner de près de 300 millions de dollars pour l’Américain ; les ventes de Black Ops 6 auraient chuté sur PC et Xbox, ne représentant que 18% du total. La direction de Microsoft aurait alors exigé à sa division Xbox de redresser la barre.
Et dans ces cas là, quand on ne réussit pas à attirer de nouveaux consommateurs, on fait davantage payer ceux existants. Comme le rappelle la newsletter Le Résumé Jeu Vidéo, cette stratégie est déjà appliquée par pas mal d’acteurs dont Sony. La manette DualSense Edge à 220€ et la PS5 Pro à 800€ s’adressent à une niche, mais une niche qui a des moyens pour sa passion et qui passe à la caisse.
Il en va de même pour le PlayStation Plus. Le nombre d’abonnés stagne autour des 40/45 millions, mais le chiffre d’affaires augmente. Comment ? A travers les nouvelles offres Extra et Premium qui confèrent différents avantages contre un prix bien plus élevé que celui du PS Plus Essential. Le Game Pass suit la même direction. Microsoft exige une meilleure rentabilité, Call Of Duty a échoué. Il faut alors trouver l’argent auprès des fans de la marque.
Jeux Vidéo
Battlefield 6 : un trailer live action qui se moque de Call Of Duty
Electronic Arts s’attaque à Call Of Duty à travers la bande-annonce live action de Battlefield 6.
Quelques jours avant sa sortie, Battlefield 6 accélère sa campagne marketing avec la diffusion d’une nouvelle bande-annonce. Pas d’images du jeu cette fois-ci. Il s’agit en effet d’un live-action, un trailer en prise de vue réelle avec de vrais acteurs . Et ce sacré casting n’a qu’un seul but : parodier Call Of Duty.
Battlefield 6 se moque de Call Of Duty
Battlefield 6 ne tire pas à balles réelles sur Call Of Duty, mais l’intention y est. Il reprend le même principe, à savoir un joli cast composé de Paddy Pimblett, Zac Efron, Morgan Wallen et Jimmy Butler. Chacun porte une arme au skin plus ou moins discret, et prend la pose avec une certaine arrogance. C’est Hollywood, c’est Call Of Duty ; ce n’est pas Battlefield.
Après une explosion, ce petit groupe est rapidement remplacé par de vrais soldats qui font face à la vraie guerre. C’est brutal et violent ; les explosions laissent place à des nuages de poussière. On voit aussi différents accessoires qui se veulent réalistes et bien sûr, des tanks.
A travers ce trailer live-action, Battlefield 6 montre sa différence et entend jouer la carte du pseudo-réalisme face à Call Of Duty.
Battlefield 6 fait-il le poids face à Call Of Duty Black Ops 7 ?
Dans ce duel, Battlefield 6 n’est clairement pas le favori. Call Of Duty est un mastodonte du jeu vidéo et chaque épisode continue de se vendre à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Battlefield revient en plus de loin. Il reste sur deux échecs successifs —BF V et BF 2042— et a vu son studio DICE perdre de sa superbe comme le rappelle la Newsletter le Résumé du Jeu Vidéo.
Electronic Arts place beaucoup d’espoirs dans cet épisode. Disponible à partir du 10 octobre, Battlefield 6 doit réellement relancer la série. Le but à moyen terme serait de rivaliser pleinement avec Call Of Duty avec des jeux annuels et un Battle Royale —ce dernier pourrait prochainement être révélé.
Pour arriver à ses ambitions, Electronic Arts a débauché l’ancien directeur de la franchise Call Of Duty et a établi Battlefield Studios, une unité composée de différentes équipes, dont DICE.
La beta de BF6 cet été laissait entrevoir un jeu plutôt solide qui ne prenait aucun risque; c’était dans la veine d’un Battlefield 3, un épisode datant de 2011.
Quant à l’aspect réaliste, il ne faut pas s’attendre à du ArmA. En revanche, il a d’ores et déjà été annoncé que chaque skin proposé devra respecter l’univers Battlefield. Même son de cloche d’ailleurs du côté de Black Ops 7 où Activision affirme avoir refusé des collaborations avec de grosses marques.
